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L'AIR DU TEMPS

14. -350 Prise de Bologne par les Gaulois

 

 

► -350 Prise de Bologne par les Gaulois. Les Gaulois s'emparent de Felsina, qui devient Bononia, la ville des Boïens (Bologne).

 

 

 

► -350 La Grèce adopte l'alphabet ionien.

 

 

► -350 Les latins adoptent l'étrusque.

 

 

► -350 Théophraste établit une première classification des plantes dans l'Histoire des plantes, arbres, arbustes, arbrisseaux et herbes. Théophraste, (Érésos, Lesbos v.372 av. J.-C.–Athènes v.287 av. J.-C.), philosophe grec de l'école du Lycée. D'origine lesbienne (de Lesbos, île grecque), il s'appelle d'abord Tyrtamos. Il part étudier, jeune, la philosophie à Athènes. Il est l'élève de Platon puis d'Aristote, qui le surnomme, "divin parleur".

 

 

Aristote en fait également son successeur à la tête du Lycée. À ce poste, il a plus de deux mille élèves, si l'on suit la tradition, dont le poète Ménandre. Sa spécialité est les sciences naturelles, et plus spécialement la botanique, sujet de deux ouvrages, 'Histoire des plantes' et 'Causes des plantes'. C'est lui qui est à l'origine de la différenciation théorique entre règne animal et règne végétal, distinction qui permet la naissance d'une véritable nouvelle discipline : la botanique.

 

 

Son 'Histoire des plantes' traite de la morphologie et de la classification des végétaux. Théophraste donne également des informations sur leur utilisation. Les 'Causes des plantes' aborde des problèmes sur la physiologie végétale notamment sur la croissance et la reproduction. Pour cela, il forge un vocabulaire descriptif spécifique qui lui permet de décrire les différentes parties d'une plante.

 

 

 

 

► -350 à ? naissance et mort de Aristoxène. Philosophe grec péripatéticien, et théoricien de la musique et du rythme. Il naquit à Tarente ville d'Italie. Il était fils du musicien Mnésias. Il s'appliqua également à la musique et à la philosophie. Il fut en premier lieu disciple de son père, puis du pythagoricien Xénophile, et enfin d'Aristote, sous lequel il eut Théophraste pour compagnon d'étude.

 

Aristoxène vivait donc, comme on le voit, sous Alexandre Le Grand et sous ses premiers successeurs. Ses écrits, qui auraient été au nombre de quatre cent cinquante-trois, étaient dans le style d'Aristote, et traitaient de philosophie, d'éthique et de musique. La tendance à l'empirisme de sa pensée apparaît dans sa théorie que l'âme est reliée au corps comme l'harmonie aux éléments d'un instrument de musique. Nous ne savons pas par quelle raisonnement il a pu bâtir cette théorie.

 

 

 

 

►-350 Construction du mausolée d'Halicarnasse. Le Mausolée d'Halicarnasse est le tombeau du roi de Carie (Asie mineure) Mausole (mort en 353 av. J.-C.). C'était la cinquième des sept merveilles du monde. Le monument était admiré dès l'Antiquité pour ses dimensions et sa décoration, si bien qu'on appelle "mausolée" tout tombeau de grande dimension, par exemple le mausolée de l'empereur Hadrien, actuel château Saint-Ange.

 

 

 

 

► -349 Défaite gauloise dans le Pontine face à Camille (dictateur de Rome). Camille (Marcus Furius Camillus), général et homme d'État romain, né vers 446 av. J.-C., d'une famille patricienne, il est mort en 365 av. J.-C.. En 398-397, Camille est des hommes appelés à relever les commandants du siège infructueux de Veies. Il s'y fait remarquer en écrasant les habitants de Faléries et de Capène, alliés des Veiens, ce qui lui vaut la dictature en 396. Après la prise de la ville, Camille célébre son triomphe, puis part faire le siège de Faléries. Parce qu'il faillit à la promesse de verser à la cité dix pour cent du butin, Camille devient bientôt impopulaire à Rome. Il choisit donc l'exil.

 

 

En 390 avant J.C., la victoire des Gaulois à la bataille de l'allia l'amène à prendre la direction des Ardéates et à marcher contre l'ennemi. Nommé dictateur pour la deuxième fois dans des circonstances rocambolesques, Camille arrive à la tête de ses troupes dans Rome au moment où Brennus, le chef gaulois, exigea des Romains réfugiés au Capitole qu'ils leur versent une somme d'or déterminée par une balance sur le contrepoids duquel il vient de poser son épée (Vae Victis !). Camille lui répondit que "les Romains ont appris de leurs pères à sauver la patrie par le fer, non par l'or", et l'oblige à la bataille, lors de laquelle les Gaulois sont vaincus.

 

 

 

► -347 mort de Platon.

 

 

 

► -345 en Égypte - Artaxerxès III reconquiert l'Égypte. Nectanébo II, dernier pharaon de la XXXe dynastie, se réfugie en Haute-Égypte, puis en Nubie. XXXIe dynastie égyptienne, certains égyptologues donnent le nom de XXXIe dynastie à la période de l'histoire de l'Égypte durant laquelle elle devint pour la seconde fois une satrape, c'est à dire une province de l'empire perse. Il désigne également la lignée d'empereur qui gouvernèrent durant cette période (aussi connu sous le nom de seconde dynastie Achéménide).

 

 

Cette période s'étend de -341 à -332. C'est Artaxerxès III et ses armées qui mirent fin au règne de Nectanébo II, dernier roi de la XXXe dynastie en -341 et dernier souverain autochtone de l'Égypte. Alexandre le Grand mettra fin à cette dynastie en combattant les perses dirigés par Darius III. Il ouvra ainsi la voie à la période macédonienne. Artaxerxès III Ochos est un roi de Perse de la dynastie des Achéménides, mort en -338. Il est le quatrième fils d'Artaxerxès II Mnémon et parvient au pouvoir en -358, à la mort de son père, après le décès dramatique de ses frères aînés.

 

 

L'une de ses premières actions est d'ailleurs de faire tuer tous ses frères survivants afin de s'assurer la totalité du pouvoir. Ce souverain énergique et impitoyable va restaurer provisoirement la puissance de l'empire achéménide passablement amenuisée sous le long règne de son père. Dans un premier temps, de -358 à -350 environ, il mate la rebellion des divers satrapes d'Asie Mineure qui s'étaient taillé des principautés quasi-indépendantes à partir de -365. Ainsi en -354 ses troupes battent les deux mercenaires Grecs Mentor et Memnon de Rhodes et chassent le satrape Artabaze en Macédoine. Il échoue une première fois contre l'Égypte et le pharaon Nectanébo II en -351.

 

 

Cet échec entraine une révolte de Chypre, la Phénicie mais qui échoue du fait de la trahison du roi de Sidon. En -343 il lance une nouvelle offensive contre Nectanébo avec l'aide de Mentor de Rhodes qui maintenant combat pour le souverain perse depuis -346). Nectanébo, malgré l'aide de mercenaires grecs, est battu et doit se réfugier en Haute-Égypte ou il résiste encore deux ans. Adversaire attentif et inquiet des progrès de la Macédoine il aide Périnthe et Byzance assiégées par Philippe II de Macédoine et fait alliance avec Athènes. Mais en -338, il est assassiné par son ministre, l'eunuque égyptien Bagoas, qui le remplace provisoirement par Arsès puis par Darius III, ce qui plonge l'empire dans une grave crise laquelle détruit les aspects positifs du règne d'Artaxerxès III. Arsès est un souverain de la dynastie des Achéménides.

