18. -59 Entrée en fonction de Jules César au consulat
* Les parties en vert correspondent aux événements qui se sont passés en France
-59 1er janvier - Entrée en fonction de Jules César au consulat avec Marcus Calpurnius Bibulus.
-59 mars - Loi agraire de Jules César en faveur des vétérans de Pompée et des plus pauvres.
-59 avril - Loi Vatinia accordant le proconsulat des Gaules et de l'Illyrie à l'issue de son mandat.
-59 Lex de capite civis Romani de Clodius contre les exécutions capitales de citoyens romains sans procès. Clodius, démagogue romain tribun de la plebe, célèbre pour ses violences, il fit bannir Cicéron, et fut tué par le tribun Milon.
-59 Condamnation de Cicéron, reconnu coupable de l'exécution des complices de Catilina.
-59 Création d'un journal périodique à Rome. Publications régulières des nouvelles (journal) à Rome.
-59 à 17 naissance et mort de Tite-Live. Historien latin. Fils d'une riche famille, il fait d'abord des études de rhétorique qui l'amènent à s'installer à Rome. Mais il se consacre finalement aux lettres. Malgré ses convictions républicaines, il est très proche d'Auguste qu'il va d'ailleurs aider dans son entreprise de réhabilitation de la grandeur de Rome. En effet, s'il est historien, sa discipline est pour lui un genre littéraire qui doit édifier et idéaliser le passé du monde romain et les vertus du peuple. Dans ses cent quarante-deux livres que composent son 'Histoire de Rome', dont seuls des fragments nous sont parvenus, Tite-Live offre une fresque moralisatrice et oratoire dont Auguste se servit pour asseoir son pouvoir et renforcer l'unité nationale.
-59 en Égypte - Le souverain égyptien est reconnu par le Sénat comme "l'allié et l'ami du peuple romain".
-58 Début de la Guerre des Gaules. Jules César envahit la Gaule (fin en -51). Par la loi Vatinia, le peuple confère à César un commandement militaire. César part à la fin mars pour son proconsulat des Gaules. Il y restera neuf ans. La guerre des Gaules commence en -58 et dure jusqu'en -51. Cette année-là, Jules César vient de recevoir la charge d'administrer la Gaule cisalpine, l'Illyrie et la déjà romaine Gaule transalpine (Provincia en latin).
Les relations commerciales et des accords diplomatiques se sont construit entre Rome et les peuples influents de la Gaule indépendante. A cette époque, César venait de finir sa période de consulat, à la suite de quoi il s'était vu confié pour 5 ans le gouvernement des Gaules cisalpine et transalpine, de l'Illyrie et de la Narbonnaise. Son influence à Rome avait alors baissé. Mais César savait qu'une grosse conquête pouvait lui assurer un triomphe à Rome, ce qui lui confèrerait une énorme influence sur la ville et une possibilité de devenir le maître de Rome.
En plus, c'est sans doute jaloux envers ses deux compagnons de triumvirat (Crassus et Pompée) qu'il se lança à la conquête de la Gaule. En effet, ces derniers avaient déjà participé à de nombreuses batailles et Pompée venait de recevoir un triomphe à Rome en 61 av. J.-C., alors que César ne s'était jusqu'alors lancé dans aucune conquête. La migration des Helvètes: Les Éduens s'inquiètent de la pression croissante que font subir à leurs voisins les Séquanes et les Helvètes. Ceux-ci subissent eux-mêmes la pression des Germains. Le 24 mars -58, ils se réunissent en assemblée de tout le peuple Helvète à Genève.
Devant le danger représenté par les Germains, la décision est prise d'émigrer dans le pays des Santons (l'actuelle Charente-Maritime), donc de traverser toute la Gaule chevelue. La raison de ce choix est inconnue. Elle vient peut-être de l'invasion des Cimbres et des Teutons au IIe siècle av. J.-C.. Un chef Helvète, allié à ces peuples germaniques, avait participé à leur victoire sur les troupes romaines du consul romain Cassius "près de l'Océan", ce qui expliquerait qu'ils aient bien connu cette région.
On ignore si les Santons étaient d'accord, et si les peuples dont les territoires devaient être traversés l'étaient aussi. D'autres "peuples" accompagnent les Helvètes en particulier des Boïens en provenance de Pannonie (Bratislava). Toute la Gaule se sent menacée, et notamment les Ambarres, les Allobroges et les Éduens. La province romaine elle-même est menacée, car les Helvètes peuvent passer par le sud du Massif central et Tolosa (Toulouse). Jules César s'y oppose et fortifie les rives du Rhône pour les empêcher de passer par la Provincia. Les Helvètes se retournent alors vers les Séquanes.
-58 Prise de fonction de Jules César comme proconsul de la Gaule cisalpine et transalpine et d'Illyrie.
-58 mars Cicéron se réfugie en Macédoine.
