le Progrès du samedi 6 mai 2017
Comme prévu, le Front de libération nationale (FLN) du président Abdelaziz Bouteflika a conservé la place centrale qu'il occupe depuis l'indépendance il y a 55 ans. Jeudi, il a remporté la majorité aux élections législatives - marquées par une forte abstention - et a obtenu 164 sièges sur les 462 de l'Assemblée nationale populaire, la chambre basse du Parlement, a annoncé le ministre de l'Intérieur Nouredine Bedoui.
Le FLN perd cependant du terrain car il en avait obtenu 220 aux précédentes législatives de 2012. Pour le politologue Rachid Grim, ce recul s'explique par "tous les scandales qui ont secoué ce parti", mais il souligne que "l'essentiel a été sauvegardé par le pouvoir".
Le FLN conserve la majorité absolue grâce à son allié du Rassemblement national démocratique (RND), en nette progression avec 97 sièges contre 70 il y a cinq ans. Ce parti, réé en 1997, est dirigé par le directeur de cabinet de la présidence Ahmed Ouyahia. "Il n'y a pas de surprise. Les partis au pouvoir prennent les deux premières places et les islamistes montent sur la dernière marche du podium", a commenté le politologue Rachid Tlemçani.
En effet, l'ensemble des des partis islamistes obtiennent 67 sièges contre 60 en 2012. Mais ce rebond est plus faible que celui qu'ils espéraient car ils avaient réalisé il y a cinq ans leur plus mauvais score depuis le premier scrutin pluraliste en 1990.
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