semaine du 24 au 30 mars 2014 - la Tribune - le Progrès
POLITIQUE - Aujourd'hui, deuxième tour des élections municipales. 200 000 candidats à la conquête de 6 455 communes. Des millions de Français vont retourner aux urnes aujourd'hui pour un second tour des municipales qui a pris une forte dimension politique et qui devrait rapidement déboucher sur un remaniement gouvernemental.
ENVIRONNEMENT - "Earth Hour" : et le noir se fit dans les villes. Les lumières se sont éteintes hier dans des milliers de villes et villages à travers le monde dans le cadre de l'opération "Earth Hour" ("Une heure pour la planète") destinée à attirer l'attention sur le changement climatique. Cette campagne de sensibilisation sur l'environnement a pour objectif cette année de lever des centaines de milliers de dollars pour des projets verts. Hong Kong, féérique la nuit, est devenu méconnaissable quand les 118 étages du plus haut gratte-ciel de la ville ont été privés de lumière, de même que les néons des innombrables panneaux publicitaires.
UKRAINE - "La grande gagnante, c'est la Chine". Etats-Unis et Russie se rencontrent aujourd'hui à Paris pour sortir de la crise. La Russie a laissé entrevoir hier une sortie de crise négociée avec les Occidentaux en Ukraine. Mais, au final, ce sont les chinois qui pourraient sortir comme les grands gagnants du conflit.
ZOOM - Premiers mariages gays en Angleterre. C'était le grand jour hier, en Angleterre et au Pays de Galles, pour des centaines de couples homosexuels. Le gouvernement britannique avait en effet annoncé, le 10 décembre dernier, que les premiers mariages homosexuels pourraient être célébrés à partir du 29 mars. Du coup, les candidats se sont pressés pour être les premiers à célébrer leur union.
CONSOMMATION - Les changements du printemps. Une nouvelle hausse du gaz le 1er avril. Mardi, les ménages français seront soumis à une nouvelle taxe sur la consommation de produits énergétiques polluants, qui alourdira leur facture.
AFGHANISTAN - La commission électorale attaquée par les talibans. Un commando taliban a attaqué hier le siège de la Commission électorale indépendante (IEC) à Kaboul avant d'être neutralisé par les forces afghanes, dans un climat de violences quasi quotidiennes à une semaine du premier tour de la présidentielle. Les rebelles islamistes ont promis de multiplier les attaques et de mobiliser tous leurs moyens pour "perturber" ce soutien clé pour la transition démocratique en Afghanistan.
JUSTICE - Francis Heaulme à nouveau dans le box. Nouveau procès, 28 ans après le meurtre de deux enfants à Montigny-Les-Metz. Douze ans après l'acquittement de Patrick Dils, le quatrième procès du meurtre de Cyril Beining et Alexandre Beckrich, en 1986 à Montigny-les-Mets, s'ouvre demain devant les assises de la Moselle.
TRANSPORTS - Le grand retour de l'Orient Express. La desserte Paris-Istanbul avait été suspendue en 1977. Le train mythique, propriété de la SNCF, pourrait reprendre du service d'ici à 2020. A partir d'avril, il est l'objet d'une exposition exceptionnelle à Paris.
SOCIETE - Hier la journée du sommeil, la nuit prochaine l'heure d'été. Une heure de repos en moins cette nuit : évitez de faire de long trajets demain ! Plus d'un actif sur dix a somnolé au volant en se rendant au travail, selon un sondage. L'institut national du sommeil et de la vigilance tire la sonnette d'alarme.
Cette nuit, on perd une heure de sommeil
Il est temps de changer d'heure : dans la nuit de samedi à dimanche, le passage à l'heure d'été aura lieu en France et dans les pays européens. Ainsi, il faudra avancer montres et horloges d'une heure. En France, à 2 heures du matin, il sera 3 heures.
Une mauvaise nouvelle pour les gros dormeurs qui perdent ainsi une heure de sommeil, la journée de dimanche ne comptant que 23 heures. Un point positif pour ceux qui sortiront dimanche pour aller voter (ainsi que les promeneurs dans jours suivants) : on bénéficiera d'une heure d'ensoleillement supplémentaire, histoire de profiter des beaux jours qui vont continuer de s'allonger jusqu'au solstice d'été, le 21 juin.