-58 Les Helvètes incendient leurs villes et leurs villages avant de migrer vers l'ouest.
-58 avril Les Helvètes demande à Jules César un droit de passage en Gaule.
-58 9 avril Jules César refuse aux Helvètes le droit de passage dans sa province.
-58 mai - Les Éduens demandent l'aide aux romains suite à des pillages helvètes.
-58 6 juin - Victoire des armées de César contre les Tigurins (arrière-garde helvète) près de Mâcon.
-58 24 juin - Nouvelle victoire de Jules César contre Helvètes près de Bibracte. Bibracte, à Saint-Léger-sous-Beuvray, dans le Morvan, était un oppidum fortifié, capitale du peuple celte des Éduens.
-58 juin - César remporte la victoire sur les Helvètes près de Montmort et les oblige à regagner leur terres. Jules César envahit les terres et parvient à affirmer son autorité auprès du peuple helvète. La domination romaine s'étendra peu à peu sur tout le territoire, qui prendra le nom d'Helvétie. Elle appartiendra tout d'abord à la province de Belgique, avant d'être intégrée à la Lyonnaise Iere.
-58 juillet - L'assemblée de tous les peuples gaulois décide de demander l'aide de César contre Arioviste.
-58 août - Arioviste refuse l'entrevue proposé par César près de Vesontio (Besançon).
-58 5 septembre - Rencontre entre Jules César et Arioviste, roi des Germains près de Cernay.
-58 6 septembre - Arioviste fait emprisonner les ambassadeurs de Jules César.
-58 13-14 septembre - Victoire des armées romaines contre celles d'Arioviste près de Cernay.
-57 Campagne des Romains contre les Belges, qui sont battus sur l'Aisne et sur la Sambre. Crassus, général romain, soumet une partie de l'Armorique. Malgré leurs vives oppositions et leurs rebellions, les peuples de Belgique, d'origines celte et germanique, sont soumis par César. La Belgique romaine comprend alors un bien plus vaste territoire que ce qu'elle deviendra plus tard. Elle est divisée en trois provinces: la Belgique Première, la Germanie seconde et la Belgique Seconde. La région connaîtra un certain développement et d'importantes villes seront fondées (Tournai, Tongres). Au cours des années qui suivront, elle sera marquée au nord par la présence franque germanique (futurs Flamands) et au sud par une population de Francs plus latinisés (futurs Wallons).
-57 Galba prend la tête d'une alliance belge contre César et les Éduens. Galba, roi des Suessons, opposa aux romains une résistance énergique. Mais, après avoir pris part à la grande lutte nationale dans laquelle Vercingétorix succomba (en -52), constatant l'inutilité de ses efforts, il s'allia avec Jules César et lui fournit des troupes. Les Suessions étaient un peuple gaulois. Leur chef-lieu était Soissons.
-57 juin - Début de la campagne de Jules César contre les Belges.
-57 juin - Victoire de César contre les Belges près de La Miette.
-57 juillet - Prise de Noviodunum (Soissons), capitale des Suessions par César, Galba se constitue prisonnier.
-57 Victoire de Jules César contre les Nerviens sur la Sambre. Les Nerviens étaient l'une des tribus de la Gaule belgique. Ils vivaient à l'Est de l'Escaut durant l'époque romaine.
-57 Jules César s'empare de Namur, ville aduatique. Aduatique, peuple germanique installé en Gaule.
-57 août - Cicéron est gracié et peut regagner Rome.
-57 septembre - Retour triomphal de Cicéron à Rome.
-56 Les Gaulois commencent à organiser la défense générale de leurs territoires. Jules César achève la soumission de la péninsule armoricaine. Crassus soumet l'Aquitaine.
-56 Pacification de toute la Gaule par César et ses lieutenants.
-56 mars Loi Trébonia offrant le gouvernement de la Syrie à Crassus et celui de l'Espagne à Pompée à la fin de leur consulat.
-56 César soumet les Vénètes. Vénètes: peuple gaulois. Il résidait dans le Morbihan actuel et donna son nom à la ville de Vannes.
-56 Crassus le Jeune, légat de César soumet l'Aquitaine achevant la pacification de la Gaule.
-56 Le poète et philosophe latin Lucrèce diffuse son oeuvre De Natura Rerum. Lucrèce est un poète et philosophe latin qui vécut au Ier siècle avant l'ère chrétienne. Les dates exactes de sa naissance et de sa mort ne nous sont pas connues, on les situe généralement entre 98 et 54 av. J.-C. Les circonstances de sa vie et ses principaux événements restent également obscurs.
-55 Les tribus germaniques sont rejetées par les Romains au-delà du Rhin. La plus grande partie des Gaules paraît alors soumise. Les Romains passent en Angleterre dont ils projettent la conquête.
-55 mars - Loi Poimpeia-Licinia prolongeant le mandat de Jules César en Gaule pour 5 ans.
