semaine du 20 au 26 octobre 2014 - La Tribune - le Progrès
MUSIQUE - TOP 50 : la nostalgie à pleins tubes. De 1984 à 1993, l'émission a marqué plusieurs générations. Il y a trente ans, à l'ère du clip et d'une industrie musicale en plein boom naissait sur Canal + un hit-parade télévisuel. Entre kitsch et artistes de qualité, le TOP 50 a été un acteur majeur de la culture musicale en France.
UKRAINE - Législatives anticipées aujourd'hui. Un vote pour confirmer le cap à l'ouest. L'ambiance n'est pas à la fête en Ukraine malgré la victoire annoncée du camp pro-occidental aujourd'hui aux législatives anticipées. Les Ukrainiens votent pour renouveler le Parlement élu en 2012 sous le mandat de Viktor Ianoukovitch. Mais le président prorusse a été destitué en février après la répression sanglante des manifestations pro-européennes qui a fait plus de cent morts.
ISRAEL - Les incidents violents se multiplient. Vers une troisième intifada ? Un vent de violences, de frustrations, souffle à nouveau sur la ville sainte. Ces derniers temps, les affrontements sont quasi quotidiens entre jeunes Palestiniens au visage masqué et recouvert du Keffieh.
ECONOMIE - Budgets : la semaine de tous les dangers. Les budgets français face à l'Assemblée nationale et la Commission européenne. Entre l'Europe qui pourrait sanctionner mercredi le dérapage budgétaire, et les frondeurs socialistes qui dénonceront mardi une excessive rigueur, ce sera une semaine périlleuse pour le gouvernement...
SOCIAL - Musées et magasins, 7 jours sur 7 ? François Hollande veut une ouverture des musées tous les jours de la semaine. Derrière l'extension de l'ouverture des musées, c'est la libéralisation de l'ouverture des magasins qui est en jeu. Elle est déjà au sommaire de la future loi Macron.
POLITIQUE - La Tunisie vote dans la morosité et la nostalgie. Dans un contexte crise et de désenchantement. La Tunisie a été le pays précurseur des printemps arabes. C'est aussi le seul à avoir adopté une nouvelle Constitution qui lui permet d'organiser ce dimanche des législatives qui ambitionnent de marquer l'entrée dans l'ère de la stabilité démocratique. Mais le coeur n'y est pas vraiment.
------------------- Questions à Chokri Bacckouche ------------------
Rédacteur en chef du journal francophone indépendant "Le Quotidien"
"L'impression que la vie était plus facile avant"
Dans quel contexte se déroulent les législatives de dimanche en Tunisie ?
Depuis trois ans la Tunisie a connu énormément de difficultés dans une conjoncture internationale troublée, dont elle est très dépendante. A cela s'ajoute une crise politique majeure en 2013, après les assassinats de deux opposants au parti islamiste Ennahda. Aujourd'hui, les Tunisiens ont le sentiment de vivre moins bien, avec un pouvoir d'achat très impacté par l'inflation et beaucoup de déception après les promesses non tenues. L'autorité publique a disparu et on entend des gens qui recommencent à plébisciter Ben Ali, le dictateur déchu. Ils ont l'impression que la vie était plus facile avant, quand l'Etat encadrait les prix et réprimait la délinquance...
Quel est le rapport des forces politiques ?
Il y a une myriade de partis, mais seulement deux qui pèsent vraiment : d'un côté Ennahda, le parti islamiste qui avait remporté les premières élections du 23 octobre 2011, de l'autre Nidaa Tounès, présidé par le vieux briscard qu'est Beji Caïd Essebsi, qui a été ministre sous Bourguiba et qui a assuré la transition démocratique en 2011 en tant que Premier ministre. Ennahda est mieux structuré et plus discipliné, mais affaibli par la calamiteuse gestion du pays entre 2011 et 2013.
Les adeptes de Ben Ali peuvent-ils revenir ?