L'idée d'harmoniser les heures d'activité avec celles de l'ensoleillement naturel afin d'économiser l'énergie ne date pas d'hier : elle avait émergé en Europe dès le début du XXème siècle. L'Allemagne, l'Angleterre et la France l'avait adoptée pendant la Première guerre mondiale. Le gouvernement provisoire de la République française décidera toutefois de l'abandonner à la Libération, en août 1945. Il faudra attendre 1973 et le "choc pétrolier" pour que la France décide d'y revenir.
A l'époque, le prix du pétrole avait été multiplié par quatre, entraînant une augmentation mécanique du prix de l'électricité. Le changement d'heure était un bon moyen de faire des économies...
Le système a depuis été abandonné par un certain nombre de pays, dont récemment la Russie, mais reste largement pratiqué en Europe et an Amérique du Nord.
Depuis 1998, les dates de changement d'heure ont été harmonisées au sein de l'Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l'heure d'été s'effectue le dernier dimanche de mars et le passage à l'heure d'hiver, le dernier dimanche d'octobre. Le prochain passage à l'heure d'hiver aura donc lieu dimanche 26 octobre, à 3 heures du matin.
OCEAN INDIEN - Vol MH370 : nouveau rebondissement. De nouvelles images satellite orientent les recherches vers une zone plus proche des côtes australiennes. Les recherches ont repris hier dans une zone modifiée après de nouveaux calculs de trajectoire du Boeing 777 de Malaysia Airlines, qui serait tombé, à court de carburant, plus tôt qu'estimé au-dessus de l'océan indien.
TURQUIE - Les électeurs aux urnes demain. Municipales : vote sanction pour Erdogan ? Les Turcs aussi votent demain pour les municipales dans leur pays. Et les regards seront plus particulièrement tournés vers Ankara, la capitale, et Istanbul. Jugé probable, le basculement dans l'opposition de ces deux grandes métropoles sonnerait comme des échecs personnels pour Recep Tayip Erdogan.
L'opposition - Parti républicain du peuple social-démocrate -, qui a "nationalisé" le scrutin, espère un vote de défiance contre celui qu'elle traite désormais ouvertement de "voleur" ou de "dictateur".
Les sondages pronostiquent tous un effritement de la position de l'AKP, le Parti de la justice et du développement au pouvoir depuis 2002, mais certainement pas de dégringolade. Il pourrait recueillir entre 35 à 45 % au niveau national.
"Erdogan est un homme politique très habile et il continue à exercer une très forte pression sur toutes les institutions turques", confirme Brent Sasley, politologue à l'université du Texas. "Il est devenu la principale source d'instabilité de ce pays (...) quelle que soit l'issue du scrutin municipal, sa légitimité sera toujours contestée", juge au contraire Ahmet Insel de l'université Galatasaray d'Istanbul.
S'il reste le personnage politique le plus populaire du pays, le modèle Erdogan, marqué par une décennie de succès économiques, vacille. En juin, le chef de la majorité islamo-conservatrice avait été confronté à une longue fronde antigouvernementale : plus de 2,5 millions de Turcs descendent dans la rue pour lui reprocher sa main de fer et ses mesures de plus en plus ouvertement "islamistes".
Depuis mi-décembre, de graves accusations de corruption pèsent sur lui. Et il est vilipendé dans le monde entier pour avoir fait bloquer le réseau social Twitter et la plateforme YouTube.
DIPLOMATIE - Avec la Chine, c'est donnant-donnant. La France entend rattraper son retard commercial sur la marché chinois. La visite du président chinois a été sans ambiguïté. Pour exporter davantage en Chine, la France doit aussi ouvrir un peu plus ses frontières.
SECURITE ROUTIERE - Permis : au volant dès 15 ans ? De nouvelles recommandations seront faites le 16 mai prochain. Comment réduire le nombre des accidents chez les jeunes conducteurs ? Parmi les pistes : l'abaissement de l'âge de la conduite accompagnée qui passerait de 16 à 15 ans.
MUNICIPALES - Sanction amplifiée ou atténuée pour le gouvernement ? Les enjeux du second tour des élections, ce dimanche. Le second tour dimanche s'apparente à un jugement à mi-mandat pour la majorité qui s'accroche à un sursaut des abstentionnistes pour éviter un tsunami bleu sur les villes. De sa force, dépendra l'ampleur du remaniement.