 

 

 

 

►-343 Début de la première guerre Samnite (jusqu'en -340). Samnites étaient un des peuples "Sabelliens" qui habitaient l'Apennin central et se trouvaient à l'étroit dans leurs montagnes pauvres. Leur confédération solide constituait une redoutable force militaire, appuyée par un excellent armement que les Romains adoptèrent en partie (Javelots, bouclier long). Dans les guerres Samnites, les Romains essayèrent toujours de contourner le territoire Samnite tandis que les Samnites essayaient de trouver des alliés sur d'autres fronts.

 

 

Sabellien ancien peuple de l'Apennin issues des Sabins. Les Apennins (ou l'Apennin) sont une chaîne montagneuse qui parcourt sur 1000 km l'Italie du nord au sud. Les guerres Samnites mettent aux prises deux puissances montantes de l'Italie, les Romains, maîtres du Latium, et les montagnards Samnites, qui cherchent à étendre leur territoire sur la riche Campanie et les villes grecques de la côte comme Naples. En 354, un traité passé entre Rome et la confédération Samnite délimite les zones d'influence respective et prévoit une coopération en cas d'agression extérieure, ce qui pourrait être le cas avec les incursions gauloises ces années-là.

 

 

Première guerre samnite, déclenchant la première guerre Samnite les Romains interviennent en -343 pour protéger leur alliée Capoue menacée par les Samnites. et qui, selon les historiens romains, s'est mise sous la protection de Rome. Les Samnites sont vaincus en -341 par le tribun militaire Decius Mus. Mais Rome ne peut exploiter son succès et doit se replier à cause du soulèvement des Latins, qui menacent directement Rome. Cette guerre eut aussi pour conséquence l'établissement de liens privilégiés avec Capoue, qui devient alliée de Rome. La paix dure 14 ans, pendant lesquels les Romains matent la révolte de la Ligue latine et se débarrassent du péril gaulois. Ils fondent des colonies en territoire Samnite, dont Cales en 337 et Fregellae en -328 dans la région de la moyenne vallée du Liris qui contrôle le passage entre le Latium et la Campanie.

 

 

 

► -343 à -332 - en Égypte - Deuxième domination perse. Alexandre y met un terme en remportant ses victoires du Granique et d'Issos sur le souverain achéménide Darius III et en réalisant la conquête de l'Égypte. Darius III ou Codoman (-380- -330), roi de Perse de -336 à sa mort en juillet -330. Il est membre d'une branche collatérale de la famille des Achéménides, fils d'Arsame, petit-fils d'Ostanès lui même fils de Darius II et frère d'Artaxerxès II.

 

 

Il accède au trône à la suite des crimes de l'eunuque Bagoas qui assassine en -338 Artaxerxès III puis le fils ce celui-ci, Arsès en -336. Il envisage rapidement un sort identique pour Darius III, sans doute moins docile que prévu, mais celui-ci anticipe son empoisonnement en faisant boire à Bagoas la coupe fatale que celui-ci lui destinait. Darius imposa la domination perse et intégra la Phénicie dans la cinquième satrapie mais son règne est essentiellement marqué par la lutte contre Alexandre le Grand qui envahit la Perse en -334.

 

 

Darius est battu au Granique en -334 puis à Issos en -333 enfin à Arbèles en -331. Il prend la fuite vers les montagnes de Médie mais il est assassiné par le satrape Bessos qui se proclame roi à sa place en juillet -330. Il est enseveli avec d'immenses honneurs par Alexandre, dans la nécropole royale de Pasargades - celui-ci se considère en effet comme son légitime successeur et épouse sa fille Statira. Les Achéménides sont la première dynastie royale de Perse. Ils tirent leur nom du héros légendaire Achéménès (en perse Hakhamanish), le fondateur. C'est à cette famille qu'appartenaient Cyrus, Cambyse et Darius. La dynastie s'éteignit en -330 avec les conquêtes d'Alexandre le Grand.

 

 

 

 

► -343 Aristote est chargé de l'éducation d'Alexandre le Grand. Philippe II de Macédoine confie au philosophe Aristote l'éducation de son fils. Ce dernier accepte et s'attendrit pour le futur empereur. Cette mission lui portera préjudice à la mort d'Alexandre. Il sera en effet accusé d'être favorable aux Macédoniens et contraint de quitter Athènes pour Chalcis.

 

 

 

 

► -342 Interdiction de cumul de magistrature la même année et d'une même magistrature à moins de dix ans d'intervalle.

 

 

 

 

► -341 à -270 - naissance et mort de Épicure. Philosophe grec. Disciple de Démocrite, Épicure a prolongé sa pensée matérialiste atomiste qu'il a diffusé dans son école, 'Le jardin'. De son oeuvre, immense et très vaste, il ne reste que trois 'Lettres'. Si, aujourd'hui, être épicurien signifie jouir des plaisirs des sens sans limite, c'est que la pensée d'Épicure a été largement transformée.

 

 

En effet, Épicure a défendu, comme clef du bonheur, une vie austère et simple, la patience face à la douleur et l'acceptation de la mort. L'homme doit, de plus, à la différence de Socrate ou Platon, se détourner de la vie publique et combattre les mauvais désirs que sont ceux du pouvoir, de la gloire et de la richesse. Épicure est la grande figure du matérialisme antique. De son oeuvre dont la tradition nous dit qu'elle comportait au moins 300 volumes ne nous sont malheureusement parvenu que trois lettres et quelques maximes.

 

 

Heureusement, Épicure eut un brillant disciple, Lucrèce, qui constitue notre principale source de l'épicurisme. Épicure s'oppose à la fois à l'idéalisme platonicien et à la théorie aristotélicienne de la substance. Il s'inspire surtout de l'atomisme de Démocrite pour fonder son matérialisme. Selon Démocrite la réalité est composée d'atomes, fragments de matière insécables, et de vide. L'épicurisme, doctrine philosophique d'Épicure et de ses disciples, datant de l'Antiquité et en concurrence avec l'autre grande pensée de l'époque, le stoïcisme, est axée sur la recherche d'un bonheur et d'une sagesse austère dont le but ultime est l'atteinte de l'ataraxie.

 

 

C'est une doctrine matérialiste et atomiste. Son héritage a été revendiqué par le matérialisme moderne (Marx notamment). L'épicurisme professe que pour éviter la souffrance il faut éviter les sources de plaisir qui ne sont ni naturelles ni nécessaires. Le matérialisme, désigne un ensemble de doctrines philosophiques qui, rejetant l'existence d'un principe spirituel, ramène toute réalité à la matière et à ses modifications. La philosophie classique a longtemps réduit le matérialisme des philosophes de l'Antiquité à des questions de physique sur la continuité de la matière (y a-t-il des grains de matière ? les atomes évoluent-ils dans le vide ? etc.).

 

 

Toutefois, en consultant Diogène Laërce, on constate que les ouvrages écrits par les penseurs matérialistes de l'Antiquité sont pour la plupart des ouvrages d'éthique. Ainsi, dès l'Antiquité, les matérialistes prônent l'utilisation de la matière et du réel comme base fondamentale pour expliquer les phénomènes, philosopher et produire le savoir. Pour les matérialistes, il n'y a que de la matière et le fonctionnement du monde ne peut être compris qu'en partant de ce qui est observable ou le sera. C'est donc le principe fondamental du développement des connaissances en sciences (au sens large) que l'on retrouve au coeur du matérialisme.

