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L'AIR DU TEMPS

Burundi


Franceinfo - le mardi 7 décembre 2021

 

Burundi : un incendie dans une prison de la capitale fait 38 morts et 69 blessés

 


07/12/2021
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Franceinfo - le mardi 23 novembre 2021

 

Burundi : "On ne peut pas vivre dans un climat de peur et d’impunité", souligne le défenseur des droits de l'Homme Armel Niyongere

 

 

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23/11/2021
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Franceinfo - le mercredi 22 septembre 2021

 

Au Burundi, les catastrophes naturelles ont forcé plus de 100 000 personnes à fuir leurs maisons

 

 

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Image par jorono de Pixabay 


22/09/2021
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Franceinfo - le dimanche 3 mai 2020

 

 

Burundi : aux racines d’une crise ancienne et particulièrement complexe...

 

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Laurent Ribadeau DumasRédaction AfriqueFrance Télévisions
 
 

 

Les électeurs burundais votent le 20 mai dans un climat miné par la violence

 

 

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Policier burundais à Bujumbura, capitale économique du Burundi, le 18 février 2017 (STRINGER / AFP)

 

 

 

La situation est très tendue au Burundi, où des élections présidentielle, législatives et municipales doivent se tenir le 20 mai 2020. Les raisons de cette crise très complexe plongent dans le passé. Pour les appréhender, il faut remonter dans l’histoire de ce pays, ancienne colonie allemande, puis belge, devenue indépendante en 1962. Une histoire au cours de laquelle ont été assassinées des centaines de milliers de personnes, Hutus comme Tutsis. Quelques clefs pour tenter de comprendre une réalité plus que complexe.



La crise au Burundi s’inscrit sur "la scène (de l’Afrique) des Grands Lacs, dans (des) pays bouleversés par les massacres et les exodes dantesques", notait en 1998 le journaliste Jean Hatzfeld dans Libération. De fait, le passé récent du Burundi semble n’être qu’une longue litanie de massacres et de contre-massacres entre les communautés hutue et tutsie…

 

 

 

L'indépendance

1962 : à l’indépendance, le Burundi est gouverné par un roi, Mwanbutsa IV, issu d’une monarchie qui serait apparue au XVIe siècle.

 

 

1965 : des législatives voient le succès des candidats hutus, communauté majoritaire au Burundi. Mais le roi choisit comme Premier ministre Léopold Biha, un Tutsi. En octobre, un coup d’Etat mené par des Hutus échoue. Commence alors contre cette communauté une sévère répression qui fait des milliers de morts.

 

 

1966 : le ministre de la Défense (tutsi), Michel Micombero, renverse la monarchie, proclame la République et instaure une dictature militaire. Les Tutsis "dominent alors l’armée et le gouvernement pendant que les élites hutues sont pratiquement écartées des institutions étatiques", note un article du chercheur René Lemarchand mis en ligne sur le site de Sciences-Po.

 

 

 

En 1972, des massacres sans précédent

1972 : une révolte menée par des Hutus éclate contre le pouvoir dirigé par la minorité tutsie. Elle entraîne des massacres sans précédent, qui font, selon les estimations, entre 150 000 et 300 000 morts.

 

 

Rien dans l’histoire mouvementée du pays n’est comparable à l’ampleur (de ces) tueriesLe chercheur René Lemarchand

 

 

"La grande majorité des personnes tuées étaient d’origine hutue (…). Les auteurs des tueries étaient, pour une bonne part, issue de la minorité tutsie, selon cette source. Pour autant, tous les Tutsis n’étaient pas des criminels, toutes les victimes n’étaient pas hutues. (Au sein des deux communautés) hutue et tutsie, il y a eu des victimes et des criminels, mais à des périodes séparées et avec différents niveaux d’engagement", tient à nuancer l’article du chercheur.