Ils ne se présentent pas sous la bannière de Ben Ali. Beaucoup se sont regroupés chez les Destouriens, l'ancien parti du père de la Tunisie moderne, Habib Bourguiba, mais les dirigeants de l'ancien régime se sont déployés partout, y compris chez Ennahda. L'enjeu n'est pas le retour de Ben Ali, mais comment redresser la barre. Et comment éviter de revivre les trois années cauchemardesques islamistes qui ont suivi le printemps de 2011.
Un pronostic ?
La grande inconnue porte sur le taux d'abstention, car les Tunisien, et surtout les jeunes, ont perdu leur enthousiasme d'il y a trois ans. Beaucoup sont écoeurés. En toute logique, après l'usure prématurée du pouvoir d'Ennahda, le parti Nidaa Tounès part avec une longueur d'avance. Mais une victoire électorale ne suffira pas, car il faudra trouver une majorité au Parlement. Et la présidentielle suivra dans quelques semaines... Recueilli par P. Fluckiger
EUROPE - Compte à rebours sur le budget français. Les tensions sur le respect des règles de l'euro ont dominé le conseil européen. Le gouver-nement français devra-t-il trouver des économies supplémentaires pour réduire son dérapage budgétaire ? On saura mercredi si la Commission met sa menace à exécution.
NEW-YORK - Attaqué à la hachette : "un acte terroriste". L'attaque jeudi de policiers par un homme de 32 ans, armé d'une hachette, était un "acte terroriste", mené par un converti à l'islam qui s'était radicalisé, a déclaré hier le chef de la police. Il avait attaqué quatre jeunes policiers en patrouille, en blessant un grièvement à la tête, puis un autre au bras, avant d'être tué par balle.
UKRAINE - Les Ukrainiens aux urnes. Les combats menacent dans l'Est. La campagne électorale s'est achevée hier. Les Ukrainiens sont appelés demain aux urnes pour des législatives anticipées qui devraient consacrer la prééminence des formations proeuropéennes : la crise avec Moscou a provoqué dans le pays une montée des sentiments anti-russes, et cinq millions d'électeurs vivant en Crimée et dans le Donbass ne voteront pas - or c'est dans ces zones sous contrôle rebelle que se concentre le vote pro-russe.
Le mouvement du président Petro Porochenko est en tête des sondages avec plus de 30 % des intentions de vote, suivi d'autres formations pro-occidentales. Deux formations héritières du Parti des régions du président déchu Viktor Ianoukovitch pourraient franchir la barre de 5 % nécessaire pour entrer au Parlement, mais les communistes risquent de ne plus être représentés. La nouvelle Assemblée comprendra en revanche des militants de la société civile engagés dans la contestation du Maïdan, ainsi que des volontaires ayant combattu dans l'Est.
Une fois les législatives passées, la première tâche de Petro Porochenko sera de prendre les difficiles mesures de rigueur exigées par les bailleurs de fonds internationaux de l'Ukraine, Fonds monétaire internationale et UE en tête. Le Premier ministre Arseni Iatseniouk a prévenu jeudi que l'Ukraine, en récession, devrait s'attaquer à obtenir plus d'aide du FMI, qui a déjà mis 17 milliards de dollars sur la table.
SOCIAL - Chômage : Rebsamen admet "l'échec". Nouveau record à 3 432 500 personnes sans aucune activité fin septembre. Pendant que la polémique sur les réformes du marché du travail continue, avec une fin de non-recevoir de Laurent Berger (CFDT), les listes de Pôle Emploi s'allongent. Le ministre du Travail avoue une "souffrance personnelle".
ENERGIE - Après le prix du gaz, électricité : vers une hausse de 2,5 % ? Même si rien n'était annoncé, tous les indicateurs vont dans le même sens: les tarifs de l'électricité devraient augmenter de 2,5 % au 1er novembre. Cette évolution est prévue dans un projet d'arrêté qui sera soumis au Conseil Supérieur de l'Energie (CSE) le 28 octobre. La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) a également été saisie. L'avis des deux instances n'est que consultatif.