 

 

En cela, l'opposition est radicale avec Parménide, Platon, Aristote, les stoïciens, puis les pères de l'église chrétienne, pour lesquels le monde véritable et parfait, existe en dehors de toute matière et de toute réalité observable. La vérité du monde ne peut être atteinte que par la pensée, la réalité du monde et sa matière n'étant qu'une représentation et une approximation imparfaite de la vérité. L'atomisme est une théorie philosophique proposant une conception d'un univers composé de matière et de vide. Selon les atomistes, les atomes composant l'univers sont tous de même substance et ne diffèrent les uns des autres que par leurs formes et leurs positions. Leucippe et Démocrite sont les inventeurs de l'atomisme, doctrine plus tard reprise par Épicure, puis par Lucrèce.

 

 

 

 

► -340 Début de la guerre Latine. Début d'un soulèvement infructueux des Latins contre Rome (fin en -338). La cité de Capoue participe à ce soulèvement. Les Guerres Latines (-340 à -338) opposèrent la République romaine à ses voisins, les peuples latins de la péninsule italienne. Elles se terminèrent par la victoire romaine, la dissolution de la Ligue Latine, et l'incorporation de ses territoires dans la sphère d'influence romaine. À cette occasion les latins obtinrent des droits partiels et différents niveaux de citoyenneté.

 

 

 

 

► -340 Philippe II de Macédoine de Macédoine assiège Byzance et confie la régence à son fils Alexandre le Grand âgé de 16 ans. Philippe met le siège devant Périnthe au printemps et intervient en Chersonèse de Thrace. Périnthe reçoit des renforts de Byzance et l'aide des satrapes perses voisins. Siège de Byzance par Philippe. Il s'empare de 230 vaisseaux de la flotte marchande athénienne chargés du blé de Scythie grâce à une imprudence du stratège athénien Charès (violation de la paix de Philocrate). Guerre entre Athènes et Philippe.

 

 

 

 

► -340 Aristote fonde le Lycée. Le philosophe rejoint Athènes après avoir accompli sa mission de précepteur auprès d'Alexandre le Grand. Il fonde le Lycée dès son retour et y accueille de nombreux disciples, appelés "péripatéticiens". Il y exposera ses théories sur les sciences et la logique ainsi que sur la métaphysique qu'il a lui-même fondée. Lors de la fermeture du Lycée, les oeuvres d'Aristote seront dispersées mais des notes de cours atteindront le troisième millénaire.

 

 

 

 

► -339 en Grèce - Les troupes de Philippe II de Macédoine stationnées à Élatée menacent Athènes.

 

 

 

 

► -338 Annexion du Latium mettant fin à la guerre Latine. La cité de Capoue est soumise par les Romains. Prise d'Antium, capitale des Volsques. La révolte des Latins et des Volsques est matée par Rome. La Ligue Latine est dissoute pour ne plus survivre que sous la forme religieuse des féries du mont Albain. Toute fédération ultérieure est interdite aux villes du Latium. La communauté des droits civils (mariage et propriété) leur est refusée.

 

 

Cumes et le Latium reconnaissent la prépondérance romaine. Aricia, Lanuvinium, Novemtum, Pedum sont annexées par Rome qui leur confère le droit de cité inférieur (civitas sine suffragio) et une large autonomie. Elle signe des traités d'alliance sur un pied d'inégalité avec Tibur, Préneste et Cora, en leur enlevant une partie de leur territoire. Signia, Norba, Cirtei et Setia conservent leur statut antérieur. Les colonies nouvelles ou renforcées d'Antium (-338) et de Terracine (Anxur, -329) reçoivent la mission permanente de surveiller et de contenir les vaincus.

 

 

 

 

►-338 Lois Publiliae Philonis, rendant souveraines les décisions des comices. Les Comices, dans la Rome antique, le peuple romain est assemblé selon différents cadres, qui diffèrent selon les occasions. Ces assemblées du peuple sont appelées comices et sont au nombre de trois : les Comices curiates; les Comices centuriates; les Comices tributes. Ces trois assemblées rassemblent les mêmes citoyens, mais répartis d'une façon différente, ce qui peut modifier sensiblement le résultat du vote. Les votes à Rome ont toujours lieu de la même façon. Ils sont oraux, publics ; ils répondent par oui ou non à une question posée.

 

 

 

 

► -338 en Grèce - Victoire de Philippe II de Macédoine contre Athènes à Chéronée. Philippe II de Macédoine défait les armées alliées d'Athènes et de Thèbes à la bataille de Chéronée. Les Athéniens comptent 1000 morts et 2000 prisonniers, les Thébains plus de 2000 morts. Thèbes se rend et la Ligue béotienne est dissoute. La bataille de Chéronée, en 338 av. J.-C., est une victoire de Philippe II de Macédoine sur une coalition de cités grecques menée par Athènes.

 

 

 

 

► -337 en Grèce - Formation de la ligue de Corinthe. Philippe II de Macédoine déclare la guerre à la Perse. Philippe II convoque un congrès panhellénique à Corinthe qui déclare la guerre à la Perse. Il impose son hégémonie en Grèce. La paix est établie entre les cités grecques qui conservent leur autonomie et leur système sociopolitique. Alliées à Philippe, elles doivent lui fournir hoplites et vaisseaux pour lutter contre les Barbares. Leur pouvoir devient cependant local et limité.

 

 

 

► -336 Cauis Marcius Rutilus est le premier plébéien à accéder à la Censure (fonction de censeur).

 

 

 

► -336 Quintus Publilius Philo est le premier plébéien à devenir préteur. Les préteurs sont des magistrats de la Rome antique. À l'origine il n'y avait qu'un seul préteur, le préteur urbain (praetor urbanus) auquel s'ajoutera le préteur pérégrins (en charge des étrangers, peregrini). Sous Sylla le nombre s'élevera à 8 et à 16 sous César. Les préteurs sont en charges des questions judiciaires: rendant ou faisant rendre la justice. À défaut de consuls les préteurs peuvent les suppléer - avant la création des consuls suffectes - on parle alors de préteurs consulaires. Sortis de charges les préteurs deviennent éligibles pour une propréture. Le lieu où le préteur exerce sa fonction est appelé prétoire et a donné leur nom à la garde prétorienne et à la fonction de préfet du prétoire.

 

 

 

 

► -336 en Grèce - Assassinat de Philippe II de Macédoine au théâtre d'Aigai, en Macédoine, par Pausanias, un officier macédonien, lors des noces de sa fille Kléopatra avec Alexandre, roi d'Épire. Son fils Alexandre III (Alexandre le Grand) est nommé général de tous les Grecs (sauf Sparte) aux Jeux Isthmiques.

 

 

 

► -336 Alexandre le Grand devient roi de Macédoine. A la mort de son père, Alexandre est proclamé roi par l'armée. Agé de vingt ans, Alexandre reprend à son compte le combat débuté par son père contre l'Empire perse. Il assoie également son autorité dans le royaume en tuant ses rivaux et en écrasant le soulèvement de la ville de Thèbes.

 

 

Début du règne d'Alexandre le Grand, roi de Macédoine (fin en 323 av. J.-C.) Alexandre élimine tous ses opposants macédoniens : Il fait assassiner en -335 son cousin, Amyntas IV, renversé en 359 ou 357 av. J.-C. par son père Philippe II de Macédoine, afin d'éviter un compétiteur. Les princes de la famille royale sont assassinés. Attale (proche de Philippe II de Macédoine), accusé de trahison, est tué sur ordre d'Alexandre. Olympias (mère d'Alexandre) fait égorger Cléopâtre et son nouveau-né, fils de Philippe II de Macédoine.