UKRAINE - KIEV face au spectre de la faillite. Aide du FMI de 14 à 18 milliards de dollars en contrepartie de mesures ciblées. Les Ukrainiens n'ont pas résolus tous leurs problèmes en chassant du pouvoir leurs anciens dirigeants pro-russes. L'économie est en ruine. Le pays compte maintenant sur l'aide internationale.
Le retour de Ioulia ?
L'égérie de la Révolution orange et ex-Premier ministre, Ioulia Timochenko, 53 ans, a annoncé hier qu'elle serait candidate à l'élection présidentielle prévue en Ukraine le 25 mai prochain.
"Aucun des hommes politiques ukrainiens qui se préparent à être candidats à la présidence ne prend la mesure de l'anarchie et ne s'apprête à l'arrêter", a-t-elle déclaré. Elle a précisé qu'elle comptait solliciter les députés de son parti Batkivchtchina (Patrie) qui doit tenir son congrès le samedi 29 mars, pour qu'ils présentent officiellement sa candidature.
Ioulia Timochenko a déjà été candidate à la présidence en 2010 et elle a été battue de justesse par le pro Russe Viktor Ianoukovitch. L'année suivante elle a été condamnée à sept ans de prison pour abus de pouvoir lors de la conclusion de contrats gaziers avec la Russie. Pour ses partisans et une partie des pays occidentaux, sa condamnation était due à des raisons politiques. Elle a été remise en liberté le 22 février, jour de la destitution du président Viktor Ianoukovitch.
EGYPTE - Abdel Fattah al-Sissi nouveau pharaon. Le Caire renoue avec un pouvoir militaire et autoritaire. Abdel Fattah al-Sissi, le militaire architecte de l'éviction du président islamiste élu Mohamed Morsi, a annoncé officiellement qu'il se présenterait à la présidentielle prévue au printemps.
L'accession attendue à la présidence de l'ex-chef de l'armée consacre le retour d'un pouvoir autoritaire en Egypte en proie aux attentats et à une économie vacillante.
Dans ce contexte, Abdel Fattah al-Sissi, jusqu'à présent ministre de la Défense et vice-Premier ministre d'autorités intérimaires qu'il a lui-même installées, entend profiter d'un plébiscite des Egyptiens désireux de mettre fin a trois années d'instabilité.
En effet, après la révolte qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir dans le tumulte du Printemps arabe, 16 mois d'intérim assuré par une junte militaire conspuée par la rue et un an de présidence Morsi émaillée de crises et de violences, la grande majorité des quelque 85 millions d'Egyptiens n'aspirent plus désormais qu'à une chose : trouver l'homme à poigne qui pourra en finir avec les chaos.
Dans un pays exclusivement dirigé depuis 1952 par des militaires, à l'exception de Morsi, l'homme fort se doit d'être issu de cette puissante institution. C'est d'ailleurs en uniforme de maréchal qu'Abdel Fattah al-Sissi a annoncé sa candidature, un treillis qu'il portait "pour la dernière fois", selon ses mots, car la Constitution n'autorise que les civils à briguer la présidence.
En treillis ou en civil, al-Sissi restera un militaire à poigne. Sa stratégie brutale s'est déjà soldée par la mort de plus de 1 400 manifestants pro-Morsi, violemment réprimés par soldats et policiers, eux-mêmes cibles d'attaques meurtrières désormais quotidiennes menées par des groupes islamistes radicaux.
TURQUIE - Le site YouTube bloqué. Le gouvernement turc a ordonné hier le blocage de la plateforme internet YouTube, après avoir fait de même avec Twitter, jeudi dernier. Cette décision fait suite à la publication hier sur YouTube de l'enregistrement d'une conversation dans laquelle quatre hauts responsables turcs, dont le ministre des Affaires étrangères évoquent l'hypothèse d'une opération militaire en Syrie. Mercredi, la justice turque avait ordonné la levée du blocage de Twitter car "non conforme à la Constitution".
OCEAN INDIEN - Vol MH370 : les recherches contrariées. Il ne reste que deux semaines aux enquêteurs pour retrouver des boîtes noires "exploitables" du Boeing 777 de la Malaysia Airlines qui s'est abîmé le 8 mars au large de l'Australie dans des circonstances mystérieuses. Malheureusement, les recherches, suspendues lundi, ont de nouveau été interrompues hier toujours en raison de la météo. Par ailleurs, un satellite thaïlandais a détecté quelque 300 objets flottants, dont la taille varie entre 2 et 15 mètres.
