le château de Chenonceau. Diane de Poitiers fera ajouter à l'édifice un pont reliant le château à la rive gauche afin d'y créer de nouveaux jardins
Le Château des Dames
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Outre sa position géographique significative, le Château de Chenonceau est connu comme le « Château des Dames ». Cette désignation ne doit d’ailleurs rien au hasard. Bâti en 1513 par Katherine Briçonnet, embelli successivement par Diane de Poitiers et Catherine de Médicis, sauvé des rigueurs de la Révolution par Madame Dupin, Chenonceau doit en effet aux femmes une grande part de son charme.
Mis à part ses qualités architecturales et historiques, le château de Chenonceau s’illustre également par sa riche collection de mobilier Renaissance, ses tapisseries des XVIe et XVIIe siècles et ses nombreux tableaux de Maîtres, dont L’Adoration des Mages par Rubens ou encore Les Trois Grâces de Van Loo, et le Portrait de Madame Dupin de Nattier.
Histoire
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Devenu propriété royale après la mort de Thomas Bohier, le Château de Chenonceau sera légué par Henri II à sa célèbre favorite, Diane de Poitiers. Mais la disparition de Henri II en 1559 eut pour conséquence la restitution du Château de Chenonceau à Catherine de Médicis, veuve du Roi, devenue Régente du royaume. Cette dernière est à l’origine de l’immense galerie qui surmonte le pont de Diane et qui fait toute l’originalité du Château de Chenonceau.
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Visite
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Mais c’est surtout la majesté du château qui attire l’œil. Aussi, empressez-vous de traverser le second pont-levis pour enfin pénétrer dans le château et découvrir les collections qu’il renferme.
Première pièce, le Vestibule est couvert d'une série de voûtes d'ogives dont les clefs, décalées les unes par rapport aux autres, forment une ligne brisée.
Réalisé en 1515, c'est l'un des plus beaux exemples de la sculpture décorative de la Renaissance française.
Comme son nom l’indique, la Salle des Gardes renfermait les hommes d'armes chargés de la protection royale. Au fond de cette première pièce, se tient la Chapelle du Château. La chapelle a été sauvegardée durant la Révolution française grâce à l'idée de la propriétaire de l'époque, Madame Dupin, d'en faire une réserve à bois.
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Depuis cette chambre, vous pénétrerez dans le Cabinet vert, bureau de travail de Catherine de Médicis. Devenue Régente du Royaume à la mort de son époux le roi Henri II, elle gouverna la France depuis cette pièce.
De retour dans le vestibule, vous trouverez, sur votre gauche, la Galerie du Château. Longue de 60 mètres, large de 6 mètres et éclairée de 18 fenêtres, elle dévoile un plafond à solives apparentes et un sol carrelé de tuffeau et d'ardoise. Inaugurée en 1577 lors de fêtes données par Catherine de Médicis en l'honneur de son fils le Roi Henri III, cette salle fera une magnifique salle de bal. Notez que la galerie servira d’hôpital pendant la guerre 1914-1918.
De retour dans le vestibule, la Chambre François 1er rend hommage au souverain éponyme, qui sera accueilli à Chenonceau par Katherine Briçonnet, femme à l’origine de la construction.
Le Salon
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La visite se poursuit au premier étage auquel vous accèderez par un escalier de pierre blanche, magnifiquement sculpté. Le Vestibule, dit Katherine Briçonnet en l’honneur de la maîtresse d’œuvre du château, s’ouvre sur différentes chambres. De plus, depuis son balcon, vous bénéficierez d’une vue idéale sur les jardins et sur la Tour des Marques.
Juste avant le balcon, sur votre droite, vous pourrez entrer dans la Chambre des Cinq Reines, ainsi nommée en souvenir des deux filles et des trois-belles filles de Catherine de Médicis : La Reine Margot, Elisabeth de France, Marie Stuart, Elisabeth d'Autriche et Louise de Lorraine.
Juste à côté, se trouve la chambre Catherine de Médicis. L’épouse du roi Henri II l’occupait en effet. Cette chambre vous conduira au Cabinet des Estampes qui rassemble une collection de dessins et de gravures de Chenonceau.
En face de la Chambre Catherine de Médicis, de l’autre côté du vestibule, se tient la Chambre de César de Vendôme. Fils du Roi Henri IV et de Gabrielle d'Estrées, oncle de Louis XIV, il deviendra propriétaire de Chenonceau en 1624.
La Chambre Gabrielle d’Estrées la jouxte justement. Gabrielle d'Estrées, Favorite du Roi Henri IV, habitait cette chambre lors de ses séjours à Chenonceau.
Seule pièce du second étage accessible au public, la Chambre Louise de Lorraine est en fait une reconstitution de la chambre de Louise de Lorraine, femme du roi Henri II mort en 1589. C’est en effet à Chenonceau qu’elle choisira de se recueillir après l’assassinat du souverain français.
Sa décoration funèbre, ses murs et son plafond boisés peints en noir notamment, indique le deuil de la souveraine.
Il vous faudra ensuite redescendre au rez-de-chaussée. D’ici, vous pourrez achever votre visite par la découverte des cuisines au sous-sol.
Petit détail de la visite qui a toute son importance olfactive, tous les bouquets floraux qui agrémentent les différentes pièces du château sont réalisés avec des fleurs fraîches.
