le Progrès du lundi 29 mai 2017
EMMANUEL MACRON - VLADIMIR POUTINE, EN REFONDATEURS
Les deux présidents vont tenter de réchauffer les relations entre leurs deux pays, malgré les piques de la campagne, et deux gros contentieux : la Syrie et l'Ukraine.
"Le rapport de force ne me dérange pas" affirmait samedi Emmanuel Macron, après la "virile" poignée de main échangée avec le président américain Donald Trump. Tant mieux, car son invité d'aujourd'hui, le président russe Vladimir Poutine, adore cela. Au sens premier, en judoka accompli, et dans la menace : Angela Merkel ne lui pardonne pas de l'avoir reçue avec son labrador, sachant très bien qu'elle a peur des chiens...
Le grand jeu diplomatique du président français
Il fallait le faire... En moins de deux mois, le président français aura fait connaissance avec les dirigeants des quatre grandes puissances actuelles et à venir de la planète. Cette rencontre avec le président russe a été précédée jeudi par celle avec le président américain, et deux poignées de main déjà "historiques". Elle est suivie dès samedi par un déjeuner avec le Premier ministre de l'Inde, Narendra Modi. Et à l'Élysée ne démentait pas, la semaine dernière, travailler en tête-à-tête avec le président chinois Xi Jinping à l'occasion du sommet du G20 à Hambourg, les 7 et 8 juillet.
Ce quadruplé ne doit rien au hasard, comme l'a avoué le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner : "C'est d'autant plus important qu'on suspectait ce jeune homme de ne pas avoir la carrure d'un président de la République et de ne pas être en mesure d'incarner et de défendre la France". Reste à ne pas oublier l'avis de son aîné François Hollande : les succès diplomatiques, "ça ne change rien" dans l'opinion nationale.
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