 

 

 

Mandatés par la Commission vérité et réconciliation du pays, des ouvriers recherchent des restes humains sur les lieux d\'une fosse commune dans la province de Karusi (nord-est du Burundi). Six fosses communes, remontant aux massacres de 1972, ont été découverts dans la région. Elles ont livré les restes de quelque 6000 personnes.

Mandatés par la Commission vérité et réconciliation du pays, des ouvriers recherchent des restes humains sur les lieux d'une fosse commune dans la province de Karusi (nord-est du Burundi). Six fosses communes, remontant aux massacres de 1972, ont été découverts dans la région. Elles ont livré les restes de quelque 6000 personnes. (BERTHIER MUGIRANEZA/AP/SIPA / SIPA)

 

 

L’instauration de la démocratie et l'arrivée d’un Hutu au pouvoir

1987 : un officier tutsi, Pierre Buyoya, s’empare du pouvoir. En 2020, ce dernier continue à compter dans le paysage politique du pays comme à l’extérieur : il est en effet haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel. Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat, il a pourtant été celui qui a installé la démocratie. Dans le même temps, il tente de rapprocher les communautés en instaurant une journée de l’unité nationale et en composant un gouvernement comptant autant de Tutsis que de Hutus.

 

 

Juin 1993 : Pierre Buyoya organise "les premières élections libres, dans un pays où 15% de Tutsis dirigent 85% de Hutus. (Lui-même candidat, NDLR) Il est battu par le réflexe ethnique naturel des électeurs", explique Libération. Le vainqueur, Melchior Ndadaye, est le premier Hutu à accéder à la magistrature suprême et le premier président démocratiquement élu du Burundi. 

 

 

 

L'assassinat du premier président hutu et le début d’une longue guerre civile

Octobre 1993 : des extrémistes tutsis assassinent Melchior Ndadaye, mais leur coup d'Etat échoue. "Avec sa barbe sévère, son regard brûlant, le portrait de Melchior Ndadaye accroché (aujourd'hui) au mur des bureaux de la présidence du Burundi (...) a quelque chose d’intense et de poignant. A ses côtés, les autres visages solennels des dirigeants burundais ont tous, aussi, un côté émouvant. Un air de tragédie flotte sur cette galerie. La plupart de ces présidents ont quitté le pouvoir par la force", commente le journaliste Jean-Philippe Rémy dans Le Monde...

 


Le rôle de Pierre Buyoya dans la mort de son successeur reste obscur, aujourd'hui encore...

 

 

Le président Melchior Ndadaye, premier dirigeant hutu du Burundi, assassiné en 1993 pendant une tentative de coup d\'Etat. Photo non datée.

Le président Melchior Ndadaye, premier dirigeant hutu du Burundi, assassiné en 1993 pendant une tentative de coup d'Etat. Photo non datée. (DABROWSKI / AFP)


 

D’abord, un ensemble de massacres de Tutsis, en représailles. Puis, une reprise en main par les forces armées à dominante tutsie ; en d’autres termes, des contre-massacres. Le journaliste Jean-Philippe Rémy Le Monde

 

 

Eclate alors une guerre civile qui va durer jusqu’en 2005. Elle oppose l’armée, toujours "très largement composée et dirigée par des Tutsis, à des rébellions hutues" (Jeune Afrique). On distingue deux mouvements de rébellion : les Forces nationales de libération (FNL), qui seront notamment dirigées par Agathon Rwasa, candidat à la présidentielle de 2020 ; le Conseil national pour la défense de la démocratie et Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), conduit notamment… par Pierre Nkurunziza, l’actuel président du Burundi. Bilan estimé de la guerre : 300 000 morts.



1994 :
 sous l’égide de l’ONU, un partage du pouvoir est instauré entre Hutus et Tutsis. Le Hutu Cyprien Ntaryamira accède à la présidence, le Tutsi Anatole Kanyenkiko est nommé Premier ministre. Mais Cyprien Ntaryamira est tué avec son homologue rwandais, Juvénal Habyarimana, dans l’attentat qui vise l’avion de ce dernier le 6 avril 1994. Au même moment débute au Rwanda un génocide perpétré par des Hutus extrémistes. Les massacres vont se poursuivre jusqu'en juillet. But : se débarrasser de la population tutsie, mais aussi des Hutus modérés. Bilan : 800 000 à un million de personnes tuées au Rwanda voisin.

