Franceinfo - le dimanche 7 juin 2020 - mis à jour le 08.06.2020
Incendie de Notre-Dame : la dernière étape du démontage de l'échafaudage sinistré débute lundi 8 juin
C'est une étape cruciale. Avant d'entamer la restauration du monument, il faut encore le débarrasser de cette structure de 200 tonnes qui avait fondu dans l'incendie
Une vue aérienne de la cathédrale Notre-Dame, le 17 février 2020 à Paris, où l'on distingue nettement l'échafaudage encastré. (PATRICK ZACHMANN / MAGNUM PHOTOS)
C'est une étape importante sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Paris. La dernière étape du démontage de l'échafaudage sinistré va pouvoir débuter, lundi 8 juin, annonce l'établissement public chargé de restaurer l'édifice, dimanche. Cette structure, qui avait fondu lors du sinistre, représente un vrai casse-tête depuis le début des opérations.
"Deux équipes en alternance de cinq cordistes descendront au plus près des parties calcinées pour découper, à l'aide de scies sabres, les tubes métalliques fondus les uns sur les autres", précise notamment le communiqué. Ces morceaux seront alors "évacués grâce à la grande grue à tour de 80 mètres montée en décembre 2019", poursuit l'établissement public, tandis que les parties de l'échafaudage "accessibles à l'aide d'une nacelle seront démontées par des échafaudeurs".
Cette opération difficile devrait durer tout l'été, mais son achèvement pourrait retirer une belle épine du pied au personnel engagé dans la restauration de la cathédrale. "La grande difficulté qui subsiste, c'est cet échafaudage qui est soudé et que l'on doit enlever, découper", résumait mi-avril Monseigneur Patrick Chauvet, le recteur archiprêtre. "Quand on aura terminé cela, on pourra dire que la cathédrale est sauvée à 100%".
Installé pour des travaux de rénovation, cet échafaudage composé de 40 000 pièces et lourd de 200 tonnes avait résisté à l'effondrement de la flèche lors de l'incendie, mais la structure avait été fortement déformée par la chaleur. Au cours des derniers mois, il a d'abord fallu la consolider et la ceinturer de poutres métalliques sur trois niveaux afin de la stabiliser, précise l'établissement dans son communiqué, pour empêcher "tout risque d'écroulement". Un deuxième échafaudage avait également été installé pour poser ces poutres et permettre aux cordistes de travailler.
Le chantier de Notre-Dame, mis en sommeil en mars en raison de l'épidémie de Covid-19, a progressivement repris à la fin du mois d'avril. Le parvis, quant à lui, est de nouveau accessible au public, mais l'ambition est surtout de redonner vie à l'édifice d'ici 2024.
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