-55 15 avril - Rencontre entre César, Pompée et Crassus à Lucques prolongeant le Triumvirat.
-55 août - Jules César débarque en (Grande) Bretagne.
-55 septembre - Répression du soulèvement des Morins par Jules César. Les Morins, peuple gaulois. Leur territoire, la Morinie, avait pour capitale Tarvenna qui deviendra Thérouanne (Pas-de-Calais) et leur port était Bononia 'Boulogne'.
-55 Les soldats romains construisent un pont de bois sur le Rhin. Ils le traversent et reviennent en Gaule.
-54 Insurrection de la Gaule-Belgique contre les Romains. Ambiorix, chef des Éburons, massacre une légion romaine. César bat les Nerviens. Labienus, un des lieutenants de César, bat les Trévires. Ambiorix, chef de la tribu belge des Éburons, établis dans le région de Tongres (à l'époque Atuatuca Tungrorum) dans les Ardennes belges.
Ambiorix signifie double roi (roi des Éburons et des Atuatuques, fait approuvé par César). Il infligea une cinglante défaite aux légions romaines en 54 avant J.-C. dans la vallée du Geer. Depuis 57 avant J.-C., la région semblait pacifiée par les troupes romaines, mais en -54, l'assassinat, commandité par Jules César du chef gaulois Dumnorix comme les difficultés liées à une récolte de blé désastreuse conduisent à un mécontentement gaulois qui se retourne contre l'occupant (alors en quartier d'hiver).
C'est le point de départ d'un soulèvement des Éburons, commandés par Ambiorix, ainsi que plusieurs tribus gauloises (Trévires, Nerviens...). Grâce à un stratagème, Ambiorix entraîne la XIVe légion romaine de Cotta et Sabinus dans un guet-apens et l'anéantit. Puis il marche sur le camp de Quintus Cicéron qui est le neveu du célèbre homme d'État du même nom.
Les troupes romaines sont assiégées et César doit intervenir lui même pour délivrer ses troupes. Ambiorix arrive à s'enfuir et se réfugie chez les Germains, mais les légions de César se livrent des représailles si importantes (les habitants sont déportés, vendus comme butin de guerre) que le peuple des Éburons disparait de l'Histoire. Ambiorix cours encore, au grand dam de César, qui lui adresse quelques lignes où on sent poindre un profond ressentiment...
Ambiorix est devenu un héros national belge dans le deuxième moitié du XIXe siècle, porté par le même mouvement nationaliste et romantico-historique que celui qui toucha Vercingétorix pour les français. Les Éburons étaient une tribu celte de Belgique, établie au nord-est de la Gaule au Ier siècle av. J-C.. Jules César les décrit cependant comme étant d'origine germaine. Leur territoire s'étendait approximativement entre la Meuse et le Rhin. Ambiorix, un chef éburon, est connu pour avoir maté une légion romaine, dans la vallée du Geer en 54 avant J.-C..
-54 Seconde expédition Jules César en (Grande) Bretagne.
-54 Campagne de Crassus contre les Parthes. La Parthie est une région au nord-est du plateau iranien, ancienne satrapie de l'empire des Achéménides, berceau de l'empire Parthe qui contrôla le plateau iranien et par intermittence la Mésopotamie entre -190 et 224. À l'origine, un roi nommé Arsace se rendit indépendant de la domination séleucide dans des zones reculées de l'Iran septentrional vers -250. Antiochos III soumet à nouveau les Parthes à l'empire Séleucide en -206.
C'est seulement à partir de la seconde moitié du IIe siècle que les Parthes, descendants des Scythes, profitèrent de la faiblesse croissante des Séleucides pour contrôler progressivement tous les territoires à l'est de la Syrie. À partir du Ier siècle av. J.-C., les Parthes interviennent fréquemment dans la politique de la Méditerranée orientale et s'opposent aux Romains. Ils acquièrent leur respect lorsqu'ils parvinrent à détruire l'armée de Crassus en -53.
S'étant emparés de la majeure partie de l'ancien empire perse, les Parthes deviennent les plus grands ennemis de Rome. Cette dernière tenta mais en vain de détruire leur empire par des invasions (par exemple sous Trajan). Elle n'y parvint pas, bien que ces incursions les aient probablement considérablement affaiblis. En 224, Ardachêr, gouverneur de la province achéménide de Fars/Persis, renversa Artaban IV et fonda la dynastie sassanide.
-54 octobre - Soulèvement d'Ambiorix (Éburons) qui massacre les 15 cohortes de Sabinus et Cotta près de Tongres. Tongres est une ville située dans la province belge du Limbourg,
-54 octobre Les Nerviens assiègent la légion de Quintus Cicéron, les Armoricains celle de Roscius.
