MA REGION
Elle se situe entre St Etienne (42) et Lyon (69) - Vallonnée, avec de beaux massifs et une végétation riche et verdoyante. Je vous laisse le soin de la découvrir au travers de cet article... Bonne ballade.
Le massif du Pilat
Le massif du Pilat est un site naturel remarquable s'élevant à l'Est de Saint-Etienne, entre les bassins de la Loire et la vallée du Rhône. Spectacle incroyable que cette diversité de richesses naturelles, le massif subit à la fois les influences méditerranéenne, continentale et océanique
Pérouges
Dans les environs un beau village à visiter emprunt d'histoire
Image par Laurette Chapuis de Pixabay
"A 34 kilomètres de Lyon, 38 kms de Bourg en Bresse, 93 kms d'Aix les Bains et 120 kms de Genève, Pérouges est une commune de 1119 habitants dont 70 dans la cité (recensement de 1998). Son altitude est de 290 m et elle se situe à 1 km de Meximieux sur la RN 84.
L'accés à Pérouges est facile grâce à l'autoroute A 42 sortie 7 : Pérouges. Accrochée sur une petite croupe du plateau de la Dombes, la cité de Pérouges est enfermée dans une ellipse de verdure masquant ses remparts. Ses petites ruelles pavées, avec sa gargouille centrale, son vieux puits, son pressoir à écureuil, son église-forteresse, ses maisons pittoresques, ses boutiques à éventaires et à enseignes évocatrices ; son atelier de tisserands ainsi que son lieur de livres, nous transportent en plein Moyen-âge".
Sur sa colline, Pérouges est le type même de la cité du Moyen Age. Ville d'artisans où nul seigneur n'a jamais régné, la culture et le tissage de la toile étaient les deux ressources de ses habitants qui, dès 1236, avaient des franchises communales.
Vous ne trouverez pas de riches vestiges, mais un ensemble à nul autre pareil où les maisons partriciennes et celles plus modestes des artisans, donnent à ses rues aux pavés inégaux, cet aspect si pittoresque. Conservée dès 1911 par l'administration des Beaux Arts et le Comité de Défense elle attire les cinéastes qui y réalisèrent les extérieurs de nombreux films (les Trois Mousquetaires, Monsieur Vincent, Mandrin, "Ces beaux messieurs du bois doré").
- Probablement fondée par une colonie gauloise de retour d'Italie venant de Pérugia (les 2 sites se ressemblent, l'orthographe ancienne est identique). Les romains y construisirent une tour balisant la route de la vallée servant, par ses signaux, à la défense de Lugdunum.
- En 1167, le seigneur d'Anthon s'y enferma pour résister aux troupes de l'Archevêque de Lyon.
- En 1236, furent instaurées les premières franchises et une grande prospérité s'installa jusqu'à la fin du XIIIème siècle (artisans, tisserands).
- 1300 : entrée dans le Dauphiné.
- 1343 : nouvelle charte (musées).
- 1345 : poste avancé du duché de Savoie, essor de la cité, faveur et confiance du suzerain.
- 1468 : le duc de Savoie s'étant allié à Charles le Téméraire, les troupes de Louis XI venues dévaster la Bresse en représailles sont repoussées lors d'un siège mémorable.
- 1585 : naissance au château de la Rouge de Claude Favre de Vaugelas, Baron de Pérouges, célèbre grammairien.
- 1601 : le village devient définitivement français rattaché par Henri IV au royaume de France par le traité de Lyon. De cette époque date le démantèlement de la forteresse.
- Au XIXème siècle, l'industrie, le détournement de la route, plus tard le chemin de fer devaient en faire une ville laissée à l'abandon, de 1500 habitants, sa population tombe à 8.
- 1909 : Pérouges est menacée par une fièvre de démolition, Anthelme Thibaut lance la campagne de presse qui devait la sauver.
- 1911 : sous l'égide du président Edouard Herriot, le Comité du Vieux Pérouges est fondé : des archéologues, artistes, notables, prennent part à sa résurrection, les maisons sont consolidées et progressivement restaurées.
mage par Laurette Chapuis de Pixabay
Voici la Porte d'en Haut, celle où l'on pénètre actuellement dans Pérouges.
La grande muraille, renforcée aux angles par des pierres de taille, est faite de cailloux roulés. Elle est percée d'une voûte en arc brisée et fait corps avec l'église. Les Pérougiens du XVème siècle, laboureurs, tisserands, bouchers, ferronniers, firent de leur église une véritable forteresse aux murs percés de meurtrières. Son clocher permettait d'accéder au chemin de ronde.
