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SOCIETE - Brésil : la Coupe du monde sous haute tension. Le mondial de foot va se tenir dans un pays en proie des troubles sociaux. A un mois de la coupe du monde de football, le Brésil apparaît comme un pays en ébullition. Les stades seront-ils prêts ? La sécurité sera-t-elle assurée ? Des troubles sociaux peuvent-ils survenir ?

 

 

52 % des Brésiliens sont heureux d'accueillir la Coupe du monde de football, selon le dernier sondage sur cette question, contre 79 % en novembre. Ce chiffre montre bien le débat en cours au Brésil sur l'opportunité d'accueillir un tel événement.

 

 

 

 

 

 

PRIX LEPINE 2014 - Un boulanger de Moselle. Jean-Louis Hecht est le vainqueur du Concours Lépine 2014. Ce boulanger de Moselle est l'inventeur d'un automate capable de cuire et vendre des baguettes 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Cette massive armoire bourrée d'électronique est partagée entre une chambre froide à 8 degrés pouvant garder quelques jours 120 baguettes précuites, un four et un espace chaude à 39 degrés.

 

 

Une pièce d'un euro glissée dans la fente et l'automate achève la cuisson en 10 secondes. Le tout est sous surveillance et télémaintenance depuis un ordinateur ou un smartphone. Avec son invention, brevetée avec son frère Jean-Claude Hecht, Jean-Louis veut conquérir le monde.

 

 

C'est une solution pour réduire les files d'attente dans les boulangeries et pour reconquérir les communes de France où le boulanger a disparu mais aussi un moyen de vendre massivement la baguette française à l 'étranger, fait-il valoir. Il a déjà installé une vingtaine de machines dans l'est de la France, une en région parisienne et en a vendu quatre en Russie.

 

 

Créé en 1901, le concours Lépine a déjà permis l'émergence d'une multitude d'objets aujourd'hui familiers du quotidien : stylo à bille, presse-purée, fer à repasser vapeur ou verres de contact.

 

 

 

 

 

CAUCASE DU SUD - Diplomatie aux confins de la Russie. Alors que la tension est à son comble en Ukraine autour du référendum d'indépendance. Le président français entame aujourd'hui une tournée de trois jours en Azerbaïdjan, Géorgie et Arménie, sur fond de crise entre Kiev et Moscou.

 

 

 

 

 

UKRAINE - Tension avant le vote de l'Est. Les séparatistes réclament l'indépendance. Après le rattachement de la Crimée à la Russie, le référendum organisé aujourd'hui par les pro-russes est jugé illégal par Kiev et les Occidentaux.

 

 

Présidentielle maintenue

 

Les autorités de Kiev de leur côté se déclarent déterminées à mener à bien le scrutin présidentiel anticipé du 25 mai, en dépit des violences et "provocations" mises en oeuvre pour le faire dérailler et qu'elles imputent à Moscou. Ce vote doit permettre l'élection du successeur du pro-Russe Viktor Ianoukovitch, destitué fin février après trois mois de contestation pro-européenne.

 

 

 

 

 

NIGERIA - La révolte de Michelle Obama. L'épouse du président américain a dénoncé hier l'enlèvement de plus de 200 lycéennes au Nigeria au moment où l'aide étrangère se met en place, sur le terrain, pour aider les autorités nigérianes à retrouver les captives, dont l'équipe d'experts français qui vient d'arriver sur place.

 

 

"Comme des millions de gens dans le monde entier, mon mari et moi-même éprouvons de la révolte et du chagrin", a expliqué la First lady. "Cet acte insensé a été commis par un groupe terroriste déterminé à empêcher ces filles de recevoir une éducation", s'est-elle indignée, à la veille de la Fête des Mères célébrée aujourd'hui aux Etats-Unis.

 

 

 

 

 

SOUDAN DU SUD - Vers un cessez-le-feu. Hier soir, le gouvernement du président Salva Kiir et les rebelles de Riek Machar étaient sur le point d'instaurer un cessez-le-feu au Soudan du Sud, dévasté par presque cinq mois d'un conflit marqué par de nombreuses atrocités. La trêve semblait déjà en place sur le terrain. La veille, les deux parties avaient signé à Addis Abeba un engagement de cesser les hostilités. Le conflit, commencé le 15 décembre, a fait des milliers de morts - probablement des dizaines de milliers, mais aucun bilan précis n'existe -, chassé plus de 1,2 million de personnes de leur foyer dévasté les villes du pays.

 

 

 

 

A SUIVRE - Le cannabis fait toujours recette. Joint à la bouche ou feuille de marijuana en main, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés, hier à Paris et en région à l'occasion d'une "marche mondiale" pour demander la légalisation du cannabis. "On souhaite dans un premier temps la légalisation à usage thérapeutique. Et au-delà, on veut la fin de la prohibition", explique Farid Ghehiouche, fondateur de Cannabis sans frontière.

 

 

 

 

 

ALIMENTATION - Les végétariens veulent peser plus. Ils seraient 3 % de la population française. La 14e édition de al "Veggie pride" a été l'occasion pour les végétariens et végétaliens de demander une meilleure place dans la société des omnivores.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SECURITE - Des braquages plus violents et plus spectaculaires. Les malfaiteurs agissent de plus en plus rapidement et s'en prennent à tous les types de commerces. Les braquages spectaculaires se succèdent. Déformation médiatique de la réalité ou arrivée d'une nouvelle criminalité ? Le commerce de proximité est désormais plus ciblé que la joaillerie.