-54 novembre Intervention de César contre les Morins et les Éburons et de Labienus contre les Trévires. Les Trévires ou Trevériens sont un des peuples celtes. Peuple gaulois de la Gaule belgique dont le vaste territoire s'étendait sur une partie du Luxembourg Belge, le Grand-Duché de Luxembourg, et la Basse-Moselle allemande. Leur roi Indutiomare mena la vie dure à Jules César pendant plusieurs années et il ne furent soumis qu'en -52.
-54 5 novembre - Victoire de Jules César contre Ambiorix à Binche.
-53 Les Belges se soulèvent de nouveau sous le commandement d'Ambiorix. Ce dernier est vaincu, mais il échappe aux légions romaines. Une tentative d'invasion des Germains est repoussée par les Romains.
-53 février - Trois légions viennent renforcer les sept légions déjà présentes en Gaule.
-53 mars - César ravage le territoire des Nerviens en représailles.
-53 avril - César convoque l'assemblée des Gaules à Samarobriva (Amiens); Intervention de César contre les Carnutes, les Trévires et les Sénons qui n'ont pas répondu à sa convocation. Les Carnutes sont un peuple de la Gaule celtique. Les Carnutes occupaient la future province de l'Orléanais avec deux villes principales, Chartres - latin Autricum - et Orléans - Cenabum.
La forêt des Carnutes était le lieu de rassemblement des druides de la Gaule. Le druide était un personnage omnipotent et omniscient de la société celtique, au point qu'il était à la fois ministre du culte, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière.
Il est en premier lieu l'intermédiaire entre les dieux et les hommes. Druide. Prêtre celte (Gaule, Bretagne et Irlande), le druide est un initié aux secrets des dieux et de la nature. Il a une fonction judiciaire, professorale, médicale et surtout religieuse ; il préside les assemblées des peuples celtes et conseille les rois. Le druidisme disparaît en France après la conquête romaine.
-53 mai - Intervention de César en Belgique contre Ambiorix et le poursuit jusque dans les Ardennes sans pouvoir le capturer.
-53 1er juin - Désastre de Carrhes face aux Parthes: défaite et mort de Crassus, et anéantissement de ses légions.
-53 septembre - César convoque l'assemblée des Gaules et fait condamner les chefs rebelles.
-52 2 janvier - Assassinat de Clodius à Rome par les hommes de Milon au cours d'une rixe provoquant de violentes émeutes.
-52 2 janvier - Incendie de la Curie (édifice dans lequel se réunissait le Sénat) lors de l'incinération du corps de Clodius.
-52 2 janvier - Le Sénat accorde les pleins pouvoirs à Pompée pour rétablir l'ordre. L'anarchie règne à Rome. Des combats de rues opposent des bandes rivales. Pompée s'adresse au Sénat et est nommé sine collega (consul unique) dans le but de rétablir l'ordre. Bagarres sur la voie Sacrée lors des élections. Cicéron manque d'être tué.
Alternativement maîtresses du Forum, les bandes de Clodius Pulcher et de Titus Annius Milon en viennent journellement aux mains. Comme les élections consulaires n'ont pu avoir lieu, on nomme un interroi, M. Aemilius Lepidus. Les partisans de Clodius l'assiègent alors dans sa maison, l'empêchent de sortir, et seule l'arrivée des bandes rivales de Milon vient le délivrer. Pompée, de retour à Rome, est chargé de défendre l'État. Il refuse la dictature et prend des mesures pour l'élection des consuls. Calvinus et Messala sont enfin élus après l'arrestation du tribun de la plèbe Q. Pompeius Rufus, responsable du retard des élections, sur ordre du Sénat. Les deux consuls, devant les troubles, font rendre un décret qui interdit aux anciens préteurs ou consuls d'être nommés avant cinq ans au gouvernement d'une province.
-52 18 - janvier Révolte des Carnutes et des Sénons.
-52 23 janvier - Massacre des résidents romains de Genabum, début de l'insurrection générale des Gaules sous le commandement de Vercingétorix.
-52 30 janvier - Vercingétorix est proclamé roi à Gergovie.
-52 8 février - Rétablissement de l'ordre à Rome suite au retour de Pompée à la tête de 2 légions.
-52 26 février - Pompée est nommé consul unique pour l'année.
-52 mars - César prend Vellaunodunum (Montargis), Genabum (Orléans), Noviodunum (Soissons)
-52 25 mars - Début du siège de Bourges par César.
-52 avril - Milon condamné à mort pour le meurtre de Clodius, s'enfuit à Marseille.
-52 19-20 avril César s'empare d'Avaricum (Bourges) après 25 jours de siège et massacre la population.
-52 mai - Les Romains s'emparent de Lutèce. Tenue depuis le IIIe siècle avant Jésus-Christ par des Celtes, Lutèce tombe aux mains des Romains dirigés par le lieutenant Labenius. La ville fortifiée est alors détruite par ses habitants qui refusent de la céder à l'envahisseur. Cette action permettra en fait aux Romains d'y répandre rapidement leur propre architecture. Le nom de Paris sera inspiré par le nom du peuple Gaulois : les Romains nommaient en effet la cité "Civitas Parisorium", la ville des Parisii.