 

 

 

 

► -336 à -323 - Empire d'Alexandre le Grand. Roi de Macédoine (-336- -323 av. J.-C.). Alexandre le Grand, maître de la Grèce, de l'Égypte et de l'Asie, est l'un des personnages les plus illustres de l'histoire universelle. Ses exploits, évoqués par la Bible et le Coran, sa gloire entretenue et célébrée en Orient comme en Occident en font un héros et une figure de légende.

 

 

Fils d'Olympias, princesse d'Épire, et de Philippe II de Macédoine, Alexandre le Grand reçoit une éducation princière et a pour précepteur Aristote. Adolescent, il donne toute la mesure de son talent militaire en assumant, en -340, la régence du royaume macédonien et en s'illustrant dans la guerre contre les Thébains (bataille de Chéronée en -338). Roi de Macédoine à vingt ans, il consolide les frontières du royaume, pousse jusqu'au Danube, soumet les Thraces et neutralise les Illyriens.

 

 

En Grèce, il impose sa loi aux cités d'Athènes et de Thèbes et, en -335, reforme à son profit la ligue de Corinthe. La progression en territoires perses. Commence alors pour Alexandre une longue aventure qui, en un peu plus d'une décennie, va le mener sur les bords de l'Indus et de l'Oxus. Reprenant le projet formé par son père d'une "guerre de représailles" contre les Perses, il franchit l'Hellespont et débarque en Troade avec 30 000 fantassins et 5000 cavaliers.

 

 

Des succès rapides lui permettent de libérer les cités grecques et de triompher des soldats du Grand Roi des Perses, Darius (bataille du Granique, juin -334). Depuis la cité de Gordion - où il tranche le légendaire noeud gordien, geste qui lui promet la possession de l'empire d'Asie -, Alexandre progresse à l'intérieur des territoires perses. En automne -333, il occupe les villes côtières de Syrie et de Phénicie. La "libération" de l'Égypte. La prise de Gaza lui ouvre la voie de l'Égypte, où il pénètre en décembre -332.

 

 

Le pays des pharaons l'accueille en libérateur; en retour, Alexandre multiplie les gestes politiques: sacrifices au dieu Apis, pèlerinage au sanctuaire d'Amon, à Siouah, où les prêtres lui confèrent le titre de "fils d'Amon". En janvier -331, il fonde sa première ville coloniale, Alexandrie, qui va devenir pendant des siècles un brillant centre de l'hellénisme. D'Égypte, Alexandre gagne ensuite la Mésopotamie, où il triomphe définitivement de Darius dans la plaine de Gaugamèles (octobre -331). Le roi de l'Asie. Après les prises de Babylone, Suse, Persépolis, Pasargades et Ecbatane, il est consacré roi d'Asie et héritier des Achéménides.

 

 

La "pacification" de l'Asie centrale, qui nécessite près de trois ans (-329- -327), s'étend à l'Hyrcanie, l'Arie, l'Arachosie, la Bactriane, la Sogdiane et porte Alexandre jusqu'aux "bornes de Bacchus", limites septentrionales de l'oikoumenê (terme grec qui désignait l'ensemble des terres habitées, et, dans ce cas précis, le Caucase). Le long de sa route, le conquérant crée de nombreuses Alexandries dont certaines portent aujourd'hui les noms de Harat, Kandahar, Samarkand. En -327, l'aventure se poursuit au-delà des passes de l'Hindou Kouch.

 

Dévalant dans la plaine, Alexandre traverse l'Indus en -326 et, au terme d'une bataille contre l'armée du roi indien Paurava, occupe la région du Pendjab, où il crée les colonies grecques de Nicée et de Bucéphalie. Le retour, en juillet -326, se fait le long de la vallée de l'Indus. Arrivée à Pattala en -325, l'armée se scinde en trois fractions: l'amiral Néarque rentre par mer à travers le golfe Persique; Cratère ramène une deuxième partie des troupes par les passes du Bolan; Alexandre emprunte les déserts de Carmanie et de Gédrosie.

 

 

 

 

► -336 en Grèce - Époque hellénistique (-336 à -31), (se dit de la période de la civilisation grecque allant de la conquête d'Alexandre à la conquête romaine). Époque hellénistique, si l'on excepte les figures d'Alexandre le Grand et de Cléopâtre, est relativement méconnue. Elle est souvent considérée comme une période de transition, parfois même de déclin ou de décadence, entre l'éclat de l'époque classique grecque et la puissance de l'Empire romain.

 

Cependant la splendeur des villes, telles Alexandrie, Antioche, Pergame, l'importance des échanges économiques, des métissages culturels, le rôle dominant de la langue grecque et sa diffusion vont profondément modifier le visage du Moyen-Orient antique y compris plus tard sous la domination romaine. La disparition du royaume lagide d'Égypte en 30 av. J.-C., avec le suicide de sa dernière souveraine Cléopâtre, marque l'achèvement de la conquête par Rome du monde méditerranéen et clôt la période hellénistique.

 

 

 

 

► -335  Fondation d'Ostie (port de commerce romain). Ostie, en italien Ostia ou Ostia Antica (du latin signifiant bouches), est une ancienne ville d'Italie, dans le Latium, située à l'embouchure du Tibre, à 35 km au sud-ouest de Rome. Ancien évêché, elle était réputée pour ses marais salants et pour son port, qui accueillait les cargaisons de céréales, d'huile, de vin et de garum en provenance de tout le monde romain, et notamment des provinces de Sicile, d'Égypte, d'Afrique ou de Sardaigne. Sa situation était d'autant plus avantageuse qu'à l'inverse des autres fleuves méditerranéens, le Tibre bénéficiait d'une régularité étonnante lui permettant d'être navigable toute l'année.

 

 

 

 

► -335 en Grèce - Prise et destruction de Thèbes par Alexandre le Grand. Les exilés thébains rentrent dans leur cité, rétablissent la démocratie et assiègent la garnison macédonienne de la Cadmée. Athènes et un certain nombre de Péloponnésiens soutiennent la révolte thébaine. Alexandre, alerté, entre en Béotie. Thèbes, isolée, résiste, puis est prise. Alexandre remet le sort de la ville au Conseil de la ligue de Corinthe.

 

 

La ville est rasée, sa population massacrée ou réduite en esclavage. Athènes se prépare à soutenir un siège et envoie une ambassade. Alexandre exige qu'on lui livre dix stratèges et orateurs antimacédoniens (dont Charidème, Lycurgue, Hypéride et Démosthène). A l'assemblée, Phocion demande aux hommes réclamés par Alexandre de se sacrifier. Sa suggestion est accueillie par des huées (fable des moutons qui livrent leurs chiens au loups, de Démosthène). Démade finit par obtenir d'Alexandre de se contenter de l'exil de Charidème (qui part servir les Perses) et de vagues engagements.

 

 

 

 

► -335 à -264 - naissance et mort de Zénon de Citium. Philosophe, fondateur du stoïcisme. Zénon montre dès sa jeunesse un goût pour la philosophie. Son père lui achète, au cours de ses voyages, des traités socratiques. Il vient à Athènes en -312, et devient l'élève de Cratès de Thèbes, un cynique, de Stilpon, un mégarique, de Xénocrate et de Diodore Cronos. Après avoir étudié différents systèmes philosophiques, vers l'âge de 40 ans (300 av. J.-C.), il décide de fonder sa propre école qu'il installe au Pécile, le "portique peint". D'où le nom qu'on donne ensuite à ses disciples, les stoïciens (le portique).