Outre l’intérieur du château, n’hésitez pas à déambuler dans les deux jardins du château : le jardin Diane de Poitiers (à gauche du château) et le jardin Catherine de Médicis (à droite du château). Sachez qu’une aire de jeux, une ferme XVIe siècle et un labyrinthe (situé dans la clairière du château) ont également été aménagés dans le parc du château pour le plus grand plaisir des enfants.
A noter : un musée de cire pourra intéresser les passionnés. Il se situe dans l’ancienne écurie royale (long bâtiment à droite, avant la Tour des Marques). Pour leur part, le restaurant « L’Orangerie » ainsi que le self-service pourront combler tous les appétits.
S'il conserve tout son système défensif, donjon, chemin de ronde, douves, mâchicoulis, archères, créneaux, le château du Rivau est aussi un des premiers châteaux d'agrément
Avec ses briques roses, sa tourelle octogonale, son oratoire de pierre blanche, le château du Clos-Lucé a profondément séduit Léonard de Vinci. L'artiste a fini ses jours dans ce charmant et modeste manoir, proche d'Amboise
Hommage au génie de Léonard de Vinci
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Urbanisme, architecture, anatomie,… Le peintre de la Renaissance a parcouru de nombreux domaines, et imagina avec des siècles d'avance les machines que l'on connaît. C'est sur l'invitation de François Ier que Léonardo de Vinci est venu s'installer à Amboise en 1516. Le roi lui fait cadeau du manoir du Clos Lucé et demande en contrepartie de pouvoir échanger avec lui. Il souhaite que l'artiste y soit "libre de penser, de rêver et de travailler". Les deux hommes devinrent rapidement amis. De Vinci y vivra trois ans avant de s'éteindre le 2 mai 1519.
La visite du manoir
Bâti au XIIème puis rénové XIXème siècle, le manoir en brique rose et de pierre de tuffeau ressemble presque à une pâtisserie. Après avoir gravi l'étroite tour de guet, on débouche sur une petite galerie couverte. A la Renaissance, la Cour s'y amassait pour voir les féeries mises au point par de Vinci lors des fêtes qu'il orchestrait pour François Ier.
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On visite ensuite la chambre à coucher du Maître où il mourut à l'âge de 67 ans après avoir reçu les saints sacrements. Parmi le mobilier, on peut voir un lit de la Renaissance, une banquette en bois sculpté d'une salamandre et une tapisserie d'Aubusson. De la fenêtre de celle-ci, on peut voir le château d'Amboise. Un croquis réalisé par le peintre montre le château tel qu'il le voyait depuis cette fenêtre à son époque. Un souterrain reliait le manoir et le château d'Amboise ce qui permettait au roi François Ier de venir rendre visite à l'homme De Vinci en toute discrétion.
« La sagesse est fille de l'expérience », « L'amour de quoi que ce soit est issu de la connaissance », « La nature n'enfreint jamais ses propres lois »… Sur les murs, des citations de De Vinci nous aident à nous plonger dans l'univers du maître.
Le cabinet de travail avec son mobilier italien et ses plats en étain fait plus penser à un salon qu'à un bureau. On imagine volontiers le génie installé à un bureau en train de réfléchir entouré de croquis et de plans. C'est pourtant là qu'il aurait dessiné les plans du château de Romorantin.
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Un grand escalier où sont affichés portraits et maquettes conduit à l'oratoire d'Anne de Bretagne. Cette chapelle fut construite à la fin du XVème siècle par Charles VIII pour sa femme Anne de Bretagne. Cette dernière qui avait perdu deux enfants en bas âge y venait pour apaiser son chagrin. On remarque les belles fresques du plafond, peintes par l'atelier de Léonard de Vinci.
Ensuite se succèdent en enfilade un salon du XVIIIème siècle avec un beau mobilier d'époque Louis XV, un petit salon où est présentée une commode en marqueterie du XVIIIème, et une salle de réception aux belles dimensions où François Ier recevait seigneurs et artistes du royaume. La cuisine présente peu d'intérêt si ce n'est la grande cheminée devant laquelle De Vinci venait se réchauffer les soirs d'hiver.
Au sous-sol, une quarantaine de maquettes réalisées par IBM d'après les dessins du Maître illustrent l'étendue des créations de De Vinci. La byclette, le char d'assaut, la mitrailleuse à directions multiples, le roulement à billes, le compteur kilométrique et bien d'autres nous laissent admiratifs… On accède ensuite au jardin. La terrasse recouverte de jardins Renaissance offre une belle vue sur le château d'Amboise.
Le parc Leonardo da Vinci
La nature l'a tellement inspiré qu'il était logique d'associer les créations de l'artiste à celle-ci. Ainsi un parcours original dans un parc verdoyant parcouru de cours d'eau permet de découvrir une douzaine de machines géantes. On peut même en tester certaines. On emprunte ici le pont tournant, on appréhende là le principe de la perspective,… Des points d'écoute en plusieurs langues fournissent plus de détails sur certaines thématiques comme « Léonard et l'anatomie ».
Le château de Gien est l'un des tout premiers de la Loire tant par sa date de construction que par sa situation géographique. Il a été bâti avant l'arrivée des influences italianisantes
Sully-sur-Loire, ceint de douves et entouré d'un parc profond, est édifié à la fin du XIVe siècle sur un site qui commandait l'un des rares ponts de la Loire, reliant le nord du fleuve et les régions de Sologne et du Berry. Il accueille, tous les mois de juin, un festival international de musique classique
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