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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du mercredi 13 janvier 2016

 

 

 

VENEZUELA - Crise institutionnelle : le pays paralysé. La crise institutionnelle qui agite le Venezuela depuis l'arrivée de l'opposition aux manettes de l'Assemblée nationale a tourné à la paralysie, hier : le Parlement, contrôlé aux trois cinquièmes par l'opposition au président Chaviste Nicolas Maduro, a choisi de suspendre ses travaux après la décision de la Cour suprême de justice (TSJ) d'invalider toute action du pouvoir législatif.

 

 

 

Pourquoi une telle impasse ? Deux jours après son arrivée aux manettes de la nouvelle Assemblée, le 5 janvier, l'opposition avait défié Nicolas Maduro, qu'elle veut faire partir par la voie constitutionnelle d'ici à six mois. L'investiture de trois députés antichavistes suspendus par la justice, a offert aux antichavistes deux tiers des voix parlementaires, leur conférant de larges pouvoirs (référendums, nouvelle Assemblée constituante...), pouvant aller jusqu'au départ anticipé du président. Avant que le TSJ - qui a enregistré l'arrivée de 34 juges nommés par le pouvoir fin décembre - ne statue donc hier en gelant les travaux passés et à venir de l'Assemblée nationale.

 

 

 

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Que peut-il advenir à présent ? L'opposition consultait hier ses juristes pour contester la décision. De son côté, le pouvoir en place reste confiant, à l'image du numéro deux du régime chaviste et ancien président du Parlement, Diosdado Cabello : "Nous allons vers une vacance (du pouvoir législatif), car si l'Assemblée est hors la loi, personne ne va la reconnaître comme telle". Et celui-ci d'estimer que "L'Etat n'allait, en rien, être paralysé".

 

 

 

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 Nicolas Maduro



14/01/2016
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