le Progrès du lundi 18 janvier 2016
BURKINA FASO - Terrorisme. Face aux djihadistes du Sahel un long combat pour la France. Malgré le succès des opérations menées par les 3 500 militaires déployés dans l'opération Barkhane, Al-Qaïda au Maghreb islamique réussit à planifier des attaques d'envergure, loin de ses bases.
Six gendarmes et six policiers français sont arrivés hier à Ouagadougou pour participer à l'enquête sur les attentats qui ont ensanglanté la capitale du Burkina Faso entre vendredi soir et samedi matin. Leur expertise en matière de terrorisme sera utile pour comprendre comment les attaques qui visaient clairement la France et ses alliés occidentaux ont été organisées.
Les trois victimes de France étaient des collègues de travail. Les attentats de vendredi ciblaient un restaurant et un hôtel de Ouagadougou très fréquentés par les Occidentaux. Au moins 14 étrangers figurent parmi les 29 tués. Deux Français et un Portugais résidant en France et marié à une Française sont morts au Cappuccino où ils dînaient. Les trois collègues de travail étaient partis pour un chantier au Burkina Faso. Ils travaillaient pour la société de transport et de manutention lourde Scales de Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise).
Arnaud Cazier, 41 ans, Eddie Touati, 54 ans, et Antonio De Oliveira Basto, 52 ans, allaient rentrer en France. Ils devaient prendre l'avion dimanche soir. Plusieurs humanitaires sont également tombés sous les balles de terroristes, dont six Québécois et un missionnaire américain qui travaillait pour une organisation chrétienne. Le fils du patron du restaurant Le Cappucino âgé de 9 ans a aussi été tué.
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