le Progrès du mercredi 15 mars 2017
SANTÉ - SOMMEIL. SEUL, ON DORT BEAUCOUP MIEUX
Avec son/sa conjoint(e), son enfant ou même son animal de compagnie : dormir accompagné peut-être réconfortant. Pourtant, d'après le très officiel Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), cette habitude perturberait le sommeil. Comme chaque année, l'INSV a dressé le portrait des nuits des Français à travers une enquête nationale (menée par OpinionWay auprès d'un échantillon national représentatif de la population françaises de 1 001 personnes âgées de 18 à 65 ans, du 28 novembre au 7 décembre 2016), publiée à l'approche de la Journée du sommeil, vendredi. Une fois de plus, les personnes interrogées se sont plaintes de ne pas assez dormir, 7 h 07 en moyenne en semaine et 8 h 04 le week-end. Cette dette de sommeil est en partie due à la présence à nos côtés de "co-dormeurs".
17 % des Français dorment avec leur animal de compagnie
Selon l'étude, 50 % des Français dorment en couple, 25 % de ceux qui ont un enfant au domicile l'accueillent régulièrement dans leur lit, en raison de pleurs nocturnes souvent. Et 17 % des sondés déclarent passer la nuit aux côtés de leur animal de compagnie.
Or, ce "co-sleeping" suscite de nombreuses gênes. La plus forte est due aux mouvements de l'autre. Viennent ensuite les ronflements, les bruits de respiration, les horaires différents de profond sommeil, les rythmes décalés ou encore une trop forte chaleur sous la couette. Avoir son jeune enfant près de soi perturbe aussi l'adulte une fois sur deux, tout en pouvant être dangereux pour l'enfant (mauvaise température, étouffement s'il est encore tout petit).
Bref, pour l'INSV, il est préférable de dormir seul pour bénéficier d'un sommeil réparateur. Un tiers des personnes interrogées ont d'ailleurs déjà fait ce choix, pour respecter leur confort ou échapper aux ronflements de leur conjoint. Il faut dire que 35 % des Français émettent des sons la nuit, en général des ronflements.
SANTÉ - L'ALLAITEMENT DES BÉBÉS EST INSUFFISANT EN FRANCE
Les taux d'allaitement restent très inférieurs en France aux six mois recommandés par l'Organisation mondiale de la santé, alors que la diversification alimentaire intervient en moyenne à un peu plus de 5 mois. Alors que 70 % des femmes entament un allaitement en maternité, elles ne sont plus que 38 % à le poursuivre de manière exclusive 4 mois après et 19 % quand le bébé a 6 mois.
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