le Progrès du jeudi 20 avril 2017
JUSTICE – FRAUDE FISCALE. UN AN DE PRISON AVEC SURSIS REQUIS CONTRE THOMAS THÉVENOUD
L'aveu de sa « phobie administrative » lui avait valu des railleries. Ses déclarations d'impôts tardives un procès. Face à ses juges, Thomas Thévenoud, l'éphémère secrétaire d'État a invoqué hier des « travers » qu'il ne parvient pas à expliquer.
Arrêt de sa carrière politique
La justice reproche au couple de ne pas avoir déclaré ses revenus en 2012 et d'avoir, durant cinq années entre 2009 et 2013, rempli ses déclarations en retard. « À cause de ces omissions, de ces manquements, notre vie a basculé », poursuit le député de Saône-et-Loire de 42 ans qui a annoncé qu'il arrêtait la politique – il ne se représentera pas aux prochaines législatives. Le président du tribunal met « les pieds dans le plat » et l'interroge sur la « phobie administrative qu'il a invoquée auprès du Canard enchaîné. « Ça a fait rire la France entière, soufflet-t-il. C'était se chercher des excuses là où au contraire il aurait fallu assumer... J'assume mais en même temps je sort cette expression... »
Finalement, en plus d'une inéligibilité de cinq ans, le parquet a requis un an de prison avec sursis à l'encontre de Thomas Thévenoud, et six mois avec sursis contre son épouse. Le jugement a été mis en délibéré au 29 mai.
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