JUSTICE - Closer versera 15 000 euros à Julie Gayet. L'actrice demandait 50 000 euros de dommages et intérêts à l'hebdomadaire. Valérie Trierweiler, ex-compagne du chef de l'Etat, avait reçu 12 000 euros du magazine pour l'avoir montrée en maillot de bain à l'Ile Maurice. Sa rivale présumée a donc fait légèrement mieux...
SANTE - Surpoids, obésité. Près d'un Français sur deux a des problèmes avec sa balance... C'est sans doute l'un des grands maux du 21e siècle. Pour éviter les kilos en trop, mieux vaut adopter une bonne hygiène de vie. Il est temps de pendre de bonnes habitudes...
POLITIQUE - Avec les municipales, Hollande met un pied dans l'arène. La majorité tente d'éviter une déroute au second tour. Coup dur pour le gouvernement après le vote sanction de dimanche et le désordre de l'entre-deux tours : le chômage remonte. Du coup le Président annonce remaniement, geste fiscal et sonne la mobilisation.
"Hollande a été élu par des gens qui espéraient un changement assez radical : on ne voit pas vraiment de différences entre avant et maintenant." Edouard Martin, ex-leader CFDT de Florange et candidat PS aux Européennes
DROITS DE L'HOMME - Peine de mort : encore plus d'exécutions. Le rapport d'Amnesty international sur les condamnations. Le nombre de pays abolitionnistes ou qui ont suspendu les exécutions est en progression. Mais le nombre d'exécutions est à la hausse chez ceux qui appliquent toujours la peine capitale.
EUROPE - Le président Obama hier à Bruxelles, aujourd'hui au Vatican. Barack Obama a réaffirmé hier la solidité du lien entre les Etats-Unis et l'Europe face au défi lancé par la Russie en Ukraine, mais appelé les Européens à ne pas baisser la garde.
"Le monde est plus sûr et plus juste quand l'Europe et les Etats-Unis sont solidaires", a affirmé le président américain à l'issue d'un sommet d'une heure et demie entre l'UE et les Etats-Unis, le premier à Bruxelles depuis son arrivée à la Maison Blanche. Au moment où Américains et Européens serrent les rangs face à la Russie, le sommet a aussi été l'occasion de confirmer leur engagement à avancer dans leurs négociations pour un vaste accord de libre-échange transatlantique (TTIP). Aujourd'hui, Barack Obama rencontrera le pape à Rome.
COMMERCE - Avions, hélicoptères, gaz... Les 18 milliards des contrats chinois. Le rééquilibrage de la relation commerciale entre la France et la Chine était au coeur hier de la visite du président Xi Jinping à Paris.
SECURITE ROUTIERE - Super-radars et limite à 80 km/h. Ojectif en 2020 : passer sous le seuil des 2 000 tués par an dans des accidents. Avec les nouveaux radars mobiles qui ont déjà flashé 300 000 automobilistes depuis un an et une probable limitation à 80 km/h sur le réseau secondaire, la vitesse reste la première cible des autorités.
SOCIETE - Vous aimez toujours la télévision mais vous la regardez autrement. Les pratiques des téléspectateurs évoluent radicalement. Les modes de consommations du petit écran se diversifient mais la télévision garde tout son attrait malgré la concurrence des nouvelles technologies. C'est ce que révèle une étude Médiamétrie parue hier.
DIPLOMATIE - Tapis rouge pour le président Xi Jinping à Lyon. Visite du chef de l'Etat chinois dans le Rhône et à Paris. La France aspire à remonter au premier rang des partenaires de la Chine, comme lorsque de Gaulle avait le premier en Occident, décidé en 1964 de rétablir les relations diplomatiques.
Lyon, pionnière des relations franco-chinoises
Si la visite de Xi Jinping en France débute à Lyon, ce n'est pas par hasard : l'ancienneté des relations entre la ville et la Chine en font une étape privilégiée pour les dirigeants chinois.