 

 

Zénon est également le premier anarchiste utopique de l'ancienne Grèce et aussi un précurseur important de l'anarchisme que nous connaissons aujourd'hui. Le stoïcisme est une école philosophique de l'Antiquité fondée par Zénon de Kition. C'est l'une des principales philosophies de la période hellénistique, avec l'épicurisme et le scepticisme, philosophie rationaliste qui se rattache notamment à Héraclite (idée d'un logos universel), au cynisme (Zénon de Kition fut élève d'un philosophe cynique), et qui reprend certains aspects de la pensée d'Aristote.

 

 

On peut résumer cette doctrine à l'idée qu'il faut vivre en accord avec la nature et la raison pour atteindre la sagesse et le bonheur. La philosophie stoïcienne est un tout cohérent : c'est une philosophie de la totalité qui se veut consciemment systématique, ce qui est l'une des grandes originalités de cette doctrine. Elle procède à des divisions du discours philosophique, divisions qui servent à l'exposé de la doctrine, et à son enseignement. Il apparaît donc naturel de suivre ces divisions dans cet article. Comme les autres philosophes hellénistiques, les Stoïciens considèrent que la fin de la philosophie est éthique : pour eux, il faut "vivre en accord avec la nature".

 

 

 

 

► -335 construction du théâtre d'Épidaure. Le théâtre d'Épidaure est un théâtre antique d'Argolide, édifié au IVe siècle av. J.-C. pour accueillir les Asclépéia, concours en l'honneur du dieu médecin Asclépios. Il est le modèle de nombreux théâtres grecs. Dès le début du Ve siècle av. J.-C., une fête panhellénique avait lieu tous les quatre ans à Épidaure, au sanctuaire d'Asclépios, les Asclépéia, qui combinait épreuves gymniques et musicales.

 

 

Le théâtre est conçu par l'architecte Polyclète le Jeune qui le place à 500 mètres au sud-est du sanctuaire d'Asclépios, sur un site qui permet d'adosser le koilon (ensemble des gradins) à flanc de colline. Les travaux débutent vers 330 av. J.-C. L'acoustique du théâtre d'Épidaure est exceptionnelle, elle permet aux derniers spectateurs en haut des gradins d'entendre distinctement des acteurs parlant à voix basse. Des représentations y ont encore lieu aujourd'hui. L'édifice est devenu le symbole du théâtre grec antique.

 

 

 

 

► -334 Printemps : Alexandre le Grand laisse la régence de Macédoine à Antipater et part de Pella à la conquête de l'Asie à la tête d'une puissante armée (30 000 soldats, 4500 cavaliers et 150 navires). Il laisse à Antipater 12000 fantassins et 1500 cavaliers pour contrôler son empire européen.

 

 

 

 

► -334 Mai : Alexandre le Grand traverse l'Hellespont, débarque en Troade ou il bat Darius III à la bataille du Granique (mai ou juin). Il s'empare des deux capitales satrapiques de Daskyleion et de Sardes et de leurs richesses, puis soumet les cités ioniennes (prise de Milet et siège d'Halicarnasse). L'Hellespont est l'ancien nom du détroit des Dardanelles qui relie la mer Égée au nord-est à la Propontide (mer de Marmara) et sépare l'Europe de l'Asie mineure.

 

 

 

 

►-333  Alexandre le Grand défait le roi perse Darius III Codoman à la bataille d'Issos. Darius III rassemble une immense armée à Babylone (100 000 hommes) et attend Alexandre en Syrie du Nord dans la plaine de Sochi. Ayant appris qu'Alexandre est engagé dans les défilés côtiers de Cilicie, il emprunte les défilés de l'Amanus qui mènent en Cilicie pour le prendre à revers. Alexandre, coupé de ses bases, rebrousse chemin et rencontre les Perses près d'Issos, sur le fleuve Pinaros. Vainqueur, il occupe la Syrie, la Phénicie, et met le siège devant Tyr (-332). Bataille d'Issos, lors de la bataille d'Issos en 333 av. J.-C. les hommes d'Alexandre le Grand de Macédoine obtinrent une victoire décisive sur l'armée commandée par Darius III de Perse.

 

 

 

 

► -332 à -166 - Conquête du pays d'Israël par Alexandre le Grand. Janvier à septembre : Siège de Tyr par Alexandre le Grand qui s'empare de la ville qui est rasée et dont les habitants sont vendus. Alexandre prend possession de la Judée et de la Samarie. Pendant le siège de Tyr, le gouverneur de Samarie, Sanballât III, présente sa soumission à Alexandre. Il obtient la permission de construire un temple sur le mont Garizim en faveur de son gendre Manassé, frère du grand-prêtre juif de Jérusalem Yaddoua.

 

 

En retour, 8000 Samaritains s'engagent dans l'armée macédonienne qui se dirige vers l'Égypte. En Judée, selon Flavius Josèphe, le grand-prêtre Yaddoua aurait rencontré Alexandre. Alexandre constitue une puissante flotte et l'amiral macédonien Amphotéros triomphe des Perses en mer Égée et reprend le contrôle de Chio et des cités de Lesbos. Antigone le Borgne, satrape macédonien installé par Alexandre en Phrygie, parvient à bloquer une contre-offensive perse en Anatolie centrale. Novembre/décembre : Siège et prise de Gaza par Alexandre (blessé deux fois) qui se dirige ensuite vers l'Égypte. Il laisse la direction de la Syrie-Palestine à son général Parménion. Il entre en Égypte en hiver où il est accueilli en libérateur.

 

 

 

 

► -332 Prise de Gaza par Alexandre ; la Phénicie passe sous son contrôle. L'entrée d'Alexandre le Grand en Égypte. Alexandre le Grand pénètre en Égypte avec ses troupes. Il libère le pays de la domination perse puis se fait couronner Pharaon au temple d'Amon. Le pays passe ainsi sous la tutelle macédonienne. Le nouveau roi réalisera les plans et l'édification de la ville d'Alexandrie ainsi que de son remarquable phare. Il poursuivra ensuite sa conquête et mourra à Babylone en 323 avant J.-C. sans n'avoir jamais remis les pieds en Égypte.

 

 

 

 

► -332  Alexandre le Grand, après avoir vaincu les Perses, fait la conquête du royaume de Judée, puis de l'Égypte où il entre en décembre. Après la victoire d'Issos, la satrapie d'Égypte se rallie sans combattre au conquérant macédonien, qui garde l'organisation administrative de la province perse, à la tête de laquelle il nomme un gouverneur. Alexandre se présente en Égypte comme un vrai Pharaon, se faisant même reconnaître comme fils d'Amon par l'oracle de l'oasis de Siwa (Siouah). Ses successeurs, Philippe Arrhidée et Alexandre Aigos adopteront la même attitude.

 

 

 

 

► -331 en Grèce - Victoire grecque sur les Perses à Tyr. Alexandre le Grand, roi de Macédoine, quitte l'Égypte et gagne la ville de Tyr conquise un an plus tôt. Il y reçoit une délégation d'Athènes qui implore et obtient la libération des prisonniers athéniens qui avaient combattu dans les rangs perses lors de la bataille du Granique.

 

 

 

► -331 1er octobre : Victoire d'Alexandre le Grand à Gaugamèles. Le roi de Macédoine bat le roi de Perse, Darius III, en Mésopotamie. Agé de 25 ans à peine, Alexandre le Grand a déjà vaincu les Perses par deux fois. Cette troisième victoire lui permet d'asseoir son pouvoir sur le Proche-Orient et l'Égypte. Après cette défaite définitive, Darius III, dit "le Roi des Rois" s'enfuit dans les montagnes tandis que son vainqueur entre à Persépolis et Ecbatane.