PREVENTION - Changement d'heure : attention danger. Conséquence méconnue du passage à l'heure d'hiver. Le passage à l'heure d'hiver, c'est plus de temps sous la couette dimanche matin. Pour les usagers de la route, cela correspond au début d'une période où il faudra redoubler de prudence pour éviter les pièges de l'obscurité.
ENVIRONNEMENT - Climat : difficile accord en vue de Paris. Les chefs d'Etats européens sont parvenus à un texte commun à Bruxelles. Les Européens se sont engagés hier à réduire d'au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre de l'UE d'ici 2030, cet objectif "ambitieux" pour les dirigeants de l'UE est jugé insuffisant par les défenseurs de l'environnement. Comment réduire la fonte des glaces ? L'Europe se fixe un objectif de 27 % d'énergies renouvelables d'ici 2030.
SECURITE - Les terroristes solitaires sont passés à l'action au Canada. Deux attentats en trois jours, deux soldats tués, les assaillants abattus, un pays sous le choc. Avec l'attaque du Parlement mercredi, le Canada a découvert une forme de terrorisme qui, "avec les moyens du bord", représente une menace permanente pour tous les pays de la coalition contre Daech.
58 ans : c'est l'âge de Kevin Vickers, le chef de la sécurité du Parlement canadien, qui a abattu mercredi le terroriste Michael Zehaf-Bibeau. Hier, le "héros" a été longuement applaudi à la Chambre des communes par les députés, en présence du gouvernement, dont le Premier ministre Stephen Harper.
Il est important de mettre en place des processus avec les familles concernées par des enfants, des mineurs, dont les profils ressemblent, semble-t-il, beaucoup à celui du Canada, avec un passé de délinquant parfois converti à l'islam, avec des processus de radicalisation par internet, dans les prisons françaises. Manuel Valls, Premier ministre
Treize ans après le 11 septembre, le terrorisme se diffuse sur le globe à la fois par les réseaux sociaux et à travers des tueurs ou "opérateurs" potentiels difficilement repérables. Les deux actes djihadistes individuels commis cette semaine au Canada, qui ont coûté la vie à deux soldats avant que les meurtriers soient abattus, démontrent que le scénario Merah peut se répéter dans d'autres pays engagés dans la coalition et visés par la propagande efficace de Daech ou Al-Qaïda.
ALGERIE - Moines de Tibéhirine : la déception. Les prélèvements effectués sur les crânes des religieux assassinés en 1996 restent à Alger. Les enquêteurs français désiraient ramener des prélèvements pourtant prometteurs. Ils ont essuyé un refus...
Des avancées mais surtout une "terrible déception" : les familles des moines de Tibéhirine ont dénoncé hier une "confiscation des preuves" par Alger, qui a refusé que les enquêteurs français ramènent des prélèvements pourtant prometteurs réalisés sur les crânes des religieux assassinés en 1996.
TUNISIE - Une maison d'Oued Ellil, dans la banlieue de Tunis, était toujours encerclée hier en début de soirée, après une série d'échanges de tirs avec les forces de sécurité qui ont coûté la vie à un membre de la Garde nationale. Un autre gendarme a également été blessé lors de la fusillade. Il y aurait dans la maison au moins deux hommes, au moins deux femmes et des enfants. Des informations accréditeraient également la présence d'explosifs.
POLITIQUE - Manuel Valls, ça passe ou ça casse. Le Premier ministre insiste sur sa ligne et sur l'ouverture au centre. Malgré les critiques dans son parti, le Premier ministre ne renonce ni aux réformes destinées à assouplir le marché du travail ni à recentrer la gauche. Il entend imposer à tous sa ligne.
TRANSPORTS - TGV : "Un modèle à bout de souffle". Rapport de la Cour des comptes en forme de réquisitoire.
