le Progrès du lundi 18 mai 2015
MOYEN-ORIENT - En Syrie et en Irak. L'EI bloqué à Plamyre, victorieux à Ramadi. Les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont été repoussés hier par les forces syriennes à la périphérie de la cité de Palmyre, mais ont poursuivi leur conquête de la ville irakienne de Ramadi.
Site de Palmyre : la menace demeure
A Palmyre, en Syrie, après de violents combats contre l'armée syrienne, l'EI "s'est retiré de la plupart des quartiers du nord" moins de 24 heures après s'en être emparés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le gouverneur de Homs, province dont fait partie Palmyre, a indiqué que l'attaque de l'EI dans le nord de la ville avait "avorté". Mais la menace demeure, car les djihadistes sont présents presque tout autour de la ville, et notamment à un kilomètre du célèbre site archéologique. De mercredi à dimanche, l'OSDH a dénombré au moins 315 morts, dont 57 civils.
Ramadi : l'emprise est totale
En Irak, à Ramadi (capitale provinciale d'Al-Anbar), les djihadistes de l'EI se sont emparés hier du quartier général des forces de sécurité de la province, renforçant encore leur emprise sur cette région. Environ 500 personnes ont été tuées en deux jours de combats à Ramadi où, vendredi, les djihadistes avaient déjà pris le complexe gouvernemental. Les combats ont entraîné la fuite de 8 000 personnes.
La claque américaine
L'organisation a cependant subi une claque, vendredi, dans l'est de la Syrie, lorsqu'un commando américain a mené une rare opération au sol dans ce pays, tuant 32 membres de l'organisation extrémiste au total, dont Abbou Sayyaf, en charge du pétrole, et trois autres chefs.
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