 

 

1 cambriolage est commis toutes les 90 secondes en France. De juin 2012 à mai 2013, leur nombre a bondi de 6,8 % en zone police et a explosé de 14% en zone gendarmerie national de la délinquance et des réponses pénales.

 

 

 

 

 

AMERIQUE LATINE - Le Venezuela s'enfonce dans la crise. La garde nationale bolivarienne se heurte violemment aux étudiants. Depuis la mort d'Hugo Chavez, rien ne va plus dans la glorieuse République bolivarienne du Venezuela. Pénuries, crise sociale, manifestations : un policier a été tué par balle jeudi.

 

 

 

 

 

UKRAINE - Affrontements dans le sud-est. Pro-russes tués à Marioupol. Pendant que Poutine inspectait en conquérant ses troupes en Crimée, des affrontements faisaient plus de vingt morts à Marioupol, une grande ville portuaire proche de Donetsk.

 

 

 

 

 

THAILANDE - Bangkok s'enflamme. A Bangkok, les manifestants jouent leur va-tout face à un gouvernement affaibli par le limogeage de la Première ministre, Yingluck Shinawatra, survenu mercredi. Des milliers de protestataires ont lancé hier leur "bataille finale", qui a fait quelques blessés lors d'un assaut contre un bâtiment de la police. Les barricades sont de retour dans la capitale thaïlandaise.Dans la rue depuis six mois, les manifestants ne démordent pas de leur idée d'instaurer à la place du gouvernement intermédiaire un "conseil du peuple", non élu, en charge de "réformes" d'un système qu'ils accusent d'être gangrené par la corruption.

 

 

 

 

 

ITALIE - Berlusconi a commencé à purger sa peine. Silvio Berlusconi a fait hier matin un passage express comme bénévole auprès de malades d'Alzheimer dans un centre spécialisé près de Milan. Il y aura passé exactement quatre heures. L'ex-chef de gouvernement purge ainsi sa toute première condamnation judiciaire en 20 ans de vie politique et de procès.

 

 

 

 

 

YEMEN - Deux Français arrêtés. Les autorités yéménites ont annoncé avoir arrêté hier deux Français d'origine tunisienne, soupçonnés d'appartenir à Al-Qaïda, qui s'apprêtaient à quitter le sud du Yémen. Un Saoudien et un Daguestanais, membres présumés du réseau,ont aussi été abattus. Quelques heures plus tôt, le ministre yéménite de la Défense et des responsables de la sécurité ont échappé à une embuscade tendue par Al-Qaïda dans ce même secteur. L'armée yéménite a lancé la semaine dernière une opération d'envergure pour déloger l'organisation terroriste de cette région.

 

 

 

 

 

NIGERIA - Rapt des lycéennes : l'armée savait. L'armée nigériane avait été informée de l'imminence d'une attaque de Boko Haram contre le lycée où plus de 200 adolescentes ont été enlevées le 14 avril, mais n'a pas réagi, a accusé hier Amnesty International. Elle na pu rassembler les troupes nécessaires pour empêcher cette attaque, selon l'ONG.

 

 

 

 

 

POLITIQUE - Hollande ravive la flamme franco-allemande. Croisière, dîner, promenade et dossiers au programme du sommet. La chancelière allemande Angela Merkel a accueilli hier le président français François Hollande dans son fief du Nord de l'Allemagne pour raviver, par un moment de convivialité, leur relation parfois compliquée.

 

 

 

 

 

ADMINISTRATION - Une nouvelle tête au Trésor. L'actuel directeur général des Finances publiques, Bruno Bézard, devrait prendre le 29 juin prochain la tête de la prestigieuse direction du Trésor en remplacement de Ramon Fernandez. Une nomination était attendue depuis plusieurs mois à ce poste stratégique qui consiste notamment à défendre les choix budgétaires à Bruxelles et à représenter la France dans les grandes négociations économiques internationales.

 

 

 

 

 

MH370 - Information judiciaire ouverte. Le parquet de Paris a ouvert mercredi une information judiciaire pour homicide involontaire après la disparition mystérieuse, le 8 mars dernier, du vol MH370 de Malaysia Airlines. A bord, se trouvaient 239 personnes, dont quatre Français.

 

 

 

 

 

EUROVISION - La chanson des Français en finale ce soir à Copenhague. TWIN TWIN est-il condamné à perdre ? Depuis Marie Myriam en 1977, la France déchante à l'Eurovision. Dans ce concours plus géostratégique qu'il n'y paraît, le trio français TWIN TWIN aura du mal à déjouer les pronostics.

 

 

 

 

 

SANTE - Lunettes : remboursement plafonné ? Le gouvernement met la dernière main au décret sur les mutuelles responsables . Pour bénéficier d'une fiscalité avantageuse, les mutuelles devront ne pas trop rembourser les frais d'optique. Objectif du ministère de la santé : faire baisser les prix des lunettes.

 

 

 

 

 

TRANSPORTS - Un nouveau paquebot de luxe pour Saint-Nazaire. Le PDG de l'armateur américain Royal Caribbean Cruises Ltd (RCCL), Richard Fain, a annoncé hier à Saint-Nazaire qu'un accord avait été trouvé pour la construction d'un des plus grands navires de croisière du monde de la classe "Oasis". C'est le quatrième de la flotte et le deuxième qui sera construit aux chantiers navals STX à Saint-Nazaire. Il fera 360 mètres de long sur 60 de large.