SOCIETE - Migrants de Calais : la tension monte. Les effectifs de sécurité renforcés face à l'afflux et aux assauts de camions. Les scènes de violence se répètent à Calais, où les migrants, de différentes nationalités, se disputent le contrôle des zones qu'ils squattent. Avant de tenter la traversée vers l'Angleterre, leur Eldorado...
COMMERCE - Prix alimentaire : Macron met la pression. Le gouvernement a saisi l'autorité de la concurrence. Les discussions entre fournisseurs et distributeurs, réunis hier, se sont conclues dans un climat apaisé. Cependant, l'Autorité de la concurrence a été saisie par le gouvernement par souci de "transparence".
ENERGIE - Gaz : 2,31 % au 1er novembre. Les tarifs réglementés du gaz naturel, dont dépendent un peu plus de 7 millions et demi de foyers français, augmenteront en moyenne de 2,31 % hors taxes au 1er novembre. C'est la deuxième hausse consécutive après celle de 3,9 % en moyenne appliquée le 1er octobre, un mouvement classique dans la mesure où on entre dans la période à laquelle les consommateurs rallument leurs chaudières.
CULTURE - Art contemporain : la France veut devenir compétitive. L'Hexagone ne représente que 2 % d'un marché mondial porteur et qui brasse de très grosses sommes. Foire internationale, inaugurations de la Fondation Vuitton et du musée Picasso... En cette année de tous les records pour l'art contemporain, la France semble en haut de la pyramide. Le bilan est plus contrasté.
2,046 milliards de dollars (1,612 milliard d'euros), soit le produit des ventes aux enchères publiques d'art contemporain entre juillet 2013 et juillet 2014. Un record dans l'histoire de l'art contemporain.
CANADA - Attaque du Parlement : la piste terroriste. Un soldat et un tireur tués, la capitale fédérale Ottawa bloquée. Cible d'une attaque qui a fait au moins une victime, le Parlement canadien était toujours bouclé hier soir. Le Canada avait relevé son niveau d'alerte terroriste la veille.
Le centre de la capitale fédérale canadienne Ottawa était toujours totalement bouclé hier soir après l'attaque d'un mémorial et du Parlement par un à trois individus.
Une attaque à trois tireurs
Selon différents témoignages, le ou les tireurs ont d'abord tiré sur un soldat stationné devant le monument aux morts près du Parlement. Sous la menace, ils se seraient ensuite emparés d'un véhicule officiel afin de s'approcher jusqu'aux portes du Parlement. Ils se seraient ensuite rués à l'intérieur du bâtiment central où siègent les députés et sénateurs et où se trouvaient des ministres dont le chef du gouvernement Stephen Harper.
Un peu après, une forte détonation a été entendue, aussitôt suivie d'un tir nourri des policiers. "Un homme est entré dans le Parlement en courant. Il était poursuivi par des policiers armés de fusils qui criaient à tout le monde de se mettre à couvert", a raconté Marc-André Viau, un employé du Parlement.
Le soldat blessé devant le monument est décédé. Un garde de sécurité du Parlement a également été blessé, tandis qu'un assaillant a été abattu. Il s'agirait de Michael Zehaf Bibeau, un homme de 32 ans né au Canada. Il serait fiché. La CIA étudiait hier son pedigree.
Chasse à l'homme en ville
Rapidement, des dizaines de commandos lourdement armés ont été acheminés dans le centre-ville d'Ottawa. Le Premier ministre Stephen Harper, dont les bureaux se trouvent dans la zone bouclée, a été évacué. Les chefs de l'opposition, Thomas Mulcair pour le NPD (gauche) et Justin Trudeau du Parti libéral ont également été placés en lieu sûr.
Les habitants du centre d'Ottawa ont reçu la consigne de s'éloigner de leurs fenêtres car, selon la Gendarmerie royale du Canada, un tireur s'est "probablement" retranché sur le toit du Parlement. La recherche d'un ou deux autres tireurs se poursuivait à la tombée de la nuit sans certitudes.
