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L'AIR DU TEMPS

26 - De 200 (écriture runique) à 238 (Gordien III)

 

 

 

► 200  à 700 - Écriture runique. Employée par des peuples germaniques entre le IIe et le XIVe siècle de notre ère, l'écriture runique a été employée pour un grand nombre d'inscriptions retrouvées sur des poinçons, des anneaux, des fers de lances mais aussi et surtout sur pierre. Il s'agit en général de textes très courts. L'une des inscriptions les plus longues, celle de la pierre d'Eggjum en Norvège, ne compte que 200 signes. La plupart des textes a avoir été conservés ont été rédigés sur des stèles funéraires pour honorer un disparu.

 

 

Les lettres de l'alphabet runique sont généralement constituées d'un trait vertical auquel on ajoutait un ou plusieurs traits obliques. L'alphabet runique ou Futhark (terme formé à partir du nom des six premières lettres de cet alphabet) était l'alphabet utilisé par les anciens peuples de langues germaniques (comme les Angles et Nordiques (Vieux norrois)), qui étaient appelées runes. Il était aussi utilisé en divination et en magie. Au contraire des lettres de l'alphabet latin, les runes ont des sens intrinsèques. Le fait est, cependant, que l'alphabet latin est le fruit d'une longue et lente évolution, héritage des Étrusques, dont l'alphabet était lui-meme fruit de l'héritage des Phéniciens ; tout alphabet ayant lui-meme pour origine les pictogrammes, qui avaient, eux, une signification symbolique. Il est assez improbable que les peuples germaniques aient pu inventer un alphabet à partir de rien quelques millénaires après la naissance des premiers alphabets.

 

 

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► 200  à 400 - L'art des premiers chrétiens. Défini par son style et son iconographie, l'art des premiers chrétiens, dit paléochrétien, est l'expression de la foi tout juste révélée et de la ferveur religieuse d'une société s'affirmant au sein de l'Empire romain en crise.

 

 

 

► 200 vers - le grammairien Probus dresse la liste des incorrections dans l'usage du latin: appendix probi. l'Appendix Probi, sorte de compilation d'"erreurs" fréquentes relevées par un certain Probus et datant du IIIe siècle de l'ère chrétienne. Ce sont bien ces formes, et non leur équivalent en latin classique, qui sont à l'origine des mots utilisés dans les langues romanes.

 

 

 

► 202 avril Septime Sévère est de retour à Rome.

 

 

 

► 202 Édit interdisant le prosélytisme juif et chrétien.

 

 

 

► 203 Construction de l'Hippodrome de Byzance. Après avoir rasé la cité, Septime Sévère entreprend la construction d'un immense hippodrome, au sommet d'une colline dominant la mer. Il sera agrandi par Constantin Ier et mesurera alors 450 mètres de long, sur 150 de large. Monument central de Byzance, puis de Constantinople, il sera actif jusqu'au pillage des croisés, en avril 1204. L'Hippodrome de Constantinople est l'arène hippique monumentale de la capitale de l'Empire byzantin, dans laquelle se déroulaient des courses de chars et d'autres manifestations. Commencé par Septime Sévère dans la ville qui s'appelait encore Byzance, et achevé par Constantin pour sa nouvelle capitale Constantinople, l'hippodrome a servi jusqu'à la fin du XIIe siècle, avant d'être partiellement incendié par les Croisés en 1203.

 

 

 

► 205 - 22 janvier Exécution de Plautien, préfet du Prétoire. Plautien: l'ami et le confident de Septime-Sévère. Caracalla épousa sa fille. la conspiration de Plautien, le père de Plautille, est un échec. Plautien est mis à mort et sa fille, la femme de Caracalla, est exilée aux Iles Lipari.

 

 

 

► 205 à 270 - naissance et mort de Plotin. Philosophe. Il est considéré comme le fondateur de la pensée néoplatonicienne. Les connaissances que l'on a de la vie de Plotin sont principalement rapportées par Porphyre de Tyr, un de ses disciples. À l'âge de 28 ans, Plotin part étudier la philosophie à Alexandrie, auprès d'Ammonius Saccas, auprès duquel il restera 11 années.