 

 

 

 

 

ECOLOGIE - Royal plébiscite la voiture électrique. La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a déclaré hier que les grandes villes devaient "donner l'exemple" pour accélérer la "révolution de la voiture électrique" qui, selon elle, constitue la vraie réponse au problème du diesel. Et d'ajouter : "Mon souhait est que lorsque quelqu'un voudra changer une vieille voiture diesel, il puisse s'acheter une voiture électrique".

 

 

 

 

 

 

 

VIE QUOTIDIENNE - Aujourd'hui 9 mai, c'est la journée de l'Europe, et le 25 mai auront lieu les élections des eurodéputés. France ou Europe : qui fait quoi en définitive ? De la politique économique à la taille des cages à poules, l'Europe est omniprésente dans notre vie quotidienne. Mais ce sont les Etats qui sont demandeurs... et qui décident en dernier ressort.

 

 

20 % la part des lois françaises qui sont en fait des transcriptions de directives ou de textes européens et non 80 % comme le veut une idée reçue. L'erreur vient du fait que Jacques Delors en 1989 déclara que, dans dix ans, 80 % de la législation serait européenne. On est loin du compte.

 

 

"Nous devons nous souvenir, nous Français, de ce que nous devons à l'Europe. Nous devons nous rappeler l'avertissement solennel de François Mitterrand dans son dernier discours devant le Parlement européen : "Le nationalisme, c'est la guerre ! Répétons cette évidence fondatrice : l'Europe, c'est la paix !". François Hollande Président de la République, dans une tribune au Monde

 

 

 

 

 

UKRAINE - L'affrontement continue dans l'est. Le chef du Kremlin n'a fait bouger ni les autorités de Kiev ni les Pro-Russes. Les insurgés pro-russes d'Ukraine maintiennent leur référendum d'indépendance dimanche et les autorités de Kiev continuent leurs opérations militaires. Quant aux troupes russes, elles sont toujours à la frontière.

 

 

 

 

 

ZOOM - A son plus haut niveau, l'euro inquiète. Dans une période d'inflation basse, l'euro fort représente une "inquiétude sérieuse" pour l'objectif de stabilité des prix de la Banque centrale européenne (BCE), fait valoir son président Mario Draghi. Hier, la monnaie unique s'est établie à 1,3991 dollar, son plus haut niveau depuis le 31octobre 2011, date à laquelle elle évoluait au-dessus de 1,40 dollar. Lors de sa conférence de presse mensuelle, Mario Draghi a martelé que la BCE était prête à prendre de nouvelles mesures, si nécessaire dès le mois prochain. Mais il n'a pas voulu donner le seuil à partir duquel la BCE pourrait agir.

 

 

 

 

 

CHINE - Arrestations en série. A l'approche du 25e anniversaire de la répression de Tiananmen, le régime chinois semble donner un tour de vis, emprisonnant notamment une célèbre journaliste - Gao Yu, accusée d'avoir divulgé des "secrets d'Etat" - et une figure de proue du barreau - Pu Zhiquiang, engagée dans la défense des droits de l'Homme et arrêtée pour avoir "provoqué des troubles".

 

 

 

 

 

AFRIQUE DU SUD - Elections législatives, le parti de Mandela l'emporte mais recule. Fidèles au parti de Nelson Mandela qui les a débarrassés de l'appartheid, les Sud-Africains ont encore voté massivement pour l'ANC aux élections législatives de mercredi, faisant fi de la colère sociale et des scandales qui secouent le débat politique depuis des mois.

 

 

 

 

 

ARMEE - Le ministre de la Défense annonce un renforcement du dispositif au Mali. La France déploie 3 000 soldats au Sahel. Les militaires français seront basés au Nord Mali, au Nord-Niger et au Tchad, "sans date limite". Face à la montée des risques, la France muscle sa réponse. Mais elle reste bien seule.

 

 

La situation au Nord Mali ne s'apaise pas. Autour de Gao, dans le massif des ifoghas, des groupes islamistes radicaux sont toujours actifs. Un huitième soldat français est tombé, près de Tessalit, dans la nuit de mercredi à jeudi, victime d'une mine artisanale. Ces "engins explosifs improvisés", selon la terminologie militaire, sont de plus en plus nombreux dans les sables du Sahel, rappel ce que les Occidentaux ont connu sur un autre théâtre, l'Afghanistan.

 

 

Les effectifs de l'opération Serval au Mali ne suffisent donc pas. C'est sans doute la raison pour laquelle le président de la république, François Hollande, et son ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, ont décidé d'envoyer encore plus de soldats. Ils seront bientôt 3 000 dans la "zone sahélo-saharienne", soit 2 000 de plus qu'aujourd'hui. Ces effectifs supplémentaires seront distribués au Nord Mali, au Nord-Niger et au Tchad. Il s'agit d'augmenter la pression sur ce qui reste d'Aqmi (Al-Quaida au Maghreb islamique) dans la région. "Notre rôle est de poursuivre le contre-terrorisme", a précisé hier Jean-Yves le Drian qui estime que "la phase de guerre frontale contre les groupes djihadistes est en train de se terminer.