Alerte maximum
Mercredi, les bases militaires ont été fermées et les militaires ont reçu l'ordre de rester confinés sans uniformes, alors que la défense aérienne américano-canadienne était placée en état d'alerte. Les autorités canadienne avaient relevé la veille d'un cran le niveau d'alerte terroriste, de bas à moyen, pour la première fois depuis 2010.
Un lien avec un autre attentat djihadiste ?
Cette décision intervenait après la mort d'un militaire à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, fauché volontairement par un jeune de 25 ans qui avait ensuite été abattu par la police. Cette agression avait été qualifiée d'acte terroriste par le gouvernement canadien. Cet attentat était le premier lié à l'extrémisme islamiste de l'histoire du Canada. Identifié par les services de renseignement comme l'un des 90 Canadiens soupçonnés de vouloir fomenter des attentas, son auteur, Martin Rouleau-Couture, converti à un islam radical, avait été arrêté en juillet par les autorités alors qu'il était sur le point de partir en Turquie
90 retours de Syrie
Sur ces 90 individus suivis par les services de renseignement et la police, 80 sont revenus récemment de zones de guerre, et plus spécialement d'Irak et de Syrie, avait indiqué au début de mois le gouvernement canadien. Ottawa avait alors appelé la population à la plus grande vigilance face à des possibles actes radicaux sur son sol après avoir rallié la coalition emmenée par les Etats-Unis pour combattre le groupe Etat islamique en Irak.
ZOOM - Israël : un bébé tué dans une attaque. Un jeune Palestinien membre du Hamas selon le gouvernement israélien a tué un bébé de trois mois et fait huit blessés hier à Jérusalem en lançant sa voiture sur un groupe à un arrêt de tramway, poussant le Premier ministre à renforcer le dispositif policier dans une ville sous tension.
Les faits illustrent les tensions auxquelles la ville est en proie depuis plusieurs mois entre Israéliens et Palestiniens et juifs et musulmans. Le jeune homme de 21 ans vient d'un quartier populaire (Silwan) au cœur de l'actualité récente, à cause des crispations et des heurts provoqués par l'installation de colons juifs au milieu des Palestiniens dans des logements autrefois propriétés des Palestiniens.
POLITIQUE - Le PS au bord de la crise de nerfs. Gauche et droite du parti socialiste s'affrontent dans l'optique du prochain congrès. Le Premier ministre Manuel Valls veut en finir avec la "gauche passéiste" et assume pragmatisme et réformisme : il répond à la gauche du PS, aux frondeurs et à Martine Aubry.
Bientôt la fin du sigle PS ?
Manuel Valls n'exclut pas la possibilité de changer le nom du PS. Cela va avec son envie de "bâtir une maison commune" de "toutes les forces progressistes" sous la forme d'un parti commun.
INDUSTRIE - Total : Pouyanné, dans continuité. Nommé directeur général par un conseil d'administration extraordinaire. Cela n'aura pas tardé : moins de deux jours après le décès de Christophe Margerie, Total s'est donné hier matin un nouveau patron, Patrick Pouyanné.
FINANCES - Contrôle des patrimoines. Soixante parlementaires doivent répondre au fisc.
SOCIAL - Le minimum vieillesse revalorisé de 8 €. Le décret sur la revalorisation du minimum vieillesse, qui augmente de huit euros, à 800 euros par mois, a été publié hier au Journal officiel. Cette revalorisation exceptionnelle avait été confirmée le 16 septembre dernier par le Premier ministre, Manuel Valls. Le montant du minimum vieillesse passe ainsi de
- 792 à 800 euros par mois pour une personne seule ( 8€) et de
- 1 229 à 1 242 € par mois pour un couple ( 13 euros)
Soit 1 % à peine plus que l'inflation (0,8 %). La mesure s'applique aux allocations dues à compter du 1er octobre, versées début novembre. Cette revalorisation exceptionnelle sera prise en charge par le Fonds de solidarité vieillesse. Le coût annuel de 50 millions d'euros déjà intégré au projet de budget 2015 de la Sécurité sociale, actuellement en discussion à l'Assemblée nationale.