 

 

À 39 ans, il décide d'étudier les philosophies orientales et indiennes, et rejoint donc l'armée de Gordien III qui marche sur la Perse. Mais cette armée est vaincue et Gordien tué, si bien que Plotin doit, non sans difficultés, se réfugier dans la ville d'Antioche. Il s'installe ensuite à Rome, en 247 sous le règne de Philippe l'Arabe, et y enseigne la philosophie durant de nombreuses années, s'attirant la protection de l'empereur Gallien.

 

 

Il semble fonder une école philosophique en Campanie, près de Naples. Il meurt à Naples en 270. Le néoplatonisme est une doctrine philosophique élaborée à Alexandrie au IIIe siècle de l'ère chrétienne, par Plotin et son disciple Porphyre de Tyr, qui se développa jusqu'au VIe siècle et qui tentait de concilier la philosophie de Platon avec les doctrines religieuses orientales telles que le christianisme.

 

 

Cette philosophie a pour but la résolution d'un des problèmes au coeur de la pensée grecque antique, à savoir le problème de l'Un et du multiple. Plus particulièrement, il s'agit de comprendre comment passer de l'Un au Multiple. Nous constatons le Multiple dans la nature, or l'Un est le fondement de l'intelligibilité. Cette philosophie est rattachée au platonisme de par sa volonté de résoudre les apories de la pensée platonicienne, et en particulier celles d'un des dialogues les plus difficiles Parménide.

 

 

Il y a quatre principes qui commandent cette solution : Toute multiplicité suppose une unité qui lui donne sa structure, principe d'unité systématisante ; Toute unité transcende la multiplicité qu'elle unifie, principe de transcendance ; Toute multiplicité est contenue en quelque manière dans l'unité qui la transcende, principe d'immanence. Toute réalité qui, pour se réaliser, doit sortir de l'unité où elle était contenue, ne peut se réaliser pleinement que par un retour à l'unité dont elle émane, principe de conversion.

 

 

Le néoplatonisme de Plotin, retient surtout l'idée de l'absolue transcendance du Bien. Contrairement à Platon, qui pense que le philosophe doit redescendre dans la cité, pour y instaurer l'ordre et la justice, Plotin voit la philosophie comme un cheminement de l'âme vers ce principe de transcendance, donnant pour but à ce système, l'union avec le principe premier, originel, Dieu.

 

 

De ce point de vue, le néo-platonisme comporte une dimension mystique forte. Elle a influencé la philosophie et la science moderne, les grands systèmes de l'idéalisme allemand et même la pensée contemporaine. Porphyre (234-310), philosophe néoplatonicien. Il écrivit un traité 'Contre les chrétiens'. Parmi ses disciples, il semble qu'il faille compter Jamblique. Porphyre pense que le christianisme implique une conception absurde et irrationnelle de la divinité qui le condamnerait, aussi bien du point de vue des religions particulières que du point de vue transcendant de la philosophie. Dans le traité 'Sur le retour de l'âme', il propose une tout autre théorie des rapports entre philosophie et religion : les religions ne s'adresseraient qu'à des dieux inférieurs ou à des démons ; la philosophie les transcenderait, parce qu'elle serait le culte du Dieu suprême, dont le philosophe est le prêtre.

 

 

 

► 208 Départ de Septime Sévère pour la (Grande) Bretagne.

 

 

 

► 209 Geta, fils cadet de Septime Sévère est nommé Auguste.

 

 

 

► 211 - 4 février Mort de Septime Sévère à York, Caracalla et Geta (ses fils) deviennent empereur.

 

 

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L'Histoire

 

 

 

► 211 CARACALLA & GETA (211 à 212) (Marcus Aelius Aurelius Bassianus & Publius Septimius Geta)

 

 

 

► 211 Caracalla (186 - 8 avril 217) fut empereur romain de 211 à 217. Fils de Septime Sévère, il naquit en 186 à Lugdunum (aujourd'hui Lyon), son père étant alors gouverneur des Gaules. Baptisé Lucius Septimius Bassianus, il fut par la suite renommé Marcus Aurelius Antoninus, afin d'être rapproché de la dynastie des Antonins. Son surnom de Caracalla vient d'un type de manteau gaulois qu'il avait coutume de porter dès l'âge de douze ans.