 

 

 

Le gendarme de l'Afrique

 

La situation sécuritaire en Afrique de l'Ouest et centrale se dégrade rapidement. Tout au Nord, la Libye est devenue une vaste zone de non-droit où groupes armés de tout poil circulent librement. Ils se rient des frontières,y compris de celles de l'Algérie. Si le Nord du Sahel est gangrené, le Sud est tout aussi menaçant. Au Nigeria la sinistre secte Boko Haram fait régner la terreur. L'enlèvement de 200 adolescentes, promises à l'esclavage, et des massacres incessants, ont convaincu Etats-Unis, France et Grande-Bretagne d'agir.

 

 

Mais comment ? On évoque pour l'instant l'envoi de forces spéciales discrètes et de quelques millions de dollars pour collecter des renseignements. Le Nord du Nigeria est un secteur particulièrement sensible car les groupes armés qui y dictent leur loi menacent de contaminer les zones proches du Cameroun et du Tchad ainsi que la Centrafrique, déjà plongée en plein chaos.

 

 

La Centrafrique constitue, avec le Mali, le deuxième bourbier dans lequel les soldats français s'activent, appuyés par les forces africaines de la Misca, peu efficaces. Trois mille soldats dans la zone sahélienne, 2 000 en Centrafrique, auxquels il faut ajouter les quelques centaines toujours basées au Tchad et en Côte d'Ivoire : cela suffira-t-il à faire revenir le calme dans un territoire immense, livré à divers conflits ethnico-religieux ?

 

 

C'est une autre question qui en amène une autre. La France a-t-elle vocation à intervenir seule en Afrique ? En a-t-elle les moyens ? La France apparaît comme le gendarme naturel de l'Afrique à cause des liens avec ses anciennes colonies. Mais, désormais, il ne s'agit plus d'une opération de police dans le pré carré d'un ancien pays colonisateur. Il s'agit d'affronter une déstabilisation qui gagne la moitié d'un continent. De Tripoli à Abuja, de Niamey à Bangui. Et au Soudan où la guerre ravage le nouvel Etat du Soudan du Sud. Ludovic Bassand

 

 

 

---------------------------  Question à Jean-Vincent Brisset  ------------------------

 

 

Général de brigade, chercheur à l'Iris

 

 

 

"On a menti aux Français par ignorance ou incompétence"

 

 

 

 

La France déploie 3 000 hommes au Sahel. C'est une surprise ?

 

Cela signifie que nous ne sommes pas engagés dans la campagne militaire fraîche et joyeuse qu'on a voulu nous décrire. Il faut prendre les choses en mains au Sahel, c'est une certitude, mais pourquoi y va-t-on seuls ?

 

 

 

La France a-t-elle réellement les moyens d'engager encore des hommes en Afrique ?

 

Les troupes sont à la limite. On tire sur le dernier bout de ficelle. Les conditions sont de plus en plus difficile et deviennent problématiques pour engager le combat efficacement.

 

 

 

Mali, Centrafrique, Soudan, Nigeria... : la situation s'aggrave en Afrique. La France peut-elle tout faire ?

 

Il est évident qu'il faudrait une action coordonnées des pays occidentaux en Afrique. La France n'a plus les moyens de tout faire seule. Mais elle n'a plus la voix qui permettrait de convaincre et d'entraîner les autres.

 

 

 

Avant de s'engager au Mali, puis en Centrafrique, le président de la République et le ministre de la Défense ont affirmé que ces opérations seraient limitées dans le temps. Pour la Centrafrique, ils ont même évoqué une simple opération de police. On en est loin. Pourquoi ?

 

 

On a menti aux Français. On leur a menti par ignorance ou par incompétence. On leur a menti par refus d'écouter ceux qui savent. Certains savaient pourtant que, sur le terrain, il n'y aurais pas de relais des forces africaines. Ils savaient que ce serait compliqué.

 

 

 

Et pourquoi ne pas écouter ceux qui savent ?

 

Ceux qui savent, on ne les a pas écoutés, parce qu'en France, on est dans un fonctionnement de chapelle. Propos recueillis par L.B.

 

 

 

 

 

EUROPEENNES - Hollande : "l'Europe, c'est la paix !" Le président descend dans l'arène électorale. Le chef de l'Etat a commémoré hier le 69e anniversaire de la victoire sur le nazisme. Dans la tribune au Monde, il rappelle : "l'Europe, c'est la paix".

 

 

 

 

 

BANQUE - Près de 20 000 emplois supprimés chez Barclays. Le géant bancaire britannique Barclays a annoncé la suppression de 7 000 emplois dans sa banque d'investissement, écornée par les scandales, portant à 19000 le nombre total d'emplois qui seront supprimés d'ici à 2016, dans le cadre d'un recentrage stratégique majeur.

 

 

 

 

 

AGROALIMENTAIRE - Le marché du saumon est en crise. Le marché du saumon fumé est en crise. Il a reculé de 5 % depuis le début de l'année. Malgré de bonnes ventes à Noël, le secteur a été traumatisé en 2013 par la diffusion en novembre d'un reportage d'Envoyé spécial très critique sur les élevages de saumons norvégiens, d'où viennent la majorité des poissons ensuite fumés en France. Mais surtout, les industriels souffrent de la forte hausse des prix de la matière première. Le norvégien Marine Harvest, n° 1 mondial du saumon, est en passe de supprimer 400 postes en Bretagne pour doper sa rentabilité.