 

 

Au Burundi, Cyprien Ntaryamira est remplacé par le président de l’Assemblée, Sylvestre Ntibantunganya.

 

 

 

Pierre Buyoya, le retour

1996 : "Dans une atmosphère de peur entretenue, Pierre Buyoya, à la tête d'officiers tutsis, renverse le régime de Sylvestre Ntibantunganya, légitime président hutu, sans un coup de fusil, en une demi-heure", raconte Libération. Il frappe alors "à droite pour mettre un frein aux brutalités de l'armée tutsie contre les Hutus, à gauche il isole la rébellion hutue au prix d'une impitoyable politique de camps de déplacement."

 

 

 

Fin (très progressive) de la guerre civile

28 août 2000 : de nombreux chefs d’Etat africains assistent à la signature des accords d’Arusha, sous l’égide du Sud-Africain Nelson Mandela, pour mettre fin à la guerre civile. "L'aura et la fermeté de Madiba (le surnom de Nelson Mandela, NDLR) auront raison des dernières résistances burundaises", observe Jeune Afrique. L'accord instaure "un système de partage du pouvoir entre les deux principales ethnies, hutue et tutsie. Il spécifie clairement qu'aucun président ne peut diriger le Burundi plus de 10 ans", précise RFI. Et prévoit une période de transition de trois ans pendant laquelle Pierre Buyoya restera président. Les combats vont se poursuivre pendant plusieurs années. La plupart des mouvements rebelles vont peu à peu déposer les armes. Certains d’entre eux se transforment en partis politiques.

 

 

 

Pierre Buyoya (à droite), alors président du Burundi, et Nelson Mandela (à gauche), ancien président de l\'Afrique du Sud, à Johannesburg le 5 mai 2001

Pierre Buyoya (à droite), alors président du Burundi, et Nelson Mandela (à gauche), ancien président de l'Afrique du Sud, à Johannesburg le 5 mai 2001 (ALEXANDER JOE / AFP)


 

L’arrivée au pouvoir de Pierre Nkurunziza (qui y est toujours...)

30 avril 2003 : Pierre Buyoya remet le pouvoir à Domitien Ndayizeye. Ce dernier reste au pouvoir jusqu’en 2005.

 

 

2005 : proclamation d’une nouvelle Constitution. L'ancien chef rebelle Pierre Nkurunziza est élu président. Et réélu en 2010.



2015 : Pierre Nkurunziza entend réformer la Constitution. "Taillée sur mesure" (Jeune Afrique), la réforme permet au président sortant de se présenter pour un troisième mandat, remettant ainsi en cause l’accord d’Arusha (interdiction à un dirigeant de rester plus de 10 ans au pouvoir). Elle lui donne aussi les pleins pouvoirs… Le vote se déroule "dans un contexte de très forte répression politique, marqué par l’appel au boycott de l’opposition et la société civile en exil"observe alors RFI.

 

 

Un régime accusé de s'enfoncer de plus en plus dans une dérive mystico-religieuse portée par un président convaincu que son pouvoir est d'essence divineRFI

 

 

17 mai 2018 : la nouvelle Constitution est adoptée par référendum avec plus de 70 % des voix. Elle autorise Pierre Nkurunziza à "briguer deux mandats de sept ans à partir de 2020" (La Croix). Le régime a tout fait pour que le oui l’emporte, notamment en réprimant les manifestations d'oppositon. Bilan : au moins 1200 morts et plus de 400 000 réfugiés.

