A l'université de Rennes-I, Frédéric Barrière s'applique à nourrir les bactéries de sa "biopile". Des bactéries qui "digèrent" les molécules organiques - contenues par exemple dans des eaux usées - et transfèrent les électrons produits à l'anode de la pile pour produire de l'électricité. Le rendement est certes encore faible mais des applications ciblées, par exemple dans des stations d'épuration, grosses consommatrices d'énergie, seraient tout à fait pertinentes.
Et les progrès pourraient survenir rapidement. "Il y a une croissance exponentielle des recherches dans le monde dans le domaine des piles bactériennes", explique le jeune chercheur, qui travaille dans le cadre du projet européen Plant Power.
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