-52 juin - Victoire de Vercingétorix contre les armées de César à Gergovie. Le siège de Gergovie, en 52 av. J.-C, est une des batailles principales de la Guerre des Gaules. Elle voit les forces gauloises repousser victorieusement les Romains.
-52 juin - Victoire de Labienus sur les Parisii à Lutèce. Les Parisii étaient un peuple gaulois vivant dans l'actuelle région parisienne. Leur nom viendrait peut-être du gaulois kwarisi. Leur ville principale (oppidum) était Lutètia (aujourd'hui Paris)
-52 août - Vercingétorix se replie sur Alésia (en Côte-d'Or). Siège d'Alésia, Alésia est un oppidum gaulois avec "arx" (arx : citadelle), comme Vesontio (Besançon) habité par les Mandubiens, dont le site a été le théâtre de la bataille décisive de la Guerre des Gaules qui opposa Jules César à la coalition gauloise menée par l'Arverne Vercingétorix en 52 av. J.-C.. Siège d'Alésia.
Défait à Dijon par les armées de César, Vercingétorix se replie sur Alésia avec ses 80 000 hommes et des vivres pour 30 jours. Le terrain en fait une forteresse imprenable de vive force, mais il favorise aussi un blocus. Quand il comprend que ses attaques sont vaines, Vercingétorix renvoie sa cavalerie pour demander aux cités de proclamer la levée en masse : l'armée romaine serait écrasée sous l'avalanche d'hommes qui l'attaqueraient à revers.
Mais César se contente de faire édifier une seconde ligne de retranchements dos à dos avec la première. Lorsque l'armée de secours arrive, elle ne peut la forcer. Les assiégés n'ont plus de vivres depuis longtemps, il ne leur reste qu'à se rendre… Le roi des Arvernes dépose ses armes au pied de Jules César. La chute d'Alésia entraîne la soumission des tribus gauloises à l'empire romain.
-52 20-21 septembre - L'armée de secours gauloise échoue devant Alésia.
-52 27 septembre - Capitulation de Vercingétorix à Alésia.
-52 La Gaule chevelue, vaincue par César, est incorporée à l'Empire romain (conquête déjà commencée pour ce qui est de la Narbonnaise dans les années -125-118 env.). Les Gaulois abandonneront peu à peu leur langue pour prendre celle des vainqueurs.
-52 Les romains s'installent en Gaule en 52 avant JC et provoquent l'évolution en profondeur de la population gauloise : les traits romains et indigènes se mêlent, donnant naissance à une culture "gallo-romaine", qui profite de 3 siècles de paix (relative). Vers le IIIe, les 1ers barbares font des incursions en Gaule en ravageant une partie du territoire : la rencontre des mondes romain et barbare va obliger l'Empire Romain à s'adapter en intégrant progressivement des barbares dans leur organisation et leur armée.
Un 2ème flot d'invasions au début du Ve siècle provoqué par un peuple terrifiant venant d'Asie, les huns, aura pour conséquence de pousser tous les peuples barbares situés aux frontières de l'Empire Romain d'Occident telle une partie de billard de peuples : de nombreuses tribus vont pénétrer en Gaule en disloquant définitivement l'Empire Romain et en renforçant dans la population un sentiment de précarité. Il s'agit de ce que les historiens qualifieront de "grandes invasions".
Les huns seront par la suite éjectés de Gaule par une coalition "barbaro-romaine" à l'occasion du plus grand choc humain de l'époque (bataille des Champs Catalauniques), confirmant l'incapacité des romains à rester maître de la situation. Les barbares profitent de leur présence sur les terres de l'Empire et vont agir de plus en plus en peuples indépendants : Rome perd ainsi le contrôle du processus de romanisation des barbares, qu'elle avait pourtant souhaité initialement. C'est dans ce contexte qu'un roi barbare va déposer le dernier empereur romain en 476, marquant la fin de l'Antiquité et le début des 10 siècles du Moyen Âge.
-52 “La Gaule ? Un chaos”, écrit l'historien Michelet. Vers 52 avant J.-C., à la veille de la conquête romaine, la Gaule n'est certes pas une nation, au sens moderne du terme. Elle ne forme pas un ensemble politique cohérent. C'est environ quatre-vingt peuplades indépendantes, elles-mêmes divisées en tribus et en clans minés par des conflits perpétuels. Cette poussière de peuples a cependant un point commun.