 

 

7 juin 2018 : Pierre Nkurunziza proclame la nouvelle Constitution. Mais annonce qu’il ne se représentera pas…

 

 

 

L’antagonisme Hutus-Tutsis

Pour tenter d’expliquer la situation au Burundi, on ne peut que "réduire un drame compliqué à son plus simple dénominateur commun", comme l’explique le chercheur René Lemarchand déjà cité… Pour montrer toute l’étendue de cette complexité, on peut citer l’exemple de Pierre Nkurunziza, l’actuel président du Burundi, lui-même de père hutu et de mère tutsie...

 

 

Au moment de l’arrivée des premiers Européens dans la région, "deux groupes, Hutu et Tutsi, partagent le même territoire, parlent la même langue, le kinyarwanda, ont les mêmes croyances religieuses et les mêmes pratiques culturelles", écrit le médecin et historien Yves Ternon dans un article de La Revue d’histoire de la Shoah à propos du génocide au Rwanda.

 

 

"Ce sont les puissances colonisatrices, les Allemands, puis les Belges (...) qui font des Tutsis et des Hutus deux groupes ethniques différents. Les colons privilégient les Tutsis, décrits comme des 'Européens noirs' et jugés d’intelligence supérieure, au détriment des Hutus qualifiés de 'Nègres bantous', réduits à leur condition d’agriculteurs. Les Tutsis étaient prioritaires dans l’accès aux écoles missionnaires et dans le recrutement pour les emplois administratifs"complète RFI, toujours à propos du génocide au Rwanda.

 

 

 

Exode de réfugiés sur une route du Rwanda en juillet 1994 à l\'époque du génocide perpétré par des extrémistes hutus contre la population tutsie et des hutus modérés

Exode de réfugiés sur une route du Rwanda en juillet 1994 à l'époque du génocide perpétré par des extrémistes hutus contre la population tutsie et des hutus modérés (JOS? NICOLAS / HANS LUCAS)


 

Peut-on faire le lien entre la situation au Burundi et au Rwanda ?

"Malgré les apparentes analogies entre les deux sociétés, le Burundi a une histoire précoloniale et coloniale différente de celle du Rwanda", explique l’historien Jean-Pierre Chrétien dans une interview à Jeune Afrique (accès payant).

 

 

A l’indépendance, la ‘question Hutu-Tutsi’ ne s’y pose pas. Mais le voisinage géographique et culturel du Rwanda ne pouvait que se faire sentirL'historien Jean-Pierre ChrétienJeune Afrique

 

 

Avant 1962, les deux pays, qui formaient alors une seule entité, ont été colonisés par les mêmes puissances européennes : Allemagne d’abord, Belgique ensuite.

 

 

"En 1965, en 1972, en 1988 ou en 1993, les vagues de massacres ou de contre-massacres visant les Hutus ou les Tutsis burundais ont souvent fait écho aux tensions politiques rwandaises. Mais ces crises sont liées d’abord aux contradictions de la politique intérieure burundaise", poursuit l’historien. "Mais cela n’empêche pas d’être lucide sur les influences d’un pays à l’autre. On observe, depuis les années 1960, le transfert au Burundi du vocabulaire en usage chez les extrémistes rwandais".

 


05/05/2020
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le Progrès du lundi 2 janvier 2017

 

 

 

UN MINISTRE ASSASSINÉ

 

 

Le ministre burundais de l'Environnement a été tué par balle, hier matin dans la capitale Bujumbura. Il s'agit du premier membre du gouvernement à être assassiné depuis que le Burundi a plongé dans une grave crise politique il y près de deux ans.

 

 

 

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En pleine crise politique

 

Cette crise a été provoquée par la volonté du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat et sa réélection controversée en 2015. Ce meurtre intervient quelques jours après que M. Nkurunziza eut annoncé qu'il pourrait se présenter de nouveau en 2020.

 

 

Emmanuel Niyonkuru, 54 ans, ministre de l'Eau, de l'Environnement et de la Planification, a été tué avec une arme à feu par un homme, alors qu'il se rendait à son domicile. Une femme a été arrêtée après cet "assassinat" mais sans préciser d'autres circonstances.