Avant lui, le vice-premier ministre Deng Xiaoping, en 1975, puis Deng Yingchao, l'épouse de Zhou Enlai, en 1977 ; le secrétaire général du parti communiste chinois Hu Yaobang, en 1986, le président Jiang Zemin, en 1999, ou encore Chen Jianhua, le maire de Canton avec laquelle Lyon est jumelée, en 2013, sont passés par Lyon.
Ces visites traditionnelles s'expliquent en effet par des relations anciennes, tissées depuis le XVIe siècle autour du commerce de la soie et du développement de l'imprimerie dans la capitale des Gaules, entretenues étroitement depuis en matière universitaire, culturelle et économiques.
"Si la France et la Chine célèbrent le 50ème anniversaire de leurs relations diplomatiques, ce sont plus de deux siècles d'échanges que Lyon et la Chine entendent célébrer à cette occasion", souligne la communauté urbaine.
Dès 1900, la Chambre d'industrie et de commerce de Lyon proposait ainsi des cours de chinois, avant la création, en 1913, à l'Université, de la première chaire de chinois en France.
En 1921 s'ouvrait même un institut franco-chinois, qui jusqu'en 1946 forma 473 étudiants chinois à la langue et à la culture françaises, dont de futurs cadres du régime. Récemment, onze entreprises chinoises se sont par ailleurs implantées à Lyon, dont le géant de l'électroménager Haier qui y a installé son deuxième centre de R & D en Europe.
1,35 milliard, le nombre d'habitants de la Chine. Il a doublé depuis que, il y a un demi-siècle, jacques Dutronc chantait : "700 millions de petits Chinois, et moi, et moi, et moi...". L'assouplissement de la politique de l'enfant unique devrait entretenir la croissance démographique.
"Les moyens de la Chine sont virtuellement immenses. Il n'est pas exclu qu'elle redevienne au siècle prochain la plus grande puissance de l'Univers. Si nos chefs d'entreprise ne sont pas trop idiots, ils devraient en profiter pour nouer des liens qui leur rapporteront dix ou cinquante fois plus qu'ils n'auront dépensé." Charles de Gaulle (cité par Huang Qinghua, la reconnaissance de la Chine par la France, Hachette)
ASIE - MH370 : une course contre la montre. Recherches pour localiser les boîtes noires du Boeing 777 de la Malaysia. Le temps presse pour retrouver les débris de l'avion et localiser ses boîtes noires. Celles-ci n'émettent un signal que pendant 30 jours mais le mauvais temps empêche les recherches.
AFRIQUE - La fièvre Ebola menace de se propager à l'ouest. La bataille s'intensifiait hier en Guinée, épicentre de l'épidémie de fièvre Ebola, pour éviter à tout prix sa propagation après la découverte de cas suspects de fièvre Ebola au Liberia et au Canada sur une personne venant d'Afrique de l'Ouest. De janvier au 23 mars, au moins 61 personnes sont mortes en Guinée de fièvre hémorragique et plusieurs des 87 cas identifiés ont été confirmés comme étant dus à Ebola. Il n'existe aucun vaccin ou remède contre ce virus, l'un des plus mortels et des plus contagieux.
ETATS-UNIS - Glissement de terrain : le bilan s'alourdit. Avec 176 personnes disparues dans un gigantesque glissement de terrain ce week-end dans l'Etat de Washington, le bilan provisoire de 14 morts hier devrait encore s'alourdir. Hier, les secouristes concentraient leurs efforts sur les endroits où il peut y avoir "des poches d'air", comme les maisons.
UNION EUROPEENNE - Record de produits dangereux. Vêtements, jouets, appareils électriques... 2 364 produits dangereux ont été signalés dans l'Union européenne en 2013. La plupart provient de la Chine, premier fournisseur de composants chimiques cancérigènes. Cette augmentation des signalements atteste surtout, selon la Commission, de l'efficacité croissante de Rapex, système d'alerte rapide de l'UE pour les produits dangereux. En revanche, seuls 15 % des produits retirés en 2013 provenaient de l'Union contre 27 % dix ans plus tôt. Plus vigilants, ou plus inondés de produits chinois, la Hongrie, la Bulgarie, l'Espagne, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont été, comme les années précédentes, les pays les plus réactifs, à l'origine de la moitié des alertes.
