le Progrès du dimanche 2 août 2015
INTERNET – La définition française ne va pas à l'Américain. Droit à l'oubli : bras de fer Google-Cnil. Face au gendarme d'Internet, Google refuse de céder sur les recherches effectuées via des extensions non-européennes. Deux conceptions d'Internet s'affrontent. Google a annoncé qu'il refusait de se mettre totalement en conformité avec la question du « droit à l'oubli » imposé par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), arguant que l'instance française n'était pas compétente « pour contrôler » les informations accessibles à travers le monde.
En clair, Google accepte de concéder le droit à l'oubli pour des recherches faites sur Google.fr ou Google.uk mais pas sur celles faites via Google.com ou toute autre extension non-européenne. « Nous pensons qu'aucun pays ne devrait avoir l'autorité de décider à quel contenu peu accéder quelqu'un, dans un autre pays », a estimé Google. Qui peut se faire oublier, et où ? Google et la CNIL ne sont pas d'accord.
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