le Progrès du jeudi 10 décembre 2015
COP 21 - Chine. Pékin à bout de souffle. Quelque 3 200 écoles fermées, instauration de la circulation alternée, contrôles et amendes. Après des années de laxisme, les autorités pékinoises prennent enfin la mesure de la pollution atmosphérique. C'est une situation sans précédent à Pékin.
Dimanche, l'alerte orange à la pollution atmosphérique a été lancée. Mardi, elle virait au rouge, pour la première fois depuis la création de ce système en 2013. Il était temps: un épais brouillard d'une concentration de 400 grains de poussière fine (2,5 microns) par m3 enveloppait la ville. Pékin, 21 millions d'habitants, ville entourée d'usines, en a vu d'autres - en janvier 2013, la pollution atteignait un pic record de 994 microparticules par mètre cube. Mais jusqu'à présent,les autorités n'y attachaient pas d'importance, le développement économique étant la seule priorité. Depuis, le gouvernement a opéré un virage à 180°. Mais pour nettoyer le ciel, il faudra des décennies !
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