le Progrès du jeudi 9 juin 2016
ÉDUCATION - ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Post-bac : moins de lycéens lésés
Les voeux d'inscription dans l'enseignement supérieur ont été davantage satisfaits que l'an dernier. C'est surtout en Staps que ça coince : il y a toujours trop de candidats par rapport aux capacités d'accueil.
Les lycéens ont reçu hier leurs propositions d'affectation dans l'enseignement supérieur. Et les déceptions ont été moins nombreuses que l'an dernier, selon le ministère de l'Éducation nationale.
Des voeux davantage satisfaits
D'après les statistiques du site Admission post-bac (APB), 48,1 % des voeux inscrits en premier choix ont été satisfaits contre 47,1 % l'an dernier, alors que le nombre de candidats a augmenté (761 659). Ce chiffre peut sembler faibles, mais, rappelle le ministère, de nombreux souhaits (classes préparatoires aux grandes écoles, école d'architecture, d'ingénieur, BTS...) sont des filières sélectives, où le choix se fait par l'établissement, sur dossier, et pas via l'algorithme du site APB.
Si on se concentre sur les licences (filières non sélectives), les voeux 1 dans l'académie qui n'ont pas été satisfaits sont très faibles : 4,4 %. Il s'agit majoritairement d'élèves ayant fait le choix de s'inscrire en Staps (métiers du sport). Cette filière est victime de son succès, avec trop de candidats (29 000) par rapport aux places dans ces formations.
Médecine (Places : première année commune aux études de santé : 15 %), droit (13 %), Staps (10 %) et psycho (8 %) sont les matières les plus demandées en premier choix en licence.
Affectation jusqu'en septembre
Si un élève n'a pas reçu d'affection ou une qui ne lui convient pas, les choses ne sont pas terminées. Il s'agit d'une première étape. Les résultats peuvent encore évoluer, en fonction des réponses aux propositions (des lycéens peuvent libérer des places en choisissant d'aller ailleurs que ce qui leur a été proposé) et des résultats au bac (des échecs au bac libèrent des places). Les lycéens ont jusqu'au 15 septembre pour se voir proposer une place dans l'enseignement supérieur. Et le ministère promet qu'aucun élève qui a fait le choix de poursuivre ses études après le bac ne restera sur le carreau. Élodie Bécu
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