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DIPLOMATIE -  Négociations à Vienne en Autriche. Nucléaire iranien : imbroglio façon Grèce ?  Le scénario d'un accord historique sur le programme nucléaire iranien semblait encore plus qu'hypothétique hier à Vienne, en Autriche où les négociations se poursuivaient sans relâche. C'est une "faible possibilité", laissait entendre en fin d'après-midi une source iranienne quand Pékin avait jugé plutôt les conditions "en place" pour un bon compromis.

L'Iran et le groupe dit P5 + 1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) tentent de refermer un dossier qui empoisonne les relations internationales depuis plus de douze ans. Depuis septembre 2013, les deux camps cherchent un accord qui rend quasi impossible la construction d'une bombe atomique par Téhéran, en échange de la levée des sanctions internationales.

Les pourparlers sont entrés dans leur phase finale le 27 juin avec pour objectif initial un accord pour le 30 juin. Mais ce délai a déjà été repoussé à trois reprises. Toutes les parties s'accordent à le dire : pas à pas, d'importants progrès ont été réalisés depuis septembre 2013. Mais les négociations continuent de buter sur la levée de restrictions sur le programme balistique de l'Iran et le commerce des armes, réclamée par Téhéran avec le soutien de Moscou.

Les Occidentaux jugent cette demande délicate en raison de l'implication iranienne dans plusieurs conflits, en particulier en Syrie et en Irak. En avril à Lausanne, les négociateurs ont obtenu à l'arraché un accord-cadre, selon lequel l'Iran a notamment accepté de réduire le nombre de ses centrifugeuses et son stock d'uranium enrichi : ce qui, en pratique, doit rendre quasi impossible la fabrication rapide d'une bombe atomique que Téhéran a toujours démenti vouloir produire.