Elle est l'héritière des invasions celtes des Ve-IIIe siècles avant J.-C. Violente, explosive, cette conquête venue du centre de l'Europe s'est introduite par vagues successives dans l'hexagone, en recouvrant peu à peu notre territoire. Nos “ancêtres les Gaulois” sont donc des Celtes, descendants de guerriers intrépides, de cavaliers passionnés, mais aussi d'artisans habiles, porteurs d'une religion et d'une culture originales.
Qui sont les Celtes ? Des Indo-Européens dont le trait d'ensemble est qu'ils parlent des langues apparentées entre elles. En quelques siècles, les Celtes se sont mélangés aux populations autochtones conquises, ont imposé leur langue, leurs coutumes et leur façon de vivre, tout en occupant un immense territoire. Au temps de Vercingétorix, on évalue la population à un nombre considérable : dix millions de personnes. Dans ses 'Commentaires', César nomme la Gaule Gallia comata, ou “Gaule chevelue” en raison de l'étendue de ses forêts. Il distingue trois zones.
Au centre, ce qu'il appelle la Gaule Celtique (de la Garonne à la Seine), le coeur du pays qu'il s'apprête à coloniser. Au sud-ouest, l'Aquitaine (des Pyrénées à la Garonne). Au nord, la Gaule Belgique (de la Seine au Rhin). Reste la “Provincia” (Provence), ou Narbonnaise qui, dès 121 avant J.-C., est devenue possession romaine. Quel lien réunit les Vénètes, les Redons, les Bituriges, les Éduens, les Volques, Carnutes, Allobroges, Lémovices, Pictons, Cadurques, Bellovaques, Arvernes etc.. ? L'esprit de division et l'individualisme. Ce sont tous des Gaulois, mais déchirés par des guerres endémiques.
Des Barbares, disent les chroniqueurs de l'Antiquité qui tracent également leur portrait physique. Ils “ont un corps grand, la peau humide et blanche, les cheveux blonds par nature, relevés des tempes sur le sommet de la tête et de la nuque, de sorte que leur aspect ressemble à ceux des Satyres et des Pans... Certains laissent pousser leur moustache au point que leur bouche est cachée : aussi lorsqu'ils mangent, leur moustache est embarrassée d'aliments, et lorsqu'ils boivent, la boisson circule à travers elle, comme à travers un filtre”.
Certes, les Gaulois n'ont pas le raffinement et les bonnes manières des Romains. Guerriers toujours prêts à sauter sur un cheval pour courir l'aventure, ils vivent simplement. Une botte de paille fait l'affaire pour s'asseoir autour de la table où l'on dévore à belles dents quelque cuissot de sanglier et où l'on s'enivre copieusement à la bière, “jus fétide d'orge pourri” selon les propos de Denys. Le jugement sévère des historiens romains sur les Gaulois est forcément partial. Mais ils rapportent sur leur personnalité et leur tempérament de précieuses informations. De caractère, le Gaulois est rebelle à toute discipline. C'est un vantard, prompt à la rixe, un belliqueux jalousant ses voisins et toujours prêt à l'agresser. En tant que guerrier, on reconnaît sa bravoure et son mépris de la mort (certaines tribus ne vont-elles pas dépouillées de tout vêtement au combat?).
Mais on rapporte également avec épouvante sa cruauté et sa sauvagerie (ne coupe-t-il pas les têtes de ses ennemis pour les suspendre en trophées au cou de son cheval ou à l'entrée de sa maison ?). Comme citoyen, c'est un individualiste forcené, un mercenaire qui ne reconnaît que l'autorité du plus offrant ; qui veut un courage aveugle et du sang à bon marché, achète un Gaulois. Quant à ses pratiques religieuses, ce sont celles d'un barbare adorateur de divinités mystérieuses auxquelles on sacrifie des humains (prisonniers enfermés dans des mannequins d'osier et brûlés vifs, ou pendus aux arbres).
La charge des auteurs anciens est d'autant plus grossière qu'il fallait justifier de la conquête romaine et d'une colonisation qui allait faire profiter de leur brillante civilisation les peuples gaulois. Sans doute moins raffinée, une culture vivante, riche et variée existe cependant bien sur le sol de Gaule, au temps de Vercingétorix. Avec eux, les Celtes ont apporté leur talent de charron (invention du tonneau), de charpentier de navire, de potier, de sellier, leur don du commerce, leur savoir-faire d'agriculteur. Les campagnes que César traverse lors de la guerre des Gaules sont peuplées de paysans experts, en avance sûrement sur les Romains.
La réputation des forgerons et des étameurs dépasse largement les limites de la Gaule. Épées, poignards, lances, sont d'une résistance remarquable. Si fiers à juste titre de leur production, les forgerons n'hésitent d'ailleurs pas à frapper leur marque, sous forme d'un poinçon, au sommet de la lame. Tout aussi résistants sont les boucliers souvent sculptés, les casques ornés de cornes de taureaux, d'aigrettes ou d'ailes d'oiseaux. La parure joue un grand rôle chez les Gaulois.