 

 

Son père devint empereur en 193 et associa Caracalla au trône en 198. À la mort de Septime Sévère en 211, ses soldats tinrent à respecter son testament, obligeant Caracalla à partager le pouvoir avec son frère Geta. Une fois la paix revenue, l'armée démobilisée, et la famille impériale de retour à Rome, il assassina lui-même Geta d'un coup de glaive dans la gorge, sous les yeux de leur propre mère, qui tentait probablement de les réconcilier.

 

 

Caracalla se livra ensuite à une série de meurtres systématiques, ayant pour cible les amis, les relations et les partisans de Geta. Il interdit même, sous peine des pires supplices, que fut prononcé le nom de son frère en sa présence. Si l'on en croit Cassius Dio, Caracalla fut directement responsable de 20 000 meurtres durant son règne. Lorsque les habitants d'Alexandrie eurent vent des allégations de Caracalla qui prétendait avoir tué Geta pour se défendre, ils tirèrent une satire de son mensonge et de ses autres prétentions.

 

 

Caracalla, offensé par l'insulte, contre-attaqua en 215 en organisant le massacre de la délégation de citoyens venus l'acclamer à son arrivée à Alexandrie, puis lâcha ses troupes sur la ville, qui la mirent à sac, se livrant à un massacre si épouvantable "que les flots de sang, traversant l'esplanade, allèrent rougir l'embouchure, pourtant très vaste, du Nil" (Hérodien, IV, 9 : 3-8). Lors de sa campagne contre les Parthes, Caracalla demanda en mariage la fille d'Artaban, le roi des Parthes. Il l'obtint et accompagné de toute son armée, se rendit en Mésopotamie pour célébrer les noces impériales.

 

 

Quand la foule, civils et militaires confondus, fut rassemblée pour la fête, près de Ctésiphon, leur capitale, Caracalla donna un signal et le scénario du massacre d'Alexandrie se reproduisit : les soldats romains se ruèrent sur les Parthes et les égorgèrent en masse. Le roi parthe s'échappa de justesse et ne songea plus qu'à se venger de la duplicité romaine.

 

 

Il est surtout connu pour l'édit de Caracalla, de 212 (Constitutio Antoniniana), garantissant la citoyenneté romaine aux hommes libres de tout l'Empire (il semble toutefois que cette décision ait été motivée par des raisons fiscales : certains impôts, en particulier sur les successions, n'étant dus que par les citoyens romains); pour avoir déprécié la monnaie romaine en lui retirant 25% de son contenu en argent; et pour la construction de vastes thermes près de Rome qui peuvent encore être vus et sont connus sous le nom de thermes de Caracalla. Caracalla devint au cours de son règne un véritable tyran militaire particulièrement impopulaire (sauf auprès des soldats). Alors qu'il se rendait d'Edessa à Parthia pour y faire la guerre, il fut assassiné près de Harran le 8 avril 217, par Martialis. Le préfet du prétoire Macrin, souvent soupçonné (à raison) d'avoir commandité l'assassinat, lui succéda.

 

 

 

► 211 Geta (Lucius Publius Septimius Antoninus Geta) fut empereur romain en 211 et 212 de notre ère. Il participa avec son frère aîné Caracalla aux campagnes de son père l'empereur Septime Sévère, lequel, à sa mort, les désigna tous deux pour lui succéder. Comme les deux frères se haïssaient depuis leur enfance, Caracalla assassina lui-même Geta d'un coup de glaive dans la gorge, au bout d'une année de règne commun et fit ensuite effacer son nom et son image de tous les monuments publics (notamment de l'arc de triomphe de Septime Sévère toujours debout au Forum romanum).

 

 

 

► 211 Caracalla fait la paix avec les Calédoniens ramenant la frontière au mur d'Hadrien.

 

 

 

► 212 Février Carracalla assassine son frère avec qui il partageait le pouvoir.

 

 

 

► 212 CARACALLA (212 à 217) (Marcus Aelius Aurelius Bassianus)

 

 

 

► 212 Caracalla. Après l'assassinat de Géta, Caracalla fit décréter la "damnatio memoriae" de son frère. La "Constitution Antoniniana" fut promulguée en 212. Tous les habitants de l'Empire devenaient des citoyens romains. L'année suivante, il entreprit une campagne en Germanie et remporta de nombreuses victoires sur les Germains, les Iapyges et les Goths. Il reçut le titre de "Germanicus". La fin du règne fut marquée en 215 par la Réforme monétaire et la création de l'antoninien. Caracalla entame une ultime campagne contre les Parthes. Il est assassiné après avoir célébré ses vicennalia.