A travers la voûte de la porte on voit déjà la Maison Vernay avec sa double fenêtre à meneaux du premier étage et ses arcs surbaissés du rez-de-chaussée.
Pérouges
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Seconde porte de la cité, elle fût presque entièrement détruite lors du siège de 1468.
Au fronton, cette inscription :
"Perogia Perogiarum. Urbs imprenabilis.
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Pérouges - Place du Tilleul
Place du Tilleul
La Place du Tilleul est un des ensemble les mieux conservés de la cité, avec au centre, l'arbre de la liberté du début du XIXème siècle.
Elle se situe au débouché de la rue des princes, avec l'Ostellerie, maison du XIIIème siècle classée monument historique ainsi que le musée lui faisant vis-à-vis qui abrite des métiers à tisser, parchemins, armes, outils, vieux meubles, faïences, statues, etc.
Dans sa galerie gothique, venaient s'installer les marchands drapiers.
Dans la Rue des Contreforts, dans la troisième maison à droite, est conservé le dernier pressoir à "Ecureuil" du village
Le Cadran Solaire se situe à l'angle de la Place du Tilleul, coté nord
. le blason de la Dombes (région voisine) à gauche
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Pérouges - Rue des Rondes
Rue des Rondes
Dans cette ruelle, nous voyons la chaussée faite d'un empierrement de cailloux roulés qui rendent la circulation et la marche pénibles.
Sur la bordure des maisons, à l'abri de l'auvent débordant des toits, c'est le Haut du Pavé, réservé aux seigneurs, aux notables, aux riches, alors que la gargouille du milieu, véritable rigole, où les jours d'orage l'eau dévalait en torrents d'immondices et de boue, était réservée aux petites gens qui pouvait bien " crotter leurs chausses".
En remontant et en continuant la rue des Rondes, on trouve la place du Puits, profond de 33 mètres. Se trouvaient là le four banal et la Maison du Sergent de Justice bien conservée avec une tour ronde sur les remparts. Des égards étaient dus aux pourpoints brodés des gens de la haute.
Lyon - Saint-Jean-Baptiste
La primatiale Saint-Jean-Baptiste, un des monuments religieux les plus importants de Lyon
Un édifice religieux majeur de Lyon
Sur la place Saint-Jean, se dresse la primatiale Saint-Jean-Baptiste. Construite entre 1180 et 1440, cet édifice est un des joyaux de l'art gothique. Admirez ses nefs gothiques à toiture plate, ses majestueux vitraux et ses impressionnantes rosaces ainsi que son ch�ur roman. Mais sa principale curiosité réside dans la présence au transept nord d'une horloge astronomique.
Pour en savoir plus sur la primatiale Saint-Jean-Baptiste: consultez le guide de Lyon
L'Horloge astronomique de la Primatiale Saint-Jean-Baptiste de Lyon
La curiosité de Saint-Jean-Baptiste
Des documents officiels font mention de l'existence de cette Horloge astronomique dès le XIVe siècle. Située au fond de l'église à gauche, dans le transept nord, elle indique sur ses divers cadrans la date, les positions de la lune, du soleil et de la Terre, ainsi que le lever des étoiles au-dessus de Lyon.
A 12h, 14h, 15h et 16h, les visiteurs peuvent venir les observer s'animer sous les airs d'une curieuse sonnerie, nommée hymne à Saint-Jean.
Les mille et une facettes de la rue Saint Jean
Une rue pleine d'histoire
En sortant de la cathédrale, engouffrez vous dans la première rue à droite, la rue Saint-Jean.
Jadis, cortèges royaux et processions religieuses traversaient cette ancienne artère principale du Vieux Lyon.
Au n°37 : la Maison du Chamarier. Elle fut construite en 1498 pour le chanoine-comte François d'Estaing, le chamarier de la cathédrale. Ce dernier s'occupait de la taxe et de la police. Elle fut également la résidence de la marquise de Sévigné lorsqu'elle séjournait à Lyon.
Au n° 54 : la plus longue traboule de Lyon. Cette dernière serpente à travers 4 immeubles et 4 cours différentes. Elle permet ainsi d'accéder rue du Boeuf.
Au n°60 : la Maison des Avocats. Cette célèbre bâtisse du XVIe siècle abrite aujourd'hui le Musée des Miniatures et Décors de Cinéma.
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Lyon
La plus longue traboule de Lyon
Les traboules, emblèmes de Lyon
En vous baladant dans le quartier du Vieux Lyon, trabouler deviendra pour vous une évidence.