Hommes et femmes aiment à porter des bijoux : torques (colliers rigides), bracelets, fibules ou ceintures en bronze. Dans les tombes des grands chefs gaulois - en plus de leur char de guerre, parfois plaqué d'argent - on a retrouvé quantité de bijoux en bronze et en or, et d'objets qui attestent de la qualité des céramistes, des verriers et surtout des émailleurs. Grâce à un excellent outillage et à des techniques performantes, la Gaule fournit en abondance des céréales, plusieurs espèces de blé, d'orge et de millet. La cueillette de baies, la pêche, la chasse, mais aussi la fabrication de laitages et de charcuteries apportent aux banquets le complément alimentaire. Gros consommateurs de viande, les Gaulois pratiquent en grand l'élevage du porc.
Dans les forêts, ils élèvent également des boeufs, des moutons et des chèvres. En cas de danger, troupeaux d'animaux et paysans se mettent à l'abri dans les villes fortifiées qui se multiplient sur tout le territoire. Ces oppida, véritables places fortes, peuvent tenir tête à l'ennemi. Souvent bâties sur les hauteurs, elles sont protégées par un fossé profond, entourées d'une muraille de quatre mètres d'épaisseur, le fameux murus Gallicus constitué d'un clayonnage de pierres, de terre et de gros madriers de bois.
A l'intérieur de cette enceinte sont aménagés de vastes espaces (135 hectares à Bibracte, 97 à Alésia). Là, trouvent refuge les populations locales, sont stockées les denrées, s'élèvent les maisons de torchis du quartier aristocratique, s'installent des ateliers d'artisans. Ce sont souvent des tisserands qui filent la laine et le lin dont seront faites les braies (pantalons d'homme resserrés aux chevilles), les tuniques longues ou courtes portées par les femmes, les manteaux fixés par des broches ou des clips. Les pièces de tissus sont teintes de couleurs vives, parfois rehaussées de broderies d'or ou d'argent, métaux extraits par les Gaulois au centre de la Gaule.
Ville refuge, l'oppidum a également un rôle de centre politique. Dans la cité existe une sorte de conseil où siègent les représentants des familles aristocratiques et les chefs de villages. Un magistrat, le vergobret, est chargé des affaires publiques et élu chaque année par les nobles et les druides. Moins structurée et hiérarchisée que la société romaine, la société gauloise est essentiellement divisée en trois groupes. Les nobles, formant une aristocratie guerrière ; les hommes libres, constituant la classe paysanne et la clientèle des chefs de villages et des grandes familles ; les esclaves, au service des deux premiers.
Les druides sont une caste à part et peuvent être appelés en tant qu'arbitres en cas de conflits entre peuples. Loin de l'image du vénérable vieillard coupant le gui avec une faucille d'or, le druide a un rôle social éminent. C'est un prêtre doublé d'un médecin ou plutôt un guérisseur possédant le secret des plantes curatives, un chirurgien pansant et réduisant les fractures. C'est aussi un savant, un maître à penser et un éducateur qui instruit oralement (il n'existe pas de langue écrite) les princes de l'aristocratie.
Au temps de Vercingétorix on ne pratique plus de sacrifices humains. Les Gaulois cultivent le culte de la nature et de ses forces mystérieuses. Personnages et animaux fabuleux composent un riche panthéon de divinités, dont le trio principal est constitué par Taranis, dieu du Tonnerre, Esus, dieu des Forêts, Teutatés, dieu de la Richesse, des Chemins et de la Mort. Le druide règle la liturgie des cérémonies religieuses. Arbres, roches, sources et rivières sacrés sont l'objet de rites et d'offrandes. On se réunit dans les forêts mais aussi dans les temples dont certains sont édifiés à l'intérieur des cités.
Également centre économique, les oppida, notamment Avaricum (Bourges), Cenabum (Orléans), Noviodunum (Nevers), accueillent les marchands venus de toute la Gaule mais aussi d'Italie, de Grèce et même de Syrie. La monnaie gauloise qui a cours s'est d'abord inspirée du statère macédonien puis chaque peuple a eu son monnayage propre et original. Entre les hameaux, les bourgs et les oppida s'est tissé un réseau étendu de routes et de chemins qui facilite l'intense trafic commercial (routes de l'ambre, de l'étain).
Les gros chariots à quatre roues impliquant des attelages et les chars de luxe (légers et rapides, sur le modèle des chars de guerre) circulent sur des routes, témoignant de leur bonne qualité. Des côtes de la Manche à la Méditerranée, le trajet ne durait pas plus d'un mois. Cette densité de communications routières et fluviales va d'ailleurs faciliter la conquête de César. Car il était inévitable qu'un territoire aussi vaste que la Gaule et aussi riche en possibilités attire l'attention de ses puissants voisins romains.