MUNICIPALES - Désordre à gauche et quadrangulaires. L'enregistrement des listes est clos depuis 18 heures, hier soir avec beaucoup de surprises. Malgré le sévère revers enregistré dimanche pas es candidats, la gauche a eu du mal à rassembler ses forces pour le second tour. Même quand pour faire barrage au Front national...
GOUVERNEMENT - Le remaniement est inévitable. Juste après le second tour des municipales. Le vote-sanction du premier tour oblige le Président à changer une équipe qui a perdu. Le Premier ministre pourrait être le premier remanié.
LONGEVITE - Le nouveau doyen des maires à 92 ans. Marcel Berthomé, à la tête de l'unique liste qui s'est présentée à Saint-Seurin-sur-l'Isle (Gironde), a été réélu maire pour une neuvième fois et devient, à bientôt 92 ans et "en parfaite santé", le plus vieux maire de France. Le précédent doyen, Arthur Richier, 93 ans, avait décidé de ne pas se représenter à Faucon-du-Caire (Alpes de Haute-Provence).
INTERNET - Vie privée : les réseaux sociaux dans le collimateur. Plainte de l'UFC-QUE CHOISIR. L'UFC-Que choisir, principale association française de défense des consommateurs, a assigné en justice les principaux réseaux sociaux, Facebook, Twitter et Google +, pour dénoncer leurs conditions générales d'utilisation qu'elle juge abusives et illicites.
En juin, l'UFC avait donné 21 jours aux trois géants du net pour modifier leurs clauses jugées litigieuses. Des discussions de plusieurs mois s'étaient alors engagées entre les parties, mais en vain. L'UFC a donc décidé d'assigner les trois groupes américains devant le tribunal de grande instance de Paris.
"Malgré nos avertissements, ils s'entêtent et ont fait le choix de maintenir les clauses problématiques de leurs conditions générales d'utilisation, a résumé l'association. Résultat : les conditions sont toujours aussi inaccessibles, illisibles", remplies de liens hypertextes - entre 40 et 100 liens - renvoyant parfois à des pages en langue anglaises".
Pire : l'UFC-Que choisir accuse les trois réseaux sociaux de persister à s'autoriser "très largement la collecte, la modification, la conservation et l'exploitation des données des utilisateurs et même de leur entourage, ajoutant qu'ils s'octroient toujours, sans l'accord particulier des utilisateurs, une licence mondiale, illimitée et sans rémunération, d'exploitation et de communication des données à des partenaires économiques".
SANTE - L'air pollué a tué sept millions de personnes dans le monde. Un décès sur huit a été causé par la pollution de l'air en 2012. L'organisation mondiale de la santé (OMS) demande des mesure d'urgence pour réduire les émissions toxiques. La pollution atmosphérique atteint des niveaux inégalés sur la planète.
MUNICIPALES - A gauche et à droite, le temps des tractations. Les clé du second tour après la vague bleue qui a déferlé sur la France depuis dimanche soir. La majorité gouvernementale, durement sanctionnée dimanche, doit rassembler ses composantes, mobiliser les abstentionnistes, et, à défaut d'ériger un rempart contre le FN, tenter de profiter des triangulaires pour endiguer la vague bleue.
POLITIQUE - Hollande dans la nasse du vote sanction. Le Président et le gouvernement face à l'échec de la gauche au premier tour. Changer de politique, ou changer le Premier ministre ? La question se pose au lendemain de l'échec, dont le pouvoir est tenu responsable par ses partisans eux-mêmes. Mais la réponse n'est pas garantie...
ASIE - MH370 : fin de l'espoir, début de l'enquête. Les débris du Boeing 777 ont enfin été localisés avec certitude. Tous les passagers et membres d'équipage du Boeing 777 disparu sont morts. Des restes de l'appareil ont été repérés dans le sud de l'océan Indien. L'enquête s'annonce longue et difficile.
ETATS-UNIS - coulée de boue mortelle. Le gigantesque glissement de terrain survenu ce week-end dans l'Etat de Washington, dans le nord-ouest des Etats-Unis, a fait 8 morts et 108 portés disparus Quelque 35 maisons ont été englouties sous la coulée de boue, déclenchée après qu'un pan entier de colline surplombant la communauté rurale d'Oso, non loin de Seattle, s'est effondré sur une rivière voisine.