 

 

 

► 212 Édit de Caracalla accordant la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l'empire. Caracalla promulgue un édit accordant le droit de cité, c'est à dire la citoyenneté romaine à tout habitant libre de l'Empire. Les égyptiens autochtones et les nomades et les tribus montagnardes de Berbérie en sont exclues. L'Édit de Caracalla est un décret, également appelé Constitutio Antoniniana, par lequel l'empereur romain Marcus Aurelius Antoninus Bassianus dit Caracalla (premier fils de Septime Sévère) confère, en 211-212 apr. J.-C., aux pérégrins libres de l'Empire romain, la citoyenneté romaine (droit de cité romaine). Jusqu'alors, la citoyenneté romaine (avec ses privilèges mais aussi ses devoirs fiscaux) n'étaient accordée de façon globale qu'aux habitants de l'Italie et dans les provinces aux municipes ayant le statut de colonie romaine.

 

 

 

► 212 Macrin devient préfet du prétoire. Macrin (Marcus Opellius Macrinus) (v. 165 - 218) est un empereur romain qui régna de 217 à 218.

 

 

 

► 213 Campagne sur le Danube (jusqu'en 214).

 

 

 

► 215 Campagne en Orient (jusqu'en 217).

 

 

 

► 216 Intervention militaire de Caracalla en territoire Parthe.

 

 

 

► 216 Inauguration des thermes de Caracalla à Rome. Thermes de Caracalla, les thermes étaient des établissements de bains publics chauds de la Rome Antique. Inaugurés à Rome sous l'empereur romain Caracalla (211-217) en 216 ap. J-C, les thermes de Caracalla, ou Thermae Antoninianae, sont le plus grand et le plus luxueux complexe thermal réalisé jusqu'alors, même s'il sera dépassé par la suite. En plus des équipements concernant directement les bains, ce complexe proposait des activités variées, ce qui explique sa taille gigantesque. Une superficie de plus de 10 ha, de la place pour 1600 baigneurs, 64 citernes de 80 000 litres chacune, ce sont quelques unes des caractéristiques remarquables des Thermes de Caracalla. C'est aujourd'hui l'édifice thermal le mieux conservé de l'époque impériale. Les ruines qui demeurent encore à Rome frappent par leur aspect colossal.

 

 

 

► 216 à 277 - naissance et mort de Mani, prophète. Né à Ctésiphon, Mésopotamie, en 216, Mani sera le prophète du manichéisme. Il est issu d'un milieu chrétien appartenant au courant gnostique du prophète Alkhasaï. Mani affirme très tôt être en contact avec un ange et être un calque de la vie de Jésus. Il se met à prêcher vers 240 mais c'est sa rencontre avec le roi sassanide Shapur Ier en 250 qui décidera du succès de sa doctrine : le monarque conçoit tout l'intérêt d'une religion nationale pour unifier son empire.

 

 

La foi nouvelle progresse rapidement et les communautés se multiplient sous son regard bienveillant. Vient le règne de Bahram Ier, en 272, qui favorise un retour au mazdéisme. Persécuté, Mani se réfugie à Khorasan où il fait des adeptes parmi les seigneurs locaux. Inquiété de voir cette influence grandir, Bahram le remet en confiance et le rappelle à Ctésiphon. Mais c'est la prison et les mauvais traitements qui l'attendent, puis la mort d'épuisement, âgé d'environ soixante ans.

 

 

La passion de Mani sera perçue comme une transposition de la passion du Christ par ses adeptes. Le manichéisme est une religion, aujourd'hui disparue, dont l'initiateur fut le mésopotamien Mani au IIIe siècle. C'est un syncrétisme inspiré du zoroastrisme, du bouddhisme et du christianisme qui le combattirent. Par dérivation et simplification du terme, on qualifie aujourd'hui de manichéenne une pensée ou une action sans nuances, voire simpliste, où le bien et le mal sont clairement définis et séparés. La base du manichéisme est de diviser l'Univers en deux : d'un côté le Bien et le royaume de la Lumière et de l'autre le Mal et le royaume des Ténèbres.

