le Progrès du vendredi 30 juin 2017
En 2014, 7,3 millions de personnes résidant en France avaient changé de logement par rapport à l'année précédente, dont un quart (1,9 million) s'est installé dans un autre département, explique l'INSEE dans une étude parue hier.
Les différences d'attractivité restent marquées entre les départements du Nord et de l'Est, où les départs sont plus nombreux que les arrivées, et ceux du Sud et de la façade atlantique où les soldes migratoires sont positifs.
Les retraités et les actifs représentent ensemble deux tiers des personnes qui déménagent, et ils contribuent fortement à l'opposition nord-sud.
13 % des étudiants, soit 310 000, ont également changé de département, pour aller dans les grandes villes d'Île-de-France, du Rhône et du Nord.
L'Ain, l'Ardèche ou les Hautes-Alpes attractifs
Quelques départements font exception à la tendance : au sud, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes-Maritimes et les Hautes-Pyrénées enregistrent plus de départs que d'arrivées.
Les départements de Paris, du Rhône et des Bouches-du-Rhône accueillent beaucoup d'actifs mais en voient partir encore davantage, qui choisissent de résider dans des départements limitrophes comme le Var, l'Ain, l'Isère, la Seine-et-Marne ou les Hauts-de-Seine.
Ce sont principalement les couples, avec ou sans enfant, qui quittent les centes les plus denses pour s'installer en périphérie.
En région parisienne, les seniors quittent fréquemment la Seine-et-Marne et les Hauts-de-Seine, ce qui fait qu'au total ces départements enregistrent plus de départs que d'arrivées.
Inversement, la Vienne et la Haute-Vienne n'attirent pas les actifs mais leur solde migratoire est excédentaire.
A découvrir aussi
- le Progrès du samedi 13 juin 2015
- le Progrès du lundi 13 juillet 2015
- le Progrès du mardi 23 août 2016
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 59 autres membres