 

 

 

 

 

A SUIVRE - Dia va bien fermer ses magasins. Confronté au plongeon de ses ventes en France, Dia, n° 3 mondial du hard-discount, a annoncé hier, avoir lancé la vente de toutes ses activités dans le pays, suscitant la crainte des syndicats pour l'avenir des 7 500 salariés employés dans les quelque 900 magasin. Selon le syndicat FO, il y aura des reprises, mais il est évident qu'aucun groupe ne va racheter l'ensemble des magasins. Entre 200 et 250 magasins, qui emploient en moyenne cinq personnes, devraient fermer.

 

 

 

 

 

EDUCATION - Rythmes scolaires : assouplissement validés. Le décret sur les rythmes scolaires introduisant les assouplissements prévus par le nouveau ministre de l'Education, Benoît Hamon, pour les communes peinant  à mettre en place la semaine des 4,5 jours à la rentrée de septembre, est paru hier au Journal Officiel. Ce nouveau texte autorise notamment pour la rentrée prochaine des expérimentations relatives à l'organisation des rythmes scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires.

 

 

 

 

 

INDUSTRIE - Cession de la branche énergie, Toshiba lorgne sur Alstom. Convoitée par l'Américain General Electric (GE) et l'Allemand Siemens, la branche énergie du groupe français ALSTOM pourrait-elle aussi revenir partiellement au Japonais Toshiba ? Outre Toshiba, le projet de cession d'Alstom intéresse aussi les géants nippons Hitachi et Mitsubishi Heavy Industries (MHI). Le conseil d'administration d'Alstom se donne jusqu'à la fin mai pour étudier les éventuelles propositions avant d'entrer en négociations exclusives avec GE dont l'offre de 12,35 milliards d'euros a pour le moment sa préférence.

 

 

 

 

 

 

 

 

TRAVAIL - La chasse aux "rentes" professionnelles est ouverte. Le Conseil de la simplification se penche sur le dossier des professions réglementées. Taxis, opticiens, agents de voyages, notaires... Les professions réglementées vont être soumises à réforme, la France s'y engage dans le "programme national" transmis aujourd'hui à Bruxelles.

 

 

 

 

 

 

AFRIQUE - La Centrafrique à la dérive. Un détachement français attaqué à l'arme lourde, avec appui aérien. Les mois passent et la situation ne cesse d'empirer en Centrafrique, où la force française Sangaris et les militaires africains de la Misca ne parviennent pas à empêcher massacres et exactions.

 

 

 

Dans le nord, la terreur règne

 

Une centaine de personnes au moins ont péri dans les attaques de villages, attribuées à l'ex-rébellion Séléka (musulmans) et à des Peuls armés, depuis une dizaine de jours dans le nord-ouest de la Centrafrique, selon un bilan très provisoire établi par un officier de la force africaine Misca.

 

 

 

Les combattants de l'ex-rébellion Séléka, qui avaient pris le pouvoir en mars 2013, ont été mis en déroute après le départ forcé de leur chef, Michel Djotodia, de la présidence centrafricaine en janvier 2014. Chassés de Bangui, livrés à eux-mêmes, ils sont désormais régulièrement accusés de graves exactions en province.

 

 

 

"Quand ils attaquent un village, ils défoncent les portes, tirent sur les occupants et mettent le feu. Certaines personnes blessées et sans secours périssent ainsi brûlées vives", a expliqué par téléphone à l'AFP, Isaac Yétina, un habitant de Markounda en fuite, affirmant avoir vu les assaillants "jeter des enfants vivants dans le feu".

 

 

 

 

 

 

NIGERIA - Nouvel enlèvement d'adolescentes. Huit adolescentes ont été kidnappées dans le nord-est du Nigeria par des membres présumés du groupe islamistes armé Boko Haram, qui avait déjà revendiqué lundi l'enlèvement de plus de 200 lycéennes. Ce sont des habitants du village de Warabe, dans l'Etat de Bomo qui ont donné l'alerte. "Ils passaient de porte en porte à la recherche de filles (...) Ils ont pris de force huit filles âgées de 12 à 15 ans", a expliqué un habitant du village.

 

 

 

 

 

 

UKRAINE - Pour garantir le scrutin présidentiel du 25 mai, Kiev réclame l'aide occidentale. L'Ukraine a réaffirmé hier sa volonté d'organiser une élection présidentielle anticipée le 25 mais, et réclamé pour cela l'aide de la communauté internationale. "Nous avons demandé à tous les partenaires d'envoyer des observateurs internationaux en Ukraine pour surveiller les élections", a ainsi déclaré le ministre ukrainien des Affaires étrangères.

 

 

 

La Russie, qui refuse de reconnaître les autorités provisoires mises en place à Kiev, a déjà fait savoir qu'elle jugeait "absurde" de tenir des élections dans le contexte actuel de violences en Ukraine. De son côté, Washington a qualifié hier soir de "bidon" le projet de référendum sur "la déclaration d'indépendance de la république populaire de Donestsk" prévu le 11 mai par les insurgés.

 

 

Les Occidentaux se montrent de plus en plus alarmés par la tournure prise ces derniers ours par les événements en Ukraine. Les insurgés ont pris ces dernières semaines le contrôle de bâtiments publics dans une douzaine de villes, y compris dans les chefs-lieux régionaux de Donetsk et Lougansk, et les violences s'y sont multipliées. D'intenses combats à l'arma lourde ont encore fait une trentaine de morts lundi à la périphérie de Slaviansk parmi les insurgés pro-russes. Quatre soldats ukrainiens ont été tués.

