Cette collection de verrerie à pieds larges est typique de la maçonnerie. Les initiés avaient pour habitude de poser violemment leur verre sur la table en trinquant. Cela faisait un bruit tellement fort qu'on le comparait à des coups de canons, d'où l'expression "boire un canon".
Cette copie réalisée à partir de l'original des années 1740 présente une jeune franc-maçonne, mondaine, avec des chiens carlins (mopses). La place des femmes dans la franc-maçonnerie est complexe et varie suivant les époques et les régions. D'abord exclues, elles sont ensuite tolérées dans des loges dites "d'adoption" où elles ont un rôle essentiellement caritatif et de bienfaisance. Elles effectuent cependant comme leurs confrères masculins un parcourt initiatique et cherchent à avoir une attitude vertueuse, emprunte de valeurs morales et souvent, religieuses. Le Grand Orient de France rend ses loges officiellement mixtes en 2010 quand d'autres obédiences comme la Grande Loge nationale française continuent de ne recruter que parmi la gente masculine. Elles ont également depuis 1952 leur propre obédience : la Grande Loge féminine de France
A gauche : Louis de Bourbon-Condé comte de Clermont (1709-1771), prince du sang, abbé commendataire et militaire, Grand Maître de la Première Grande Loge de France de 1743 à sa mort en 1771. A droite : Antoine Blatin (1841-1911), médecin, député et maître du Grand Orient de France, initiateur de la loi autorisant l'incinération des personnes décédées
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 59 autres membres