www.l-air-du-temps-de-chantal.com

L'AIR DU TEMPS

Histoire 4

 

 

La Seconde Guerre mondiale (1940-1945)


 
Article détaillé : Seconde Guerre mondiale

 

Après avoir déclaré la guerre le 3 septembre à l'Allemagne suite à son entrée en Pologne, la France tente avec le Royaume-Uni de secourir la Norvège victime d'un même assaut allemand ; sans succès probant.

 

 

 

Cette drôle de guerre où il ne se passe pas grand-chose sur le front prend fin le 10 mai 1940 avec une offensive éclair (blitzkrieg) de l'Axe qui conquiert le pays (directement la partie nord) en cinq semaines.

 

 

 

Les mots sont trop faibles pour relater l'état d'esprit des Français et même du reste du monde à l'occasion de cet effondrement. « L'Abîme », pour reprendre De Gaulle, apparaît le plus cohérent.

 

 

 

En effet, avant le déclenchement des hostilités, la France avait, sur le papier, la plus puissante armée du monde… Mais le chef d'état-major français Philippe Pétain[réf. nécessaire], qui aurait pu moderniser un tant soit peu son armée et la mobiliser correctement pour résister à l'envahissement allemand n'a rien fait alors que le chef du gouvernement l'avait tenu informé de la situation militaire outre-Rhin[réf. nécessaire].

 

 

 

 

Convaincu que la guerre qui se prépare sera un « Verdun bis » [réf. nécessaire], il fait construire la Ligne Maginot le long de la frontière franco-allemande (il aurait voulu la construire également le long de la frontière belge mais le roi Léopold III voulait conserver la neutralité de son pays).

 

 

 

Les Allemands pouvaient donc envahir la Belgique et foncer ensuite sur une France certes courageuse et dont les soldats se sont battus tant qu'ils le pouvaient mais désemparée car non préparée.

 

 

 

 

Gouvernements concurrents du Régime de Vichy et de la France libre

 

 

Articles détaillés : Régime de Vichy et France libre.


 
De Gaulle, chef de la résistance française avec Jean Moulin
 

 

 

Le maréchal Pétain profita de la victoire allemande pour imposer aux Français un gouvernement abolissant la République : le 10 juillet 1940, était votée la loi qui lui donnait les pleins pouvoirs constituants[38].

 

 

 

 

Dès le lendemain, le 11 juillet, Pétain, par le premier des actes constitutionnels de Vichy[39], « vu la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 », se déclara chef de l'État[40],[41] et par conséquent décréta l'abrogation de l'article 2 de la loi 25 février 1875, c'est-à-dire l'amendement Wallon[42], aboutissant au Régime de Vichy.

 

 

 

 

Le pays, amputé de fait de l'Alsace-Lorraine, était pillé : soit directement, soit en devant payer une forte indemnité d'occupation. Une grande partie de sa force vive était prisonnière puis envoyée au travail forcé en Allemagne (STO). « L'État français » fut soutenu par le régime nazi pendant quatre ans.

 

 

 

 

De son côté le général de Gaulle s'oppose à l'armistice annoncé le 17 juin 1940[43] par le maréchal Pétain et lance son fameux Appel du 18 juin au peuple français, via la radio BBC depuis Londres, incitant au ralliement aux côtés des Alliés britanniques afin de poursuivre la lutte contre les nazis.

 

 

 

 

Mais de Gaulle redoutant un bain de sang en cas de révolte populaire en France, n'appellera jamais aux résistances armées dans l'Hexagone avant les débarquements alliés, préférant privilégier les missions d'informations, vitales pour la victoire finale.

 

 

 

 

Il prend dès lors la tête de la France libre qui s'appuie sur les Forces françaises libres. Obtenant le ralliement rapide de plusieurs possessions coloniales françaises, surtout en Afrique, la France reste présente dans le camp allié, en poursuivant le combat sur les différents fronts.

 

 

 

La France depuis 1945

 

 

Le Gouvernement provisoire de la République française (1944-1946)

 

 
 
 
 

Roosevelt avait envisagé de mettre la France sous tutelle de l'administration américaine. De Gaulle refuse cette situation et, le 14 juin, il déclare : « Nous combattons aux côtés des Alliés, avec les Alliés, comme un allié.

 

 

 

Et la victoire que nous remporterons sera la victoire de la France ». De fait, les Américains déchantent rapidement, et dès la mi-juin 1944, de Gaulle s'impose à tous comme l'homme fort français.

 

 

 

Même Roosevelt, qui détestait de Gaulle[réf. nécessaire], se résout à le recevoir en grande pompe à Washington en juillet 1944.

 

 

 

De Gaulle a gagné la partie et, fort de l'accord secret conclu avec Winston Churchill, le 7 août 1940, la France retrouve bien vite sa position de « grande puissance ».

 

 

 

Fin août 1944, le Gouvernement provisoire de Charles de Gaulle s'impose sur le terrain. Il est composé des communistes, des socialistes et des gaullistes.

 

 

 

L'engagement des communistes français dans la résistance, le courage des soldats soviétiques et la victoire finale de l'URSS et des Alliés procurent aux dirigeants communistes un prestige important dans l'opinion publique.

 

 

 

Il faudra attendre mi-octobre pour qu'il soit officiellement reconnu par les États-Unis. Le gouvernement provisoire (GPRF) accorde notamment le droit de vote aux femmes le 21 avril 1944, dans l'article 17 de l'ordonnance d'Alger : elles voteront pour la première fois aux élections municipales des 29 avril et 13 mai 1945.

 

 

 

Le Gouvernement provisoire sera ensuite conduit par Félix Gouin et Georges Bidault.

 

 



22/02/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 59 autres membres