 

 

 

 

Le spectre d'une confrontation militaire

 

 

"Les images qui nous parviennent sont effrayantes et, notamment depuis la tragédie d'Odessa, nous ne sommes plus très éloignés d'une confrontation militaire en Ukraine", a estimé hier le ministre allemand des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. François Hollande a dénoncé un risque de "chaos et de guerre civile" si l'élection présidentielle ne se tenait pas comme prévu.

 

 

 

 

 

 

POLITIQUE - Hollande accélère le big-bang territorial. Principale annonce du chef de l'Etat hier sur RMC et BFM/TV. Le président de la République annonce la fusion des régions avant la fin du mandat des élus régionaux. Pour ce faire, il veut encore reporter d'un an, à 2016, le renouvellement des conseils départementaux et régionaux.

 

 

 

 

 

 

RETOUR DU VOTE DES ETRANGERS -  François Hollande n'a pas abandonné l'idée de donner le droit de vote aux étrangers non européens pour les scrutins locaux. "Je n'ai pas voulu introduire ce texte avant les municipales, parce qu'on nous en aurait fait le reproche", a-t-il souligné, promettant que "le texte sera de nouveau proposé après les scrutins (départementaux et régionaux)".

 

 

 

Pas avant 2016, donc. Aujourd'hui, souligne le chef de l'Etat, "il n'y a pas de majorité" pour voter cette mesure. Il faut modifier la Constitution, et cette modification requiert les 3/5es des votes des sénateurs et des députés réunis en congrès.

 

 

 

 

François Hollande pense-t-il réunir cette majorité dans deux ans ? Pour l'UDI Jean-Christophe Lagarde, "il a simplement voulu agiter le chiffon rouge devant les électeurs et les inciter à voter pour l'extrême droite" afin d'affaiblir l'opposition. Peut-être aussi a-t-il voulu donner un gage à la gauche du PS, sortie traumatisée du vote sur les 50 milliards d'économies. Dans les deux cas, la promesse apparaît très... virtuelle.

 

 

 

 

 

 

 

EDUCATION - Rythmes scolaires : "suspension" demandée. Les députés Front de gauche appellent à une "suspension" de la réforme des rythmes scolaires qui, "mal conduite depuis le départ" débouche sur "une pantalonnade", a déclaré hier leur chef de file, André Chassaigne. Le député PCF du Puy-de-Dôme s'exprimait au lendemain d'un avis, consultatif, négatif du Conseil supérieur de l'Education sur le projet de décret complémentaire sur les rythmes scolaires.

 

 

 

 

 

 

 

AUTOMOBILE - Mia Electric bientôt fixé. Le fabricant de voitures électriques Mia Electric, placé en liquidation judiciaire en mars, fait l'objet de trois offres fermes de reprise qui seront examinées aujourd'hui par le tribunal de commerce de Niort. La société installée dans la région Poitou-Charentes emploie 200 personnes à Cerizay (Deux-Sèvres). Une seule offre, présentée par un consortium dirigé par l'entrepreneur français Georges Dao, comprenant des spécialistes de l'électrique, conserverait une partie des emplois, soit environ 76 salariés.

 

 

 

 

 

 

MEDEF - Pierre Gattaz ne connaît pas la crise. Le Canard enchaîné révèle dans son édition de cette semaine que Pierre Gattaz, le patron du Medef, s'est octroyé une rémunération en hausse de 29 % l'an dernier, en tant que PDG de Radiall. Pierre Gattaz a touché 420 000 euros en 2013, dont 102000 euros de part variable. Sur la même période, les salaires de ses employés n'ont augmenté que de 3,3 %. Au nom du Medef, Pierre Gattaz prône la modération salariale.

 

 

 

 

 

 

HISTOIRE - Il y soixante ans, le 7 mai 1954, l'armée française perdait la bataille de Diên Biên Phu au Vietnam. Parachuté dans l'enfer de Diën Biên Phu sous le feu des soldats du Viet Minh, Jean Luciani, 88 ans, raconte la bataille qui a mis fin à huit ans de guerre et à la présence française en Indochine.

 

 

 

 

 

 

CONSOMMATION - Des acheteurs méfiants. Les consommateurs se méfient de plus en plus de ce que leur proposent industriels, distributeurs ou prestataires de services, selon une enquête publiée hier par 60 millions de consommateurs. Ils sont ainsi 66 % à se dire "plutôt méfiants aujourd'hui qu'il y cinq ans". Les scandales comme celui de la viande de cheval ou du Mediator ont joué.

 

 

 

 

 

 

VIOLENCES CONJUGALES - Des chiffres en baisse sauf pour les enfants. La violence conjugale, en baisse en 2013 par rapport à l'année précédente, a fait 146 morts : 121 femmes et 25 hommes selon une étude publiée mercredi par les ministères de l'Intérieur et des Droits des femmes.

 

 

En 2012, 148 femmes et 26 hommes avaient péri, soit au total 174 victimes de la violence conjugale. Par ailleurs, 13 enfants ont été victimes de violences mortelles exercées par leur père ou leur mère (contre 9 en 2012), et 23 enfants ont été témoins d'un tel crime (20 en 2012).