ZOOM - Allocations familiales : le supplément des fonctionnaires impacté ? Alors que le gouvernement a décidé de moduler les allocations familiales en fonction des revenus dès l'année prochaine, il pourrait également revoir le "supplément familial de traitement" (SFT) versé aux fonctionnaires qui ont des enfants, selon le Figaro.fr. Le dispositif, qui est un supplément de salaire et non une prestation sociale, a coûté 2,3 milliards d'euros en 2012 et profite environ à quatre fonctionnaires sur dix. Le supplément familial avait été "oublié" dans la réforme actuelle. Les syndicats ont déjà prévenu qu'ils n'accepteront pas de coup de rabot sur le supplément familial.
SOCIETE - Fin de vie, début du débat. Le comité consultatif national d'éthique rend aujourd'hui un rapport. Le Premier ministre a promis aux radicaux de gauche un texte d'ici la fin de la législature. Deux parlementaires, Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP) doivent rendre leurs propositions le 1er décembre.
ITEMPERIES - La sécurité de 2 200 campings va être vérifiée. Après la mort, mi-septembre, de six personnes dans un camping de l'Hérault, emportées par la crue soudaine d'une rivière, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a appelé hier à passer au crible les mesures de sécurité dans quelque 2 200 campings concernés par des risques de submersion ou de crues rapides.
COLLECTIVITES - L'investissement public local en repli. Sans surprise pour une année d'élections municipales et intercommunales, les investissements des collectivités locales (53,5 milliards d'euros) sont en repli en 2014. Estimée à 7,4, cette baisse représenterait l'une des plus fortes observées depuis les premières lois de décentralisation (1982) et concernerait tous les niveaux de collectivités. Un recul de même ampleur est également attendu pour 2015.
CALAIS - Nouvelles échauffourées entre migrants. De nouveaux renforts de CRS ont été envoyés à Calais, où pour le troisième jour consécutif des rixes entre migrants érythréenne et éthiopienne qui ont ensuite tenté de prendre d'assaut les camions se sont produites, provoquant un énorme encom-brement. Selon un scénario devenu habituel, des migrants se sont ensuite dirigés vers la rocade d'accès au port où une file de camions de plus de 3 km s'était formée.
ECONOMIE - Christophe de Margerie : la mort tragique d'un patron d'exception. Le PDG du groupe Total décède dans un accident d'avion en Russie. Plus puissant qu'un ministre en France, reçu comme un chef d'Etat à l'étranger, le charismatique patron de Total provoquait volontiers la controverse pour défendre son entreprise.
189,5 milliards d'euros. C'est le chiffre d'affaires de Total en 2013, la plus grande entreprise française. Première aussi en bénéfices, à 10,8 milliards. C'est la onzième entreprise mondiale. Elle emploie 100 000 personnes.
"Il avait hissé Total au rang des toutes premières entreprises mondiales. Il défendait avec talent l'excellence et la réussite de la technologie française à l'étranger... François Hollande avait apprécié son caractère indépendant, sa personnalité originale, et son attachement à son pays". L'Elysée, dans un communiqué de la présidence de la République, mardi 21 octobre
SYRIE - Accusée d'adultère, lapidée par son père et l'EI. Une jeune femme accusée d'adultère a été lapidée par son père et des djihadistes du groupe Etat islamique (EI) dans le centre de la Syrie.
POLITIQUE - Le budget voté sans 39 frondeurs PS. 266 voix pour et 245 contre : courte majorité pour le gouvernement à l'assemblée. Les frondeurs persistent : 39 députés socialistes se sont abstenus sur le volet "recettes" du budget, marquant ainsi leur volonté d'une inflexion de la politique économique.
SECURITE ROUTIERE - Drogue : un nouveau test salivaire. Les stupéfiants sont impliqués dans un quart des accidents mortels. A partir du 1er décembre, sur les routes de dix départements, les forces de l'ordre expérimenteront une nouvelle technique pour confirmer la prise de substances illicites. Elle remplace les contrôles sanguins.
