le Progrès du samedi 8 avril 2017
Madrid se veut intraitable avec l'organisation séparatiste basque armée (ETA). "Elle ne tirera aucun avantage, aucun bénéfice politique" de son désarmement unilatéral annoncé pour aujourd'hui au Pays basque français a prévenu hier le porte-parole du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. "Qu'elle se désarme, qu'elle se dissolve, qu'elle demande pardon et aide à clarifier les crimes qui n'ont pas été élucidés", a-t-il martelé.
Considérée comme terroriste par l'UE
Née en 1959 dans la lutte contre le franquisme, l'ETA est tenue pour responsable de la mort de 829 personnes en quatre décennies de lutte armée pour l'indépendance du Pays basque et de la Navarre. L'organisation est toujours considérée comme terroriste par l'Union européenne. En octobre 2011, elle avait déjà renoncé à la lutte armée. Elle refusait jusqu'ici le désarmement unilatéral et la dissolution exigés par Madrid et Paris. Elle réclamait une négociation sur ses quelque 360 membres encore incarcérés en Espagne et en France (75) et une amnistie pour ceux vivant dans la clandestinité.
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