 

 

 

 

 

 

 

 

PIRATAGE - Orange : vol de données pour 1,3 million de clients. Orange a été victime le 18 avril dernier d'un nouveau piratage : les données de 1,3 million de clients ont été dérobées par les hackers. Selon l'opérateur, les données concernées sont les noms et prénoms, et éventuellement l'adresse mail, les numéros de téléphone, les opérateurs mobile et internet, et la date de naissance. Orange met en garde ses clients contre les tentatives de phishing (hameçonnage) qui pourraient résulter de l'utilisation de ces données, et assure avoir informé les personnes concernées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POLITIQUE - "Moi président" : du changement au retournement. François Hollande avait été élu le 6 mai 2012. Confronté à une impopularité record et à son échec dans la lutte contre le chômage, le président doit s'exprimer aujourd'hui sur ses deux premières années de quinquennat et sur le cap qu'il veut donner pour la suite en croyant au fameux retour de la croissance. 

 

 

410 000 c'est le nombre de chômeurs supplémentaires en catégorie A depuis mai 2012, soit plus de 3,3 millions au lieu de 2,9. La hausse a légèrement ralenti par rapport à la période 2011-2012, mais la France métropolitaine n'a jamais connu un tel niveau.

 

 

-------------------------------- Questions à Roland Cayrol -----------------------------

 

 

Politologue

"Hollande à donné l'impression d'indécision"

 

 

 

 

M. Hollande a fait part de son optimisme. Est-il audible ?

 

 

Il est très difficile de la croire et il le sait. Les gens n'ont pas confiance. Pour eux, "le changement c'est maintenant", moins de chômage et plus de pouvoir d'achat. Le personnage de François Hollande passe moins bien : il a souvent donné l'impression d'indécision, et la gestion de ses affaires personnelles n'a rien arrangé. Seuls les résultats peuvent changer cela. S'il y a une embellie claire durant plusieurs mois de suite et que l'on trouve autour de soi des gens qui retrouvent du travail, un retournement de tendance est possible.

 

 

 

L'impopularité a été le lot de tous les présidents...

 

Oui, mais on a rarement vu une dégringolade aussi rapide ! Les Français sont de plus en plus méfiants vis-à-vis de la classe politique et ils jugent de plus en plus vite.

 

 

 

Quelle a été la principale erreur de François Hollande ?

 

Il n'a pas nommé sa politique. Si dès le début, il avait assumé son cap social-démocrate, beaucoup d'électeurs auraient été mécontents, mais ils auraient eu le sentiment qu'il y avait un cap. En ne le disant pas, le personnage a parus indécis.

 

 

 

Que peut-il faire ?

 

Il peut rester collé à Manuel Valls, qui communique enthousiasme et énergie. Hollande et Valls doivent apparaître liés et ne pas montrer une quelconque rivalité. Hollande doit aussi entretenir sa communication avec le peuple : qu'il dise là où il va, ce qui va bien, ce qui va moins bien et ce qu'il va corriger. Il faut une feuille de route présidentielle permanente qui montre que l'on se rapproche de l'objectif. Recueilli par N. Mauret

 

 

 

 

 

AFRIQUE - Les lycéennes vendues comme esclaves ? Les réseaux sociaux se mobilisent. Deux cent vingt-trois lycéennes, sur les 276 initialement enlevées le 14 avril au Nigeria, sont aux mains de la secte islamiste Boko Haram qui leur promet l'esclavagisme. La mobilisation internationale s'organise.

 

 

 

 

 

UKRAINE - La semaine de tous les dangers alors que l'armée continue son offensive à l'est. Sur le front diplomatique, le président de l'OSCE est attendu demain à Moscou pour tenter de désamorcer le conflit. Sur le terrain, la situation peut encore se dégrader.

 

 

 

 

 

PREMIER PLAN - Un Français tué par balles au Yémen. Un Français, garde de l'ambassade de son pays au Yémen, a été tué hier et un autre garde français a été blessé lorsque des hommes armés ont tiré en direction de leur voiture. L'attaque est survenue à quelques centaines de mètres de l'ambassade de France, à Sanaa. Les motivations des tireurs n'étaient pas connues hier soir, mais les diplomates étrangers, notamment européens, sont de plus en plus souvent la cible d'attaques dans la capitale yéménite.

 

 

 

 

 

JAPON - Violent séisme dans la capitale. Un puissant séisme de magnitude 6 s'est produit hier matin à 5 h 18, heure locale, dans l'est du Japon, secouant très violemment les gratte-ciel et maisons du centre de Tokyo, sans entraîner de risque de tsunami, mais faisant 17 blessés légers.

 

 

 

 

 

CENTRAFRIQUE - Au moins 75 tués en dix jours dans le nord-ouest. Au moins 75 personnes ont péri dans les attaques de plusieurs villages depuis une dizaine de jours dans le nord-ouest de la Centrafrique, attribuées à l'ex-rébellion Séléka et à des Peuls armés. Un premier bilan avait fait état samedi d'une vingtaine de morts dans les environs de Markounda, auxquels sont venus s'ajouter 55 tués près de Paoua, à une cinquantaine de kilomètres.

 

 

 

 

EDUCATION - Rythmes scolaires : la réforme assouplie malgré un avis défavorable de la communauté éducative. Le décret, qui introduit une dérogation à la réforme des rythmes scolaires, a été retoqué hier par le Conseil supérieur de l'éducation. Mais son avis n'est que consultatif et le texte de loi doit entrer en vigueur en septembre.

 

 

 

 

 

FIN DE VIE - Vincent Lambert : des "lésions irréversibles" Un pré-rapport sur le cas du tétraplégique de 38 ans. Les médecins mandatés par le Conseil d'Etat soulignent la dégradation de l'état de conscience de Vincent Lambert. Leur rapport pèsera probablement lourd dans la décision finale de la juridiction sur la fin de vie du tétraplégique.

