le Progrès du mercredi 12 avril 2017
L'incendie de Grande-Synthe ravive la crise des migrants
Le camp de Grande-Synthe (Nord) qui accueillait 1 400 migrants a été détruit par un incendie après des rixes entre des réfugiés kurdes et afghans. L'État refuse tout nouveau camp et veut reloger les migrants qui demanderont l'asile en France dans des centres d'accueil dans toute la France.
La crise migratoire s'est brutalement invitée dans la campagne présidentielle après l'incendie qui a réduit en cendres le camp de réfugiés de Grande-Synthe dans la nuit de lundi à mardi. La plupart des 300 chalets de bois ont été détruits par des feux allumés à la suite de violentes bagarres qui ont éclaté entre des Kurdes irakiens et des Afghans.
Treize migrants ont été blessés, dont quatre par arme blanche. Trois gymnases ont été réquisitionnés pour accueillir provisoirement une partie des 1 400 migrants qui se retrouvent sans toit. Environ 500 migrants ont pu y dormir mais les autres ont passé la nuit à la rue.
Marine Le Pen a dénoncé un "laxisme migratoire" tandis que François Fillon a rappelé qu'il fallait "accueillir ceux qui ont droit à l'asile et renvoyer les autres chez eux".
A découvrir aussi
- le Progrès du lundi 19 septembre 2016
- le Progrès du lundi 31 octobre 2016
- le Progrès du mardi 17 janvier 2017
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 59 autres membres