SANTE - Ebola : un test diagnostic rapide. La France soutient plusieurs projets de recherche pour lutter contre l'épidémie. Des scientifiques du CEA ont mis au point un appareil sur le même principe qu'un test de grossesse pour déterminer en moins de 15 minutes si un malade a été infecté par le virus.
SANTE - Il remarche après une transplantation de cellules. Darek Fidyka est le première personne au monde à se rétablir d'une déchirure totale des nerfs de la colonne vertébrale, selon un article publié hier dans la revue scientifique Cell Transplantation, après une transplantation inédite de cellules nerveuses réalisée en Pologne. Les médecins ont utilisé des cellules nerveuses issues du nez.
POLITIQUE - L'ancien président de la République s'apprête à ravir dès le premier tour la présidence de l'UMP. Mais son image reste terriblement contrastée. Dans le pays, il souffre d'un rejet encore plus fort que l'adhésion qu'il suscite.
80 pour cent des Français jugent que François Hollande n'est pas un bon président de la République, et 61 % que Manuel Valls n'est pas un bon Premier ministre, selon le baromètre Odoxa. Jamais Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, n'étaient tombés aussi bas.
ECONOMIE - Le "deal" de Macron avec les Allemands. Les grands argentiers allemands et français se sont rencontrés à Berlin. En échange des coupes budgétaires françaises, le ministre de l'Economie aimerait que Berlin ouvre un peu les cordons de sa bourse pour relancer la croissance. Mais les Allemands ne veulent plus s'endetter.
C'était la rencontre des contraires budgétaires ! La France fait appel à des emprunts massifs sur les marchés pour boucler les fins de mois, alors que Berlin vise un budget à l'équilibre dès l'année prochaine. Ce qui serait une première depuis 1969. En 2015, Paris prévoit pour sa part un déficit de 4,3% !
IRAK - Des frappes françaises contre l'EI. L'aviation française a procédé hier à une troisième frappe aérienne contre le groupe Etat islamiste (EI) lors "d'une mission d'appui des troupes irakiennes au sol", a annoncé hier le ministère de la Défense sur son site. Au cours d'une mission d'appui les troupes irakiennes au sol, deux Rafale français ont détruit deux pick-up du groupe terroriste Daech.
ANTARCTIQUE - Nouvelle réunion sur les sanctuaires marins. L'Australie s'est dite optimiste hier quant aux chances de succès de son projet de création d'un vaste sanctuaire marin sur la façade est de l'Antarctique, après avoir revu sa surface à la baisse.
ESPAGNE - Des migrants à Melilla. Au moins 60 migrants venus d'Afrique subsaharienne sont parvenus hier à franchir la frontière grillagée séparant le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla.
SYRIE - Les Kurdes de Kobané ne sont pas seuls. Américains et Turcs à la rescousse. La pression internationale s'accentue sur les djihadistes à Kobané avec une première livraison d'armes aux Kurdes et la promesse de la Turquie de faciliter l'arrivée des combattants kurdes irakiens pour défendre la ville syrienne.
SOCIETE - Voile à l'opéra : la loi respectée ? Les riches ressortissants du Moyen-Orient de plus en plus présents dans la capitale. La question du port du voile intégral se pose une nouvelle fois avec une spectatrice au niqab invitée à sortir début octobre de l'Opéra Bastille à Paris. La direction a-t-elle bien agi ? Le flou domine.
SANTE - Ebola : un vaccin français "peut être bientôt prêt pour des essais". Quelle place pour la France dans la lutte contre le virus ? Alors que la stratégie de la France en matière de recherche sera présentée ce matin, une équipe lyonnaise ayant déjà mis au point les bases de deux vaccins expérimentaux craint de ne pas recevoir les fonds nécessaires pour développer un nouveau candidat vaccin qu'elle juge pourtant plus prometteur que les candidats actuels.