Aidé par les dissensions qui opposaient les tribus et les cités gauloises, César va utiliser le premier prétexte pour envahir la Gaule. Malgré un ultime sursaut “national”, la défaite de Vercingétorix (52 av. J.-C.) achève la conquête éclair et sanglante. D'après Plutarque, la guerre des Gaules se soldait par "800 villes prises de force, trois cents peuples soumis, un million d'ennemis tués, un autre million réduit en esclavage". Le fait est que, conquise, la Gaule a aussi vite cédé au vainqueur qu'elle s'est ouverte à la civilisation de l'Italie et de la Méditerranée. Ce faisant, elle a profondément changé son destin en perdant sa langue et sa religion.
-52 "La" langue des gaulois est constituée de dialectes celtiques. Nous avons peu de traces écrites, car la langue écrite était réservée aux druides, qui écrivaient sur des supports fragiles, comme des écorces d'arbres. Les Gaulois possédaient une littérature orale, transmise par les druides ou les bardes. On possède quelques éléments relatifs aux noms propres (dits onomastiques) dans des inscriptions latines ou grecques ; les inscriptions celtes utilisaient un alphabet d'emprunt (latin, grec, + ibère, étrusque, ailleurs qu'en Gaule).
On possède aussi un calendrier (situé à Coligny, dans l'Ain), une tablette à Chamalières, une autre dans le Larzac. La conquête romaine. Elle commence dès le 1er siècle avant JC, et est achevée vers -50. Les causes du succès du latin : le latin était apparenté au gaulois, et ne devait pas présenter de difficultés majeures aux celtophones ; le prestige des envahisseurs, celui de la culture latine : le latin était une langue de civilisation.
De même, l'ouverture de nombreuses écoles, accessibles aux gaulois ; Le rôle de l'administration et de la magistrature ; les magistratures impériales, en outre, étaient ouvertes aux Gaulois, ce qui eut du succès dans la noblesse ; Le rôle intégrateur de l'armée romaine : elle utilisait des contingents auxiliaires de mercenaires gaulois, qui devenaient citoyens romains après quelques années de guerre (ceux qui survivaient !) ; ils apprenaient à l'armée la langue et les usages de Rome (Vercingétorix en a fait partie ; et les gaulois s'adaptaient rapidement aux techniques romaines...) ; l'immigration, le commerce ; le latin était une langue véhiculaire ; la christianisation, car au IVe siècle, le latin était la langue liturgique ; la christianisation s'accompagne de romanisation, surtout dans les campagnes. Le latin a touché surtout les nobles, les marchands, les habitants des villes ; au IVe siècle, on parlait encore "gaulois" à la campagne ; aux Vème, VIe siècle, on parlait latin partout. Il faut rappeler qu'il y a 2 variantes du latin : le latin écrit, celui des administrations, des écoles, des écrivains (Cicéron) ; le latin oral, celui des soldats, des marchands entre autres ; le français vient du latin oral.
-52 Campagne de César contre Bituriges et les Carnutes. (peuples gaulois)
-51 Fin de la conquête de la Gaule par Jules César, qui bat successivement les Éburons et les Trévires, et réduit les derniers efforts des Arvernes. La domination romaine est, dès cette année-là, assurée sur toute la Gaule.
-51 à -406 La Gaule vit, se civilise et prospère sous l'administration romaine.
-51 février - Reprise de la pacification de la Gaule par César.
-51 mai - César met fin à l'insurrection des Bellovaques près de Compiègne. Les Bellovaques sont un des peuple gaulois de la Gaule belgique. Ils demeuraient dans l'actuel département de l'Oise. Il donnèrent leur noms à Beauvais.
-51 en Égypte - Ptolémée XII laisse son royaume à son fils Ptolémée XIII Dionysos âgé de dix ans et à sa fille Cléopâtre VII. Ptolémée XIII Dionysos, né vers -61, est le fils de Ptolémée XII Neos Dionysos, ou Aulète. Il succède à son père en -51 et règne conjointement avec sa soeur aînée Cléopâtre VII qu'il épouse. Il est en fait le jouet de ses mentors et ministres Achillas et Pothin qui organisent contre Cléopâtre une révolte (fin -49 probablement).
Cléopâtre VII est une reine d'Égypte de la famille des Lagides qui gouverne son pays entre 51 av. J-C. et 30 av. J-C., successivement avec ses frères et époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV puis avec le général romain Marc-Antoine. Elle est considérée comme le dernier pharaon de l'Égypte antique avant la conquête romaine. Ptolémée XIV Philopator II (v. -59 / -44) est un pharaon de la dynastie des Ptolémées. Il est le plus jeune frère de Cléopâtre VII, son époux et son associé de -47 à -44. Elle l'aurait fait empoisonner. Son neveu Ptolémée XV, dit Césarion, fils de Cléopâtre VII et de Jules César, lui succède, associé à sa mère Cléopâtre.
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