 

 

 

 

 

JUSTICE - Garde à vue : les avocats n'auront pas accès au dossier complet. Il faudra toujours attendre la mise en examen. Les députés sont revenus hier sur un amendement écologiste renforçant les droits de la défense dès la garde à vue. Ils ont en revanche adopté le nouveau statut de suspect libre.

 

 

 

 

 

AGRICULTURE - Le maïs OGM interdit dans l'Hexagone. Une décision du Conseil d'Etat. Le Conseil d'Etat a confirmé hier l'interdiction de cultiver le MON 810 en France, rejetant un recours des producteurs de maïs.

 

 

 

 

 

 

 

 

SOCIETE - La France perd-elle ses forces vives ? Tours plus de jeunes français partent travailler à l'étranger. Mercredi, une nouvelle commission d'enquête de l'Assemblée va tenir sa première réunion sur l'"exil des forces vives" de la France. Vrai danger,  ou catastrophisme déplacé ?

 

 

35 077 c'est le nombre de contribuables (cadres expatriés et "exilés" fiscaux) ayant quitté la France en 2011, selon le ministère des Finances. Les 250 plus riches (revenu moyen annuel de 690 000 €) sont partis pour, dans l'ordre, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Suisse.

 

 

---------------------------------- Question à Luc Chatel ---------------------------------

 

 

Député (UMP),

Président de la commission d'enquête

 

 

 

 

"L'exil est un drame pour la France"

 

 

Le départ des jeunes à l'étranger, est-ce vraiment nouveau ?

 

 

Ce n'est pas nouveau, mais cela s'est accéléré depuis deux ans. On assiste à un triple exil. Exil fiscal : des concitoyens quittent la France à cause de la taxation excessive, et des changements répétés de la législation. Exil des centres de décision, des sièges ou des comités de direction de grandes entreprises. Exil des ressources humaines, et d'abord des jeunes...

 

 

C'est spécifique à la France ?

 

Vous avez le phénomène naturel d'expatriation, qui s'accroît avec la mondialisation, des Français qui partent à la conquête du monde. Ca, c'est une excellente chose. Mais vous avez un autre phénomène, le départ contraint de personnes qui ne trouvent plus en France l'environnement pour créer et entreprendre. L'expatriation est une chance pour la France, l'exil est un drame.

 

 

 

N'êtes-vous pas dans le catastrophisme ?

 

Il faut être naïf pour ne pas voir une accélération de ces départs, ne pas entendre les DRH qui confient leur mal à conserver des cadres de haut niveau en France. Un peu à l'image de la Grande-Bretagne des années 1970, la France vit un déclassement. Aujourd'hui, les jeunes cadres qui travaillent à l'international sont des citoyens du monde, et dans leur parcours, il est devenu très difficile de leur imposer une étape française. Je veux étudier de manière non polémique, on politicienne et sans manichéisme, comment endiguer ce phénomène et refaire de la France un pays attractif, en travaillant sur la fiscalité, l'environnement des entreprises, l'accueil. Propos recueillis par Francis Brochet

 

 

 

 

 

UKRAINE - Deuil, peur et colère sur le pays. Le président de l'OSCE va tenter une conciliation à Moscou. Après les heurts meurtriers de vendredi, Odessa pleure ses morts. Hier, les pro-Russes y ont assiégé un commissariat, tandis que l'armée ukrainienne tentait de reprendre la main sur Slaviansk.

 

 

 

 

 

 

POLITIQUE - François Hollande voit l'avenir en rose. Demain, deuxième anniversaire de l'élection présidentielle. "Le retournement économique arrive", affirme François Hollande, qui fait profession d'optimisme au moment d'entrer dans une "deuxième phase du quinquennat".

 

 

 

 

 

PARLEMENT - Loi sur la famille : où en est-on ? 720 000 familles recomposées en 2011 en France. Des députés socialistes et écologiques ont repris l'initiative avec un texte en discussion à partir de demain à l'Assemblée nationale :

 

 

• Les familles recomposées

 

• Le rôle des beaux-parents

 

• La garde alternée

 

• La médiation familiale

 

• L'adoption

 

• La PMA

 

• La GPA (mères porteuses)

 

 

 

 

TRANSPORTS - L'Eurostar sort enfin la tête de l'eau. Le tunnel sous la Manche fête ses 20 ans. Le plus long tunnel sous la mer, entre la France et l'Angleterre, a fini par écrire une success-story. Prouesse technologique, il a englouti des milliards d'euros et les économies des petits actionnaires.

 

 

 

Les grandes dates

 

Le 15 décembre 1987 débute le creusement de la galerie de service, côté anglais, qui commencera côté français le 28 février suivant.

 

 

A 12 H 12, le 1er décembre 1990, dans le tunnel de service, a lieu la jonction historique entre les équipes française et britannique, à 15,6 km de la France et 22,3 km de l'Angleterre. Les tunneliers opèrent leurs jonctions l'année suivante.

 

 

L'ouvrage livré en 1993 est inauguré le 6 mai 1994 par la Reine Elisabeth II et le président de la République, François Mitterrand.

 

 

Le premier Eurostar circulera en novembre 1994.

 

 

 

 

Les chiffres clés

 

En 2013, Eurotunnel a transporté 10 millions de passagers, 2,5 millions de véhicules de tourisme, 1,4 million de camions. Le chiffre d'affaires, à 1,09 milliard d'euros, a grimpé de 12 %.