 

Alexandre s'empare des trésors de la dynastie achéménide et se fait proclamer roi d'Asie. La bataille de Gaugamèles est un affrontement décisif entre les armées d'Alexandre et celles de Darius III. Elle est souvent nommée bataille d'Arbèles, compte tenu de son lieu de déroulement. Cette bataille eut en effet lieu près d'Erbil à 77 kilomètres à l'est de Mossoul dans le nord de l'Irak actuel. La Macédoine a vaincu la Perse avec cette bataille le 1er octobre 331 av. J.-C..

 

 

 

► -331 en Égypte - Alexandre le Grand fonde Alexandrie puis va consulter l'oracle d'Amon à Siwah où il se fait reconnaître comme le fils du dieu et donc comme le maître de l'Égypte. L'administration du pays est confiée au Grec Cléomène de Naucratis.

 

 

 

► -330  en Grèce - Mai. Prise et incendie de Persépolis par Alexandre. Défaite de Darius III devant Alexandre le Grand qui incendie Persépolis, selon la légende pour plaire à sa maîtresse Thaïs et pour venger la destruction de l'Acropole en 480 av. J.-C.

 

 

 

► -330 en Grèce - Juillet. Assassinat de Darius III. Darius III, en fuite, est assassiné par Bessus, le satrape de Bactriane et de Sogdiane à Hécatompylos. Bessus prend le titre de Grand Roi. Alexandre célèbre des funérailles royales à Darius et déclare qu'il continue la guerre pour le venger.

 

 

 

► -327 Début de la seconde Guerre Samnite (jusqu'en -304). Deuxième guerre samnite (-327 à -304), la fondation de Fregellae provoque une réaction hostile immédiate des Samnites. Le conflit durera 40 ans, la deuxième et troisième guerre samnite. Cette guerre permit aux Romains d'assurer sa domination sur toute l'Italie centrale. Comme à leur habitude, ils assurèrent leurs nouvelles conquêtes par la construction d'une route stratégique qui reliait Rome à l'Adriatique par l'Apennin central et en fondant de nouvelles colonies sur les nouveaux territoires acquis, à Minturnes, à Sinuessa et à Venusia..

 

 

 

► -327 en Grèce - Campagne d'Alexandre le Grand en Inde (jusqu'en -325). Début de la campagne de l'Inde d'Alexandre le Grand (fin en -325). Partant de Bactriane en été, Alexandre vainc de farouches tribus de montagnards après l'assaut de leur forteresse d'Aornos (Afghanistan). Une partie de son armée franchit la passe de Khyber et prépare un pont de bateau près d'Attok sur l'Indus. Alexandre la rejoint avec l'autre partie des troupes à travers la région montagneuse située au Nord de Kaboul. Il passe l'Indus au début de -326 et s'allie au rajah de Taxila (Bhir).

 

 

 

► -327 mort de Diogène.

 

 

 

► -326 en Grèce - Victoire d'Alexandre le Grand sur l'Hydaspe (Inde) contre Pôros. Alexandre le Grand passe l'Hindu-Kush puis atteint l'Inde au printemps. Il franchi l'Indus sur un pont de bateaux près d'Attok, soumet sans coup férir le roi de Taxila, Omphis (sk. Ambhi). Il franchit l'Hydaspes (Jhelam) puis surprend Porus (Paurava), roi de Panjab, et son armée composée de 30 000 fantassins, 4000 cavaliers, 300 chars et 200 éléphants.

 

 

Il lui laisse son royaume. Il marche jusqu'à l'Hyphasis (Beas) et s'apprête à envahir le royaume des Nanda dans la vallée du Gange. Plutarque mentionne qu'un certain Sandrocottus (Chandragupta Maurya) conseilla à Alexandre à attaquer le dernier Nanda, qui était impopulaire. Mais Alexandre se heurte au refus de son armée d'aller plus loin. En juillet, il repart, après avoir fondé deux colonies sur l'Hydaspes (Alexandrie Nicée près de l'actuelle Karachi et Bucephalia) puis décide de descendre le fleuve avec sa flotte. Durant l'hiver, il est blessé par une flèche et des bruits courent sur sa mort.

 

 

 

 

► -326 Alexandre envahit le Pendjab. Poursuivant sa traversée vers l'Est, Alexandre le Grand atteint l'extrémité de la Perse et envahit le Pendjab. Le roi Poros lui a pourtant opposé une grande résistance, renforcée par des armes peu communes pour les Grecs : les éléphants. Alexandre tentera de continuer vers l'Inde mais l'épuisement de ses hommes l'en empêchera. Ce contact entre la civilisation grecque et le Magadha sera à l'origine d'un empire dirigé par les Séleucides jusqu'au Ier siècle avant J.-C. et de la civilisation Gandhara.

 

 

 

► -325 Expédition de Pythéas de Marseille au delà des colonnes d'Hercule (Gibraltar). Pytheas est un navigateur et explorateur grec de Massilia (la Marseille antique, colonie grecque) qui aurait effectué vers 340 avant J.-C. un voyage dans les mers du nord de l'Europe. Parti avec un seul navire de Massilia, il franchit les colonnes d'Hercule (détroit de Gibraltar), remonta vers le nord en longeant les côtes de la Gaule, accosta en Bretagne (l'actuelle Angleterre), atteignit les îles Orcades et, poussant plus au nord, atteignit un pays nommé Thulé qu'il ne put dépasser.

 

 

Il revint par la mer Baltique en descendant vers les côtes de la Germanie puis retourna à Massilia. Au point le plus septentrional de son périple, la durée de la nuit ne dépassait pas deux heures, ce qui fait situer Thulé aux environs de la Norvège ou de l'Islande. Il reconnut l'influence de la lune sur les marées. Il avait aussi établi à quatorze minutes près la latitude de Marseille à l'aide d'un gnomon. Pendant très longtemps, il fut considéré comme un menteur, un affabulateur. Puis la véracité de son périple fut reconnu, et il est considéré à présent comme un des premiers explorateurs scientifiques.

 

 

 

► -325 Aristote dans son traité des plantes classait les arbres, les arbustes selon leur taille.

 

 

 

► -325 mort de Antisthène.

 

 

 

► -324 en Grèce - Sédition d'Opis (rébellion des vétérans Médoniens). Sédi-tion d'Opis dans l'armée d'Alexandre le Grand contre l'incorporation de recrues perses : Alexandre libère les soldats macédoniens de toute obligation militaire, ce qui provoque des protestations et des quolibets. Alexandre arrête les principaux meneurs et les fait exécuter, reproche aux Macédoniens leur ingratitude, puis se retire dans son palais où il n'admet que des Perses. Les Macédoniens implorent son pardon. Alexandre donne un immense banquet (9000 convives) pour sceller la réconciliation et l'alliance entre les peuples.

 

 

 

 

► -323 - 13 juin Mort d'Alexandre le Grand. Alexandre le Grand, maître de la Grèce, de l'Égypte et de l'Asie, meurt de la fièvre à 33 ans à Babylone. L'Empire qu'il a conquis en une décennie et qui s'étend de la Grèce aux bords de l'Indus, ne lui survivra pas : dès sa mort, il sera partagé entre ses généraux. Le mythe du conquérant Alexandre le Grand sera entretenu par les historiographes orientaux et occidentaux.