Empreintes de mystères et de secrets, ces allées qui permettent de relier deux rues via des immeubles d'habitations dévoilent des cours, des passages, des escaliers insoupçonnés. Elles furent entre autres très utiles aux résistants sous la Seconde Guerre mondiale.
Rien que dans la rue Saint-Jean, on en dénombre plus d'une dizaine : aux n° 9, 18, 27, 28, 37, 42, 50, 54, 58.
La plus célèbre est celle du n° 54, la "Grande traboule". Cette dernière passe sous 4 immeubles et à travers 4 cours intérieures et permet de rejoindre la rue du Boeuf au n°23.
La Place du Change avec sa loge et sa maison Thomassin
En continuant la rue Saint Jean, vous aboutirez sur la Place du Change. Arrêtez-vous quelques instants.
A l'origine, cette place accueillait en plein air foires et tractations bancaires. Face à l'importance des tractations bancaires, il fut décidé au XVIe siècle d'établir une loge. En 1803, la "Loge du Change" fut cédée à l'église réformée et abrite actuellement un temple protestant.
En face au n°2, les visiteurs découvrent la Maison Thomassin. Construite en 1298, elle fut tour à tour la propriété de la famille de Fuers puis celle des Thomassin. Sur sa façade, on peut observer les blasons du Dauphin de France et d'Anne de Bretagne.
La Maison Claude Debourg
Une maison dans le style gothique flamboyant
Dirigez-vous vers la rue Lainerie et arrêtez-vous devant le n° 14.
A ce numéro se trouve la Maison Claude Debourg. L'immeuble a été construit en 1516 dans le style gothique flamboyant pour le consul échevin de la ville de Lyon, Claude Debourg. Il s'agit d'un des rares exemples à Lyon de bâtiment disposant d'une façade ancienne décorée de bas relief avec des fenêtres à meneaux surmontées d'accolades sculptées. En regardant bien l'angle de l'immeuble, les promeneurs peuvent découvrir dans une niche à coquille une représentation de la vierge.
Poursuivez votre chemin. Au bout de la rue, vous tomberez sur la place Saint Paul avec sa gare et un peu en retrait son église. Dirigez-vous ensuite rue Juiverie et descendez-là. |
Lyon
Parc de la tête d'Or
Plus grand parc de France, ce parc à l'anglaise d'une superficie de 105 hectares doit son nom à une légende selon laquelle un trésor avec une tête de Christ en or serait enfoui à cet endroit. Véritable poumon de la ville, le Parc de la Tête d'Or a été créé en 1857, au même moment que le célèbre Central Park à New York
vieux Lyon
Il flotte un air de Renaissance italienne dans les quartiers du Vieux Lyon, classé par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité. Au pied de la colline de Fourvière, bat le coeur historique de la cité, que composent trois quartiers : Saint-Gorges au sud, Saint-Jean au centre et Saint-Paul au nord
Lyon - La cathédrale
Au coeur du quartier médiéval de Saint-Jean, la cathédrale porte depuis 1079 le titre honorifique de "Primatiale des Gaules". Construite initialement dans un style architectural roman, sa construction longue de plus de trois cents ans la fera pencher vers un style plus gothique, voire gothique flamboyant. A partir du XIVe siècle, on peut observer à l'intérieur de l'édifice une imposante horloge astronomique qui indique la date, les positions de la Lune, du Soleil et de la Terre, ainsi que le lever des étoiles au-dessus de Lyon
Lyon - traboules
Particularité architecturale lyonnaise, ces chemins de traverse permettent de se rendre d'une rue à l'autre en passant par les cours des immeubles. Indissociables du Vieux Lyon, ces traboules datant de la Renaissance forment un dédale de passages dans lequel seuls les vrais Lyonnais arrivent à s'orienter
lyon
Autrefois Auberge de la Croix d'Or, cette belle maison Renaissance du quartier Saint-Jean, composée de plusieurs corps de logis et d'une galerie sur cour de type toscan, fût fondée en 1471. En 1979, l'édifice, en piteux état et menacé de destruction, est rénové par l'Ordre des avocats. La maison des avocats accueille aujourd'hui le Musée International de la Miniature
lyon
Haut-lieu du commerce et de l'économie à la Renaissance, c'est sur cette petite place séparant les quartiers Saint-Jean et Saint-Paul, que banquiers, courtiers et négociants venus d'Italie, de Suisse et d'Allemagne venaient effectuer leurs tractations sur des tables de fortunes. Une loge leur fut dédiée au XVIIe siècle pour traiter leurs affaires. Au XVIIIe siècle, le bâtiment étant trop petit, il fut remplacé par la loge actuelle sur les plans de Soufflot.