le Progrès du vendredi 18 septembre 2015
AFRIQUE DE L'OUEST - Le Burkina Faso au mains de l'armée. La transition brutalement interrompue avant les élections. Le général Diendéré, proche de l'ex-président Compaoré, a pris la tête des putschistes qui ont renversé mercredi les autorités de transition du pays. Paris garde ses distances avec l'ex-colonie.
Paris n'interviendra pas
Le coup d'Etat a été unanimement condamné par la communauté internationale. "La France a une relation d'amitié à l'égard du Burkina Faso et ne peut pas laisser faire ce qui se produit aujourd'hui", a de son côté dénoncé François Hollande appelant à la "remise en place" des institution. Néanmoins, le Président a indiqué que les militaires français sur place n'interviendraient pas dans ancienne colonie d'Afrique de l'Ouest. 220 soldats des forces spéciales françaises sont engagés à Ougadougou dans le cadre de l'opération Barkhane (qui mobilise 3 500 hommes au total) contre les djihadistes au Sahel.
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