 

 

 

 

► -323 Des troubles sanglants éclatent au lendemain de sa mort, mais peu après les généraux macédoniens, les Diadoques, décident de faire une trêve. Ils reconnaissent pour roi Philippe Arrhidée, un frère d'Alexandre presque idiot, et quelques mois plus tard associent à la couronne Alexandre Aigos, fils posthume d'Alexandre et de Roxane. La régence est confiée au général Perdiccas, qui devient vice-roi à Babylone. Les autres Diadoques sont nommés satrapes des provinces de l'empire. Ptolémée prend l'Égypte, Antipater gouverne en Occident, Lysimaque en Thrace, Antigone le Borgne prend une partie de l'Asie mineure. Antigone le Borgne ou Antigonos Monophtalmos, en grec ancien Ἀντίγονος Μονόφθαλμος (384–301), général macédonien, fondateur de la dynastie des Antigonides.

 

 

 

►-323 Antipater reçoit le gouvernement de la Macédoine et Ptolémée l'Égypte. Antipater, (397–319 av. J.-C.), l'un des plus grand généraux de Philippe II de Macédoine, puis de son fils Alexandre le Grand. Pendant qu'Alexandre combat en Orient, il est gouverneur de Macédoine et des États grecs. Il remplit sa mission avec succès étouffant les rébellions de Sparte et de la Thrace. Cependant les intrigues d'Olympias, la mère du roi, entraînent son remplacement par Cratère.

 

 

En 331 av. J.-C., il remporte à Megalopolis, la bataille qui l'opposait au roi de Sparte Agis III, au cours de laquelle celui-ci fut tué. Après la mort d'Alexandre, il reprend la direction de la Macédoine et de la Grèce et doit faire face à un soulèvement d'une ligue de cités grecques, appelé guerre lamiaque (323/322 av. J.-C.). Assiègé en 323 av. J.-C. dans la ville de Lamia il parvient, non sans difficultés, à se dégager et écrase la flotte grecque au printemps de 322 av. J.-C. à Amorgos imposant la paix à Athènes.

 

 

 

 

► -323 à -282 en Égypte - Règne de Ptolémée Ier Sôter - le Sauveur -. Ptolémée Ier, fils de Lagos et l'un des plus proches compagnons d'Alexandre, qui voit reconnaître ses droits sur l'Égypte par les Diadoques lors de l'accord de partage conclu en -321 à Triparadisos. En -321, Ptolémée Ier a détourné le convoi funéraire d'Alexandre pour faire inhumer le conquérant à Memphis. Diadoque veut dire "successeur". c'est-à-dire littéralement, "celui par qui le sceptre est transmis". C'est le nom donné aux généraux successeurs d'Alexandre le Grand, qui se partagèrent son empire à sa mort en -323.

 

 

 

► -323 Guerre lamiaque (fin en -322) : rébellion d'Athènes et de ses alliés Étoliens, soulevés par Hypéride. Antipater est assiégé à Lamia par le général athénien Léostène. Le satrape de Phrygie Léonnat est tué en lui portant secours. La guerre lamiaque est un conflit qui se déclenche en Grèce à la mort d'Alexandre le Grand en juin 323 av. J.-C..

 

Les motifs au déclenchement de ce conflit sont les suivants : un édit d'Alexandre, pris à Suse peu avant sa mort, ordonnait le retour des bannis dans toutes les cités grecques. Cet édit avait été lu par Nicanor de Stagire, l'envoyé du roi aux Jeux Olympiques. Seule Athènes, ainsi que les Étoliens, avait refusé car cela signifiait pour elle de rendre la clérouquie de Samos dont elle avait chassé les habitants. Les Étoliens redoutent d'être contraints de rendre oeniades aux bouches de l'Achéloos dont ils s'étaient emparés vers 330 av. J.-C..

 

 

 

► -322 Victoire des Macédoniens Antipater et Cratère à Armongos et à Crannon sur les Grecs révoltés. Fin de la guerre lamiaque.

 

 

 

► -322 mort d'Aristote.

 

 

 

► -322 mort de Démosthène

 

 

 

►-321 Défaite romaine aux Fourches Caudines contre les Samnites. Les "Fourches caudines" sont le nom d'un passage étroit entre deux montagnes près de Bénévent (Italie) où eut lieu, en 321 avant J.-C., une bataille féroce entre Romains et Samnites, au cours de la deuxième guerre samnite. Les Samnites de Caius Pontius encerclèrent et capturèrent une armée romaine entière de 40 000 hommes. L'armée romaine dut reconnaître qu'elle avait été défaite et passa sous le "joug" des lances des Samnites (fourches tendues à l'horizontale) tout en se tenant recourbé avec les mains ficelées dans le dos. Une des plus grandes hontes de l'histoire de Rome.

 

 

 

► -321  en Grèce - Partage de Triparadisos sur la succession de l'empire macédonien. Partage de Triparadisos : Antipater (Macédoine), Ptolémée Ier (Égypte), Lysimaque (Thrace), Séleucos Ier (Babylonie) et Antigonos Monophtalmos, satrape de Phrygie, se partagent l'empire.

 

 

 

 

► -319 en Grèce - Mort d'Antipater relançant le problème de succession macédonien. En Grèce, Polyperchon succède à Antipater comme régent de l'empire macédonien.

 

 

 

 

► -315 en Égypte - Enquête sur l'Égypte d'Hécatée d'Abdère, rédigée à la demande de Ptolémée Ier. Hécatée d'Abdère, philosophe et historien grec.

 

 

 

 

► -313  On invente le roseau taillé ou Calame pour écrire sur l'argile molle en Égypte. Calame, roseau taillé en pointe dont on peut se servir pour l'écriture sur des tablettes d'argile ou, trempé dans une encre, sur un papier. Il a donné sa forme caractéristique à l'écriture cunéiforme : de petits triangles fruits de l'enfoncement du calame dans l'argile tendre. Il est probable que d'abord utilisé comme instrument de gravure dans l'argile, son utilisation comme plume est postérieure et n'a donné lieu au développement de la plume d'écriture qu'ensuite.

 

 

 

► -312  Censure de Appius Claudius Caecus à Rome.

 

 

 

► -312  Construction de la via Appia. La Voie Appienne (Via Appia) est une voie romaine. C'est la première route à avoir été pavée. Construite par le censeur Appius Claudius Caecus en 312 av. J.-C. elle joignait alors Rome à Capoue, puis elle fut allongée pour rejoindre Brundisium (Brindisi).

 

 

 

► -312 en Égypte - Ptolémée Ier s'empare de Chypre, annexée deux ans plus tard, et de la Syrie, puis il bat à Gaza Démétrios Poliorcète. Démétrios Poliorcète, fils d'un général d'Alexandre le Grand, Antigonos Monophtalmos et roi de Macédoine (-306/-287).

 

 

 

► -311 en Grèce - Cassandre, fils d'Antipater reçoit le gouvernement de la partie européenne de l'empire jusqu'à la majorité d'Alexandre IV. Cassandre, roi de Macédoine (v. 358-297), l'un des diadoques. Cassandre est le fils aîné du général Antipater, qui aida Alexandre le Grand à monter sur le trône de Macédoine après la mort de son père Philippe. À la fin du printemps 324, Alexandre appelle Antipater (régent de Macédoine) à Babylone et le remplace par Cratère.

 

Antipater refuse et envoie Cassandre plaider sa cause. Cassandre arrive à Babylone quelques mois avant la mort de celui-ci en 323. Après la mort d'Alexandre, il est mêlé aux luttes pour le pouvoir entre les diadoques. Allié à Antigone le Borgne et Ptolémée, il vainc Polyperchon, le régent de Macédoine, en 319. Il devient alors maître de toute la Grèce, et s'empare d'Athènes.