EGYPTE - Les militaires durcissent la répression. Un tribunal égyptien a condamné à mort hier en première instance 529 partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée pour des violences commises durant l'été. Seuls 153 d'entre eux sont détenus, les autres étant en fuite. Seulement 17 des accusés ont été acquittés.
POLITIQUE - Vers une vague bleue... et même bleue marine. La droite prend un net avantage au soir du premier tour des élections municipales. Abstention au sommet, tassement général des voix socialistes, bon maintien des candidats UMP qui peuvent espérer récupérer plusieurs villes et spectaculaires percée du Front national : la France des communes a entamé un virage à droite.
Record d'abstention
Le record redouté est au rendez-vous : le taux d'abstention devrait dépasser les 35 %. C'est très supérieur au taux enregistré il y a six ans (33,5 %), qui constituait déjà un record. Il faut souligner aussi que le taux de bulletins blancs et nuls devrait également battre un record, à plus de 7 % dans les premières totalisations du ministère de l'Intérieur. "L'image de notre démocratie est dégradée", a commenté hier soir l'ancien Premier ministre, François Fillon.
Les appels à la mobilisation pour le second tour n'ont évidemment pas manqué. Mais l'évolution de l'abstention, en particulier au sein de chaque camp, reste largement imprévisible. Cela en fait l'une des principales incertitudes sur les résultats définitifs.
Image dégradée du maire ?
Il faut enfin noter que ce record est obtenu avec un Front national au plus haut. Or, les politologues avaient coutume d'expliquer que l'abstention et le vote FN attiraient peu ou prou les mêmes citoyens. La démocratie est dégradée, selon François Fillon et elle l'est en la personne de son élu le plus apprécié, le maire. C'est bien la preuve que le mal est profond et atteint désormais le coeur battant du système.
TOURISME - Hôtels : la bataille du bas coût est lancée. Guerre des prix sur le modèle des compagnies aériennes low cost. A 24 € la nuit, la nouvelle chaîne d'hôtels Eklo, créée par un ancien cadre du géant français Accor, lance la guerre des prix de l'hôtellerie économique.
UKRAINE - Kiev craint une invasion russe. Une situation explosive. Le risque de guerre avec la Russie s'accroît encore : des responsables ukrainiens ont lancé hier un cri d'alarme, alors que des milliers de personnes se rassemblaient sur le Maïdan, à Kiev, pour soutenir l'unité nationale.
Le risque "augmente", "la situation est même plus explosive qu'elle ne l'était il y a une semaine", a estimé le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Dechtchitsa, sur la chaîne américaine ABC.
Les troupes du président Vladimir Poutine sont prêtes à attaquer l'Ukraine "à tout moment", a renchéri le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense, Andriï Paroubiï, du podium du Maïdan, la place de l'Indépendance dont il avait été "commandant" pendant le bras de fer entre les contestataires et le pouvoir.
Après la Crimée, toute l'Ukraine ?
"Le but de Poutine n'est pas la Crimée, mais toute l'Ukraine", a-t-il ajouté devant quelque 5 000 manifestants. Presque simultanément, le ministère russe de la Défense a répondu que Moscou respectait " tous les accords internationaux sur la limitation des effectifs des troupes dans les régions frontalières de l'Ukraine".
Le rassemblement "pour l'unité nationale" sur le Maïdan a été convoqué pour répondre à l'agitation séparatiste dans l'est et la prise par les Russes des dernières bases ukrainiennes en Crimée.
De plus, le nouveau Premier ministre de Crimée, Sergueï Axionov, ne cesse de pousser les Ukrainiens dans les bras des Russes. Il a fait des déclarations fracassantes sur les inconvénients pour le peuple à être pris sous l'aile de l'Union européenne. Des déclarations qui risquent d'être entendues par une partie des habitants de l'est du pays : des milliers de personnes ont participé à des manifestations pro-russes ce week-end...
ALGERIE - Début de campagne pour Bouteflika. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a affirmé, à quelques heures du début de la campagne électorale, hier, que ses ennuis de santé ne l'empêchaient pas de briguer un 4e mandat au scrutin du 17 avril, pour lequel il est donné favori, malgré une contestation inédite.
Dès l'annonce de sa candidature le 22 février, les manifestations de rue se sont multipliées contre un nouveau quinquennat de celui qui apparaît considérablement amoindri par les suites d'un AVC en avril 2013 qui avait nécessité son hospitalisation à Paris.
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