ALIMENTATION - L'assiette française fait toujours de la résistance. A Paris, le SIAL expose ce que nous mangeons et mangerons. Le bonheur est-il encore dans l'assiette "française" ? S'il fait de plus en plus la part belle aux étrangers, le Salon International de l'Alimentation (SIAL) montre que la cuisine hexagonale garde la cote.
43,4 milliards d'euros. C'est le montant à l'export des produits des industries agroalimentaires, ce qui fait de la France le 5e exportateur mondial dans ce domaine.
"Aujourd'hui sept milliards d'individus, neuf milliards à l'horizon 2050. Tout le monde devra pouvoir manger et trouver du plaisir". Nicolas Trentesaux, Directeur du groupe Salon de l'alimentation qui se tient à Paris jusqu'au 23 octobre.
CHINE - Nouveaux heurts à Hong Kong. Les étudiants toujours dans la rue. La police a chargé hier les manifestants pro-démocratie à Hong Kong. Pékin ne semble pas décidé à faire la moindre concession.
SYRIE - Kobané : les djihadistes lourdement affaiblis. Des dizaines de combattants tués. Les combattants kurdes, aidés des frappes aériennes de la coalition internationale, ont infligé des pertes importantes à l'organisation djihadiste Etat islamique, qui occupe 50 % de la ville syrienne de Kobané après plus d'un mois de combats.
L'EI a perdu 31 combattants entre samedi et dimanche matin, dont 15 dans les bombardements de ses positions par les avions des Etats-Unis et de leurs alliés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Une bataille débutée le 6 octobre
L'ONG a également fait état d'au moins 70 corps de djihadistes rapatriés en quatre jours dans un hôpital sous contrôle de l'EI dans la province de Raqa, et de sept victimes dans les rangs kurdes. La bataille pour le contrôle de la troisième ville kurde de Syrie, où les djihadistes sont entrés le 6 octobre, continue à se mener rue après rue, s'apparentant à une guérilla urbaine. L'EI est parvenu à progresser un peu vers le centre de Kobané tandis que les Kurdes poussaient dans l'est, a précisé l'OSDH.
Confrontés à une forte résistance, les djihadistes ont dépêché hier de nouveaux renforts à Kobané, dont la prise serait un trophée stratégique et symbolique, sous l'œil des dizaines de caméras filmant depuis des semaines les combats depuis la frontière turque.
Les djihadistes tentent depuis plusieurs jours d'asphyxier encore davantage la ville, plus d'un mois après le début le 16 septembre de leur offensive, qui a poussé à la fuite plus de 300 000 personnes, dont plus de 200 000 en Turquie. Des centaines de personnes sont encore bloquées dans la ville, pilonnée par les djihadistes et les frappes de la coalition.
EPIDEMIE - Lutte contre Ebola : le réveil, enfin ! Les nations se mobilisent, l'OMS et l'ONU essuient de vives critiques. La France et la Chine vont unir leurs forces et leurs laboratoires alors que l'Europe se réunit pour établir un dispositif répondant au plus vite à l'appel à l'aide africain.
A SUIVRE - Le MH17 abattu par un missile volé ? Le renseignement allemand accuse les séparatistes pro-russes en Ukraine d'avoir abattu en juillet le vol MH17, avec 298 personnes à son bord, à l'aide d'un missile sol-air volé à l'armée ukrainienne, rapporte hier l'hebdomadaire Der Spiegel. Gerhard Schindler, patron du renseignement extérieur allemand (BND), a livré ses conclusions sur le crash du MH17 le 8 octobre, devant la commission du Bundestag qui contrôle les services secrets, sur la foi de photos satellites.
GOUVERNEMENT - Fracture ouverte dans la majorité. L'ex-Première secrétaire remet en cause les choix de Hollande et Valls. En prenant hier la tête de la fronde contre la politique économique du gouvernement, Martine Aubry ouvre une crise dans la majorité, une vieille querelle sur la ligne du PS et une bataille interne pour 2017.
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