 

Il conclut une alliance avec Eurydice, la femme de Philippe III Arrhidée, roi de Macédoine, mais peu après, celle-ci ainsi que son mari, et le frère de Cassandre, sont exécutés par Olympias, mère d'Alexandre. Cassandre engage aussitôt le combat contre elle et en -316, elle est exécutée à son tour. En 310, il fait tuer également Roxane, femme d'Alexandre, et Alexandre IV Aigos, son fils. Lui-même épouse Thessalonica, la demi-soeur d'Alexandre le Grand.

 

 

 

 

► -310 en Grèce - Cassandre fait assassiner Alexandre IV de Macédoine. Alexandre IV de Macédoine, ou Alexandre Aigos, est le fils posthume d'Alexandre le Grand et Roxane, né en 323 et mort en 310. Il est proclamé roi quasiment in utero puisque le compromis de Babylone, le partage des responsabilités successorales sur lequel finissent par s'accorder les généraux d'Alexandre et la phalange, immédiatement après la mort d'Alexandre, en juin 323, prévoit qu'il doit devenir roi conjointement avec son oncle, Philippe III Arrhidée.

 

Pendant les treize années qui suivent, l'enfant-roi est ballotté entre différents Diadoques, qui se disputent sa garde comme un gage sur la royauté macédonienne apportant une légitimité à leurs ambitions politiques. Il est sous la garde d'Olympias en 317, la reine-mère jalouse des intérêts du jeune prince qui en son nom fait assassiner son beau-fils Philippe III et son épouse intrigante Eurydice.

 

Il meurt assassiné en 310 sur ordre de Cassandre : la paix de 311 entre les Diadoques prévoyait en effet que Cassandre ne resterait épimélète du roi – le seul survivant après l'assassinat de Arrhidée – que jusqu'à sa majorité. Cette clause scellait la mort du jeune roi, Cassandre ayant intérêt à le faire disparaître le plus rapidement possible : il n'attend ainsi qu'une année pour passer à l'acte.

 

 

 

► -308  en Égypte - le souverain invite Clitarque, qui a entrepris d'écrire une Histoire d'Alexandre, à venir s'installer à Alexandrie.

 

 

 

► -306  Traité entre Rome et Carthage.

 

 

 

► -306  Épicure ouvre son école du Jardin. Le philosophe Épicure fonde à Athènes l'école du Jardin, où il enseigne ses théories. C'est au coeur de cet institut que naîtra l'épicurisme, l'un des principaux courants philosophiques de l'antiquité, qui fait naître l'hédonisme de l'ascèse. En effet, Epicure prône la limitation des désirs et des plaisirs pour atteindre le vrai plaisir d'exister.

 

Le savoir a également une grande place puisqu'il doit permettre de supprimer les craintes et superstitions. L'Épicurisme, doctrine philosophique d'Épicure et de ses disciples, datant de l'Antiquité et en concurrence avec l'autre grande pensée de l'époque, le stoïcisme, est axée sur la recherche d'un bonheur et d'une sagesse dont le but ultime est l'atteinte de l'ataraxie.

 

 

C'est une doctrine matérialiste et atomiste. Son héritage a été revendiqué par le matérialisme moderne (Marx notamment). L'épicurisme professe que pour éviter la souffrance il faut éviter les sources de plaisir qui ne sont ni naturelles ni nécessaires. L'hédonisme est une doctrine philosophique qui fait du plaisir le but de l'existence. Cependant, tout plaisir n'est pas hédoniste, certains devant être évincés afin d'éviter un déplaisir plus grand à soi ou pour quelqu'un d'autre.

 

Une formule de Nicolas de Chamfort résume en quoi consiste l'idéal hédoniste : "Jouir et faire jouir sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà je crois le fondement de toute morale". L'hédonisme n'est pas qu'une philosophie centrée sur la finalité de sa propre existence; beaucoup de philosophes hédonistes, ou ayant une conception qui s'en rapprochait, ont tenu des postures athées ou agnostiques (Epicure), matérialistes (Démocrite), voire aussi libertaires, anarchistes (Michel Onfray, revendiquant l'anarchie comme la modalité politique de l'hédonisme).

 

 

 

► -306 en Égypte - Cassandre (roi de Macédoine (-358/-297)), Séleucos Ier et Démétrios Poliorcète battent Ptolémée à Salamine de Chypre. Séleucos Ier: ancien général d'Alexandre le Grand, fondateur de la dynastie séleucide, royaume composé de la majeure partie de l'empire d'Alexandre, allant de la Méditerranée à l'Indus.

 

 

 

► -305  En Égypte, début du règne de Ptolémée Ier (fin en -285). Ptolémée fonde la dynastie lagide (du nom de son père Lagos). Elle durera 275 ans. Ptolémée prend le titre de roi d'Égypte en réaction à la décision des différents diadoques de prendre eux-mêmes ce titre. Ptolémée succède à Alexandre le Grand et poursuit son oeuvre en édifiant la célèbre bibliothèque d'Alexandrie.

 

La capitale deviendra alors un véritable centre culturel et intellectuel. Ptolémée est le premier de la dynastie lagide, qui règnera pendant près de trois siècles et s'éteindra avec le règne de Cléopâtre. La dynastie des Ptolémées (ou dynastie ptolémaïque) ou Lagides est une dynastie pharaonique qui naquit à l'effondrement de l'empire d'Alexandre le Grand en 305 avant l'ère chrétienne et qui dura jusqu'à l'an 30 avant l'ère chrétienne, suite au suicide de la dernière représentante de la dynastie, Cléopâtre VII.

 

Cette période de l'histoire égyptienne est nommée "période lagide", du nom du père de Ptolémée Ier (fondateur de cette dynastie), Lagos, un des généraux d'Alexandre qui s'était approprié l'Égypte à la mort de celui-ci. Cette dynastie marqua un renouveau dans la culture égyptienne avec d'un côté une ouverture vers la civilisation grecque et d'un autre côté, la restauration des rites égyptiens ancestraux.

 

 

 

► -304  Traité de paix avec les Samnites.

 

 

 

► -301 en Égypte - La mort d'Antigone le borgne, survenue à la bataille d'Ipsos, à l'issue de la quatrième guerre des Diadoques, brise définitivement l'unité de l'Empire construit par le conquérant macédonien. Antigone, Antigonos, lieutenant d'Alexandre le grand, Apres la mort de ce dernier, il essaya de fonder un empire en Asie.

 

 

 

► -300 à -280 - naissance et mort de Euclide. Mathématicien grec. On ne sait que peu de choses d'Euclide, hormis qu'il vécut à Alexandrie peu avant Archimède et qu'il y fonda l'École de Mathématiques qui rendit la cité antique célèbre. Son oeuvre, 'Les Éléments', rassemble toute la connaissance mathématique de l'époque mais a aussi jeté les bases de la pratique scientifique de la pensée.

 

Connus et diffusés en Occident grâce aux traductions arabes, 'Les Éléments', composés de treize livres, regroupent des propositions à prouver, des problèmes à résoudre, et les définitions d'objets mathématiques, comme la ligne et le point. L'échec des résolutions d'un de ses postulats a donné naissance à la géométrie non-euclidienne. Son influence sur le monde scientifique a été considérable, on a ainsi pu retrouver le style et la structure des treize livres dans 'Principia' de Isaac Newton.

 



09/05/2017
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