Franceinfo - le jeudi 15 novembre 2018
"J'irai jusqu'au bout" : face à ses détracteurs, Theresa May défend le projet d'accord sur le Brexit
Un peu plus tôt, dans la journée de jeudi, la Première ministre britannique s'est exprimée devant la Chambre des communes pour défendre le projet d'accord avec l'UE sur le Brexit, alors que quatre ministres ont démissionné de son gouvernement
La Première ministre Theresa May le 15 novembre 2018 devant la Chambre des communes, à Londres. (AFP PHOTO / PRU)
Theresa May est dans la tourmente après le projet d'accord sur le Brexit. La Première ministre britannique a donné une conférence de presse, jeudi 15 novembre, lors de laquelle elle a défendu le projet d'accord conclu avec l'UE comme "le meilleur pour [s]on pays". Jeudi matin, elle a défendu le compromis devant les députés britanniques dans une ambiance houleuse, les avertissant que c'était soit ça, soit accepter de sortir sans accord ou même renoncer au Brexit tout court.
Un député réclame un vote de défiance. Le député conservateur pro-Brexit, Jacob Rees-Mogg, a réclamé ce vote contre la Première ministre britannique. Dans sa lettre, dont l'AFP a obtenu copie, le député, qui est à la tête du puissant groupe parlementaire eurosceptique European Research Group (ERG), éreinte le projet d'accord.
Plusieurs démissions dans le gouvernement. Quatre ministres ont présenté dans la matinée leur démission en signe de protestation contre le projet d'accord sur le Brexit. Il s'agit de Dominic Raab, ministre chargé du Brexit, de Suella Braverman, secrétaire d'Etat au Brexit, d'Esther McVey, secrétaire d'Etat au Travail et aux Retraites et de Shailesh Vara, secrétaire d'Etat à l'Irlande du Nord.
Un sommet le 25 novembre à Bruxelles. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a annoncé jeudi la tenue d'un sommet le dimanche 25 novembre pour signer le projet d'accord du Brexit conclu mercredi soir avec le Royaume-Uni.
La tâche complexe de Theresa May. La tâche s'annonce rude pour Theresa May puisque le projet d'accord sur le Brexit suscite un grand scepticisme et une mutinerie dans son propre camp, comme le prouvent les démissions de ministres. Le Parti conservateur est très divisé, entre partisans d'un Brexit dur et europhiles.
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