Le bonheur
Après avoir lu le livre de Frédéric LENOIR "Du Bonheur - un voyage philosophique", j'avais envie d'en faire un petit condensé (j'ai donc repris des extraits, qui à mes yeux sont essentiels) pour me rappeler régulièrement les règles de bonheur, que j'en ai tirées. A savoir :
La poursuite du bonheur n'est pas une quête insensée. On peut réellement être plus heureux
- en réfléchissant sur sa vie,
- en effectuant un travail sur soi,
- en apprenant à faire les choix les plus judicieux
ou bien encore
- en modifiant nos pensées, nos croyances ou les représentations que nous nous faisons de nous-mêmes et du monde
Il n'existe pas de "recette" du bonheur valable pour tous (en raison de toutes nos différences).
Nous sommes conditionnés mais pas déterminés à être plus ou moins heureux. Nous avons donc la faculté, notamment par l'usage de notre raison et de notre volonté, d'accroître notre capacité d'être heureux.
Le mot "philosophie" signifie étymologiquement "amour de la sagesse". La philosophie nous apprend à penser bien pour essayer de vivre mieux.
Le bonheur n'est donc pas une émotion passagère (agréable ou désagréable), mais un état qu'il faut envisager dans une certaine globalité et sur une certaine durée. Nous nous disons "heureux" ou "satisfaits" de notre existence parce qu'elle nous procure dans l'ensemble du plaisir, que nous avons trouvé un certain équilibre entre nos diverses aspirations, une certaine stabilité dans nos sentiments, nos émotions, une certaine satisfaction dans ses domaines les plus importants - affectif, professionnel, social, spirituel.
A l'inverse, nous nous dirons "malheureux" ou "insatisfaits" de notre vie si elle nous procure peu de plaisir, si nous sommes tiraillés entre des aspirations contradictoires, si nos affects (émotions, sentiments) sont instables et globalement douloureux, ou si nous sommes habités d'un vif sentiment d'échec affectif ou social.
C'est dans une telle globalité que nous nous percevons comme heureux ou malheureux, et c'est sur une certaine durée que nous pouvons jauger cet état. J'ajouterai qu'il est essentiel d'avoir conscience de son bonheur pour être heureux. Pour être heureux, il faut avoir conscience de son bien-être, du privilège ou du don que représentent les bons moments de l'existence.
Peut-on rendre le bonheur plus intense, plus durable, plus global, moins dépendant des aléas de la vie ?
Le propre de l'homme, c'est donc la vie de l'esprit, puisque l'esprit constitue essentiellement l'homme.
Le secret d'une vie heureuse ne réside donc pas dans la poursuite aveugle de tous les plaisirs de l'existence, pas plus que dans le fait d'y renoncer, mais dans la recherche du maximum de plaisir avec le maximum de raison. Aristote affirme ainsi que "le bonheur est une activité de l'âme conforme à la vertu".
Epicure souligne la nécessité d'éliminer toutes craintes inutiles, à commencer par les deux plus importantes : celle des dieux et celle de la mort. A suivre, prochainement....
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