le Progrès du lundi 2 janvier 2017
CORÉE DU NORD - DISCOURS DU NOUVEL AN
La Corée du Nord finalise son "missile intercontinental"
Le leader nord-coréen, Kim Jong-un, a affirmé dimanche que son pays en était "aux dernières étapes avant le test d'un missile balistique intercontinental".
Kim Jong-un a démarré fort l'année 2017. Dans son discours de Nouvel An, le leader nord-coréen a déclaré hier que son pays était proche d'achever la conception d'un missile "intercontinental" : "Nous en sommes aux dernières étapes avant le lancement test d'un missile balistique intercontinental", a insisté le chef de l'État nord-coréen dans un message de 30 minutes diffusé à la télévision.
Puissance nucléaire ?
Kim Jong-un a également affirmé que Pyongyang avait "acquis le statut de puissance nucléaire" au cours de l'année passée, avant de lancer un avertissement à ses ennemis : "La Corée du Nord est désormais une puissance militaire que même le plus puissant des ennemis ne pourra toucher".
Sans les citer, Kim Jong-un a visé directement les États-Unis et son président en fin de mandat, Barack Obama, qui avait promis de nouvelles sanctions à l'encontre de la Corée du Nord en septembre. Mais pour l'instant, ni Barack Obama ni son successeur, Donald Trump, n'ont réagi aux déclarations du dirigeant nord-coréen.
Courant 2016, Pyongyang a effectué deux essais nucléaires et lancé plusieurs missiles, dans le cadre de sa quête permanente visant à pouvoir frapper le sol américain avec une arme à tête nucléaire. Les analystes sont divisés quant à la capacité réelle de la Corée du Nord à se doter d'une arme nucléaire, précisément parce qu'elle n'a jamais réussi à lancer avec succès un missile balistique intercontinental.
Mais tous sont d'accord pour dire que Pyongyang a réalisé d'énormes progrès dans cette direction depuis que Kim Jong-un a succédé à son père, Kim Jong-il, mort en 2011.
Outre l'achèvement de ce missile, Kim Jong-un a déclaré que son pays allait "renforcer ses capacités défensives tant que la Corée du Sud et les États-Unis n'arrêteront pas leurs manoeuvres militaires".
Néanmoins, il s'est dit favorable à une amélioration des relations avec son voisin du sud, ce qui constituerait selon lui un "point de départ pour la paix et la réunification".
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