 

 

Selon le manichéisme, la Lumière et les Ténèbres coexistaient sans jamais se mêler. Mais suite à un évènement catastrophique, les Ténèbres envahirent la Lumière. De ce conflit est né l'Homme, son esprit appartient au royaume de la Lumière et son corps (la matière), appartient au royaume des Ténèbres. Cette lutte entre le Bien et le Mal est le fondement du manichéisme. Pour qu'un Homme puisse une fois sa mort arrivée atteindre le royaume de la Lumière, il faut qu'il abandonne tout ce qui est matériel.

 

 

 

► 217 - 8 avril Assassinat de Caracalla à Carrhes sur ordre de Macrin.

 

 

 

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► 217 - 11 avril Les légions choisissent Macrin pour empereur.

 

 

 

► 217 MACRIN (217 à 218) (Marcus Opellius Macrinus)

 

 

 

► 217 Macrin (Marcus Opellius Macrinus) (v. 165 - 218) est un empereur romain qui régna de 217 à 218. Préfet du prétoire sous son prédécesseur Caracalla, il est souvent accusé d'avoir commandité son assassinat. Il fut lui-même assassiné après avoir tenté en vain de s'opposer au soulèvement d'une légion à l'instigation des cousins de Caracalla, dont l'un lui succède sous le nom d'Élagabal.

 

 

Macrin était originaire de Maurétanie Césarienne, c'est-à-dire de l'actuelle Algérie. D'origine obscure, il gravit petit à petit les échelons de l'administration fiscale, avant d'entrer dans la clientèle d'un des plus riches sénateurs de l'époque. Lui-même fut le premier empereur à n'être que membre de l'ordre équestre. Son règne fut également trop court pour qu'il ait le temps de venir à Rome : il séjourna essentiellement à Antioche, et son principal fait d'arme fut la signature d'un traité de paix avec les Parthes très favorable à ces derniers. Venant de l'administration civile, il se fit également détester de l'armée en envisageant de revenir sur certains avantages accordés par Caracalla, ce qui favorisa la révolte qui causa sa perte.

 

 

 

► 217 Défaite contre les Parthes près de Nisibe. Nisibe, ville nommée ensuite Antioche de Mygdonie située dans la partie septentrionale de la Mésopotamie, près du mont Masius et sur la rivière Mygdone.

 

 

 

► 218 Traité de paix avec les Parthes; Rome leur verse une forte indemnité.

 

 

 

► 218 Soulèvement de la IIIe Légion Gallica fidèle à la dynastie des Sévère à Emèse. Emèse ou Émèse était une ville de la Syrie romaine. C'est l'actuelle Homs.

 

 

 

► 218 - 15 mai Élagabal, Grand-Prêtre de Baal à Emèse et petit neveu de Septime Sévère est proclamé empereur par la IIIe Légion Gallica. Élagabal ou Héliogabale (Varius Avitus Bassianus) (205 - 222) fut empereur romain de 218 à 222 sous le nom de (Marcus Aurelius Antoninus).

 

 

 

► 218 Macrin nomme Diadumenien, son fils empereur.

 

 

 

► 218 - 8 juin Défaite de Macrin à Immae face aux partisans des Sévère.

 

 

 

► 218 Capture puis exécution de Diadumenien.

 

 

 

218         juin-juillet Capture puis exécution de Macrin.

 

 

 

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► 218 ÉLAGABAL (218 à 222) (Varius Avitus Bassianus)

 

 

 

► 218 Élagabal ou Héliogabale (Varius Avitus Bassianus) (205 - 222) fut empereur romain de 218 à 222 sous le nom de (Marcus Aurelius Antoninus). Né en 205 à Emèse (l'actuelle Homs) en Syrie, de Julia Soemias et de Varius Marcellus, il était par sa mère à la fois l'arrière petit-fils de Julius Bassianus, grand-prêtre du dieu Élagabal d'Emèse, et le petit-neveu par alliance de l'empereur Septime Sévère, qui avait épousé sa grand-tante Julia Domna en secondes noces.

 

 

Cette alliance lui donnait un autre empereur comme oncle germain, Caracalla. Les femmes, celles qu'on appelaient "les princesses syriennes", sont indissociables du destin d'Héliogabale. Descendant des Bassianides, rois sacerdotaux d'Emèse d'origine phénicienne, Varius Avitus Bassianus devint à 13 ans grand-prêtre héréditaire du dieu Baal. Lorsque Caracalla fut assassiné le 8 avril 217, à la tête des armées dans la plaine voisine de l'Euphrate, toutes les femmes de la branche syrienne de la famille impériale, chassées de Rome, se replièrent dans leur fief d'Émèse.

 

 

Il y avait là Julia Moesa, grand-mère d'Élagabal, Julia Soaemia, sa mère et Julia Mammaea, sa tante et mère du futur empereur Alexandre Sévère. En raison de sa ressemblance physique avec Caracalla, elles réussirent à convaincre l'armée de proclamer Varius empereur sous le nom usurpé de Marcus Aurelius Antoninus, déjà abusivement porté son père supposé Caracalla. L'empereur Macrin, resté à Antioche, fut pris de court. Piteux stratège, et ayant dressé l'armée contre lui, il fut défait et finalement assassiné en juin 218 : le jeune Varius se retrouvait le seul maître de tout l'Empire romain.

 

 

Il avait quatorze ans Prêtre oriental plus qu'empereur, Élagabal entreprit la route de Rome par une procession qui transportait la pierre noire sur un char d'or conduit des chevaux blancs qu'il conduisit à reculons jusqu'au Palatin qu'il atteignit durant l'été 219. Par des descriptions violemment contrastées, ils opposèrent un empereur qu'ils voulaient totalement pervers à son cousin et successeur, Sévère Alexandre, qu'ils présentaient (avec tout autant d'exagération) comme le parangon de toutes les vertus.

 

 

Dans la réalité des faits, Élagabal, fastueuse marionnette, laissa les rênes du gouvernement à sa grand-mère, Julia Moesa et à sa mère, Julia Soaemias. Ce furent cette emprise féminine, la superstition de l'empereur, ses caprices enfantins, ses dépenses inconsidérées, ses mariages homosexuels, et non son tempérament cruel ou sanguinaire, qui horripilèrent les "vieux Romains" et précipitèrent sa chute.

 

 

En juillet 221, la grand-mère d'Élagabal, Julia Moesa, pressentant que les vices de son petit-fils finiraient par le perdre, lui et sa famille, le convainquit d'adopter son cousin, Alexius Bassanius sous le nom de Sévère Alexandre et de l'associer au pouvoir au titre de "César". Ce jeune homme était la parfaite antithèse d'Élagabal: sévère, Alexandre l'était plutôt deux fois qu'une ! Avisé, vertueux, patient et sage, il parvint à se rendre populaire auprès de la seule force qui comptât réellement dans l'Empire : l'armée.

 

 

Aussi, quand les soldats apprirent qu'Élagabal cherchait à se débarrasser de son cousin et associé, ils commencèrent à murmurer contre lui. C'était sans doute une rumeur non fondée car, à ce moment, il semble bien qu'Élagabal avait accepté de bon coeur le partage du pouvoir que lui avait proposé sa grand-mère et qui prévoyait qu'il se consacrerait uniquement à ses activités religieuses tandis que son cousin assumerait les contraintes politiques et militaires du pouvoir.

 

 

Cependant, ayant confondu la foule en se montrant au balcon du Palais en compagnie du jeune prince, il voulut faire arrêter les meneurs: la foule furieuse envahit alors le palais, et l'empereur qui fut massacré dans les latrines du palais. Son corps fut traîné à travers les rues de Rome, puis la populace tenta de jeter le cadavre aux égouts, mais, comme les conduits étaient trop étroits, l'impérial cadavre fut finalement balancé dans le Tibre (11 mars 222). Son cousin, Sévère Alexandre, devenait empereur, et la pierre noire retournait à Emèse.

 

 

 

► 219 - 29 septembre Arrivée d'Élagabal à Rome.

 

 

 

► 220 Le dernier empereur des Han, Xiandi, est détrôné par Cao Pi (Ts'ao P'i), qui fonde la dynastie Wei. Avec la fin de la dynastie Han, la Chine est divisée en trois royaumes : Wei, Shu et Wu. La période dite des Trois Royaumes débute. Le royaume de Wei (220 - 265) était le plus important des trois royaumes qui se formèrent durant la période des Trois Royaumes de Chine. Il fut fondé par Cao Cao (d'où son nom chinois de Cáo Wèi, « Wei des Cao »), ancien ministre des Han, qui avait pris le contrôle du Nord de la Chine, y compris la capitale. 

 

 

Cao Cao créa officiellement le duché de Wei en 213, dont il est promu roi en 216, mais ce n'est pas avant sa mort en 220, et la montée au pouvoir de son fils, Cao Pi, lequel déposséda le dernier empereur des Han que le Wei devient réellement un empire. Cao Pi se proclame empereur du Wei et décerne à son père le titre posthume d'Empereur Wu du Wei. Trois Royaumes de Chine désigne une période de l'histoire chinoise commençant en 220 après la chute de la dynastie Han et se terminant avec l'établissement de la dynastie Jin en 265. Durant cette période, les trois royaumes de Shu, Wei et Wu s'affrontèrent pour la domination de la Chine.

 

 

 

► 221 - 26 juin Élagabal adopte son cousin Sévère Alexandre.

 

 

 

► 222 - 13 mars Assassinat de Élagabal par les prétoriens, qui nomment Sévère Alexandre empereur.

 

 

 

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► 222 SÉVÈRE ALEXANDRE (222 à 235) (Marcus Aurelius Severus Alexander

 

 

 

► 222 Sévère Alexandre (Marcus Aurelius Severus Alexander) est empereur romain de 222 à 235. Né en 208 en Phénicie il est élevé par sa grand-mère Julia Maesa, veuve de Septime Sévère, et par sa mère, Julia Mammaea, et reçoit une éducation soignée. Il est le petit neveu de l'empereur Caracalla et succède à son cousin Élagabal, qui le choisit comme César en 221.

 

 

Élagabal tente ensuite de revenir sur sa décision mais Julia Mammaea provoque une révolte des prétoriens qui coûte la vie à Élagabal. Aussitôt Sévère Alexandre prend des mesures allant à l'encontre de celles de son prédécesseur, surtout dans le domaine religieux. Ainsi, il renvoie à Emèse la pierre noire du culte solaire, qui était pour les Romains un objet d'indignation.

 

 

Le nouvel empereur, sous l'influence de sa mère et de sa grand-mère, redonne un rôle important au Sénat dont douze membres vont former un "conseil de régence ou de gouvernement" autour de l'empereur. Il s'entoure de conseillers éminents tels les juristes Ulpien qui devient préfet du prétoire (commandant de la garde impériale), ou Papinien, Herennius, Modestinus.

 

 

Il lance une politique d'urbanisation avec la construction de thermes qui s'élèvent sur le Champ-de-Mars, installe des paysans-soldats pour protéger les frontières avec obligation pour leurs fils de s'engager dans l'armée. La mort de Julia Maeesa en 223 affaiblit l'empereur, car cette femme avait une influence forte y compris auprès de nombreux officiers. Les militaires, justement, voient d'un assez mauvais oeil le rétablissement d'un régime politique dominé par les civils.

 

 

La révolte des prétoriens coûte ainsi la vie à Ulpien, tué sous les yeux de l'empereur, et l'ancien gouverneur de Pannonie, l'historien Dion Cassius ne doit la vie sauve qu'à une fuite éperdue en Bythinie sa province natale. En politique étrangère l'empereur est confronté aux Perses. Ceux-ci ont refait leur unité en 227 sous la conduite du roi Ardachir et pillent la Mésopotamie et la Cappadoce en 231. L'empereur à la tête d'une armée considérable est vainqueur des Perses mais est souvent confronté à des révoltes sporadiques de ses troupes qui craignent son irrésolution.

 

 

De retour à Rome en 233, l'empereur donne des Jeux Persiques qui ne suffisent cependant pas à le rendre populaire. Il lui est souvent reproché l'influence de sa mère. En 234, il se rend à Mayence pour repousser les Germains, en particulier les Alamans, mais hésite à combattre et préfère acheter la paix. Les légions indignées se révoltent (235) et l'empereur est tué sous sa tente ainsi que sa mère. C'est le début de la période