 

 

Au moins 500 personnes ont été tuées et 300 000 ont choisi l'exil depuis le début de la crise. En décembre, la ligue Iteka, organisation membre de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), a dénoncé une "recrudescence" au cours des trois derniers mois des arrestations et disparitions d'opposants, ainsi que le climat de "peur généralisée" instauré, selon elle, par les autorités.

 


03/01/2017
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le Progrès du samedi 30 janvier 2016

 

 

BURUNDI - Journalistes interpellés et relâchés. La guerre civile couve. Ils avaient été arrêtés la veille "en compagnie de criminels armés" selon les autorités burundaises. Deux journalistes occidentaux, le Français Jean-Philippe Rémy et le photographe britannique Phil Moore, sont sortis libres hier du Palais de justice de la capitale Bujumbura. Aucune charge n'a été retenue contre les deux envoyés spéciaux du Monde, qui ont quitté les lieux dans des véhicules diplomatiques.

 

 

 

Le ministère français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait appelé hier "à leur libération immédiate". De son côté, le Monde avait rappelé que Jean-Philippe Rémy et Phil Moore étaient entrés légalement dans le pays et "ne faisaient qu'exercer leur métier en rencontrant toutes les parties concernées par les tensions en cours".

 

 

 

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Selon le porte-parole adjoint de la police burundaise, Moïse Nkurnziza, les deux hommes avaient été arrêtés jeudi après-midi à Nyakabiga, quartier contestataire du centre de Bujumbura. Les policiers avaient réussi à interpeller cinq personnes, dont Phil Moore. Son collègue Jean-Philippe Rémy avait été un peu plus tard, lorsqu'il était venu demander de ses nouvelles.

 

 

 

 

 

Violences en hausse constante

 

L'incident est révélateur du climat qui règne au Burundi, de nouveau au bord de la guerre civile. Les attaques armées de forces rebelles se sont multipliées depuis la réélection en juillet dernier du Pierre Nkurunziza, dont l'annonce de la candidature pour un troisième mandat avait déjà provoqué une vague de contestation au printemps dernier. Celle-ci avait culminé en mai par une tentative de coup d'Etat, suivi par une féroce répression.

 

 

 

Plus de 400 personnes ont été tuées depuis le début de la crise, qui a poussé à l'exil plus de 200 000 autres parmi lesquels de nombreux opposants, militants associatifs et journalistes. Ceux n'ayant pas fui le pays, menacés ou attaqués, vivent dans la clandestinité.

 


30/01/2016
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le Progrès du samedi 16 janvier 2016

 

 

BURUNDI - Violences. L'ONU dénonce des massacres ethniques. L'Onu a dénoncé hier l'existence de massacres ethniques, de charniers avec une centaine de cadavres et de viols collectifs commis par les forces de sécurités au Burundi. Le haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a averti que "tous les signaux d'alarme, y compris celui d'une dimension de plus en plus ethnique, sont en train de virer au rouge", ajoutant qu'un "effondrement complet de l'ordre public est imminent".

 

 

 

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Au moins neuf charniers à Bujumbura. Ce petit Etat d'Afrique centrale est plongé dans un cycle de violences depuis l'annonce fin avril de la décision du président Pierre Nkurunziza de solliciter un troisième mandat, qu'il a remporté en juillet. Ses opposants l'accusent d'avoir violé la Constitution et l'Accord d'Arusha ayant mis fin à la guerre civile de 1993-2006.

 

 

 

Le haut-commissaire de l'Onu a dénoncé "des violences sexuelles commises par des membres des forces de sécurité et une forte augmentation des disparitions forcées et des tortures". Il a aussi réclamé une enquête sur "l'existence possible d'au moins neuf charniers" à Bujumbura et dans ses environs y compris un dans un camp militaire. Ils contiendraient au moins 100 corps, tous tués suite aux attaques lancées le 11 décembre contre trois camps militaires.

 


16/01/2016
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le Progrès du lundi 21 décembre 2015

 

 

 

 

BURUNDI - Mission militaire refusée. Le Burundi a annoncé hier qu'il n'autoriserait pas le déploiement sur son sol d'une mission de l'Union africaine, qui serait considérée comme "une force d'invasion et d'occupation" si l'UA passait outre le refus du Bujumbura. L'UA avait avalisé la création d'une mission militaire de 5 000 hommes pour enrayer les violences.

 

 


21/12/2015
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le Progrès du dimanche 20 décembre 2015

 

 

 

BURUNDI - Violences. L'Union africaine veut envoyer 5 000 hommes. Le Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine (UA), réuni vendredi soir à Addis Abeba (Ethiopie), a décidé "d'autoriser de le déploiement d'une Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu), pour une période initiale de six mois, renouvelable", et a demandé "au gouvernement du Burundi de confirmer dans les 96 heures qu'il accepte le déploiement de la Maprobu et coopérer avec".

 

 

 

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Le Burundi devrait refuser

 

Si Bujumbura s'oppose à l'envoi de cette mission, l'UA prendra des "mesures supplémentaires" pour en assurer le déploiement, a prévenu le Conseil. Il est peu probable que les autorités burundaises, qui ne cessent de dénoncer l'immixtion de la communauté internationale dans la crise politique où est plongé le pays depuis huit mois, acceptent un tel déploiement. La Mission africaine comptera à ses débuts jusqu'à 5 000 hommes, soldats et policiers, ainsi qu'une composante civile, et intègrera les observateurs des droits de l'Homme et experts militaires déjà déployés au Burundi. Aucun détail n'a été fourni sur les pays qui pourraient participer à cette mission.

 


20/12/2015
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le Progrès du samedi 14 novembre 2015

 

 

 

BURUNDI - L'UE évacue une partie de son personnel. L'Union européenne a décider d'"évacuer" les familles et des personnels non essentiels de sa délégation au Burundi, secoué depuis six mois par une violente crise politique. "La décision a été prise sur la base d'une nouvelle évaluation des risques liés à la situation au Burundi", a expliqué hier un responsable européen.

 

 

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14/11/2015
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le Progrès du mercredi 11 novembre 2015

 

 

 

BURUNDI - Risque de génocide : la France saisit l'ONU. La France exhorte la communauté internationale à mettre fin aux violences qui s'intensifient au Burundi, faisant craindre le spectre d'un génocide, comme en 1993. Paris va soumettre au Conseil de sécurité de l'ONU à New York une résolution qui menace de sanctions les auteurs des troubles et appelle les parties à "rejeter toute forme de violence".

 

 


11/11/2015
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le Progrès du lundi 9 novembre 2015

 

 

 

 

BURUNDI - Plusieurs morts à Bujumbura. Neuf personnes ont été tuées dans un quartier d'opposants du sud de Bujumbura quelques heures avant le début d'opérations de désarmement forcé "maison par maison" dans le nord de la capitale du Burundi, alors que le président rwandais Paul Kagame a accusé son voisin burundais de "massacrer" son peuple. Dans une virulente charge publique, le président rwandais a estimé que la situation au Burundi "rappelle un peu celle qui a prévalu ici" au Rwanda en 1994 lors du génocide qui, en à peine 100 jours à partir d'avril 1994, a fait environ 800 000 morts.

 

 


09/11/2015
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le Progrès du mercredi 28 octobre 2015

 

 

 

BURUNDI - Nouvelle flambée de violences : sept morts. Au moins sept personnes, dont un policier, ont été tuées lundi et hier au Burundi, dans des affrontements distincts entre insurgés contestant toujours le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, et forces de l'ordre. Pour la première fois, des affrontements ont eu lieu dans le centre du pays, fief du pouvoir. La volonté de M. Nkurunziza de garder le pouvoir, malgré les critiques, a plongé son petit pays d'Afrique des Grands lacs dans une grave crise politique émaillée de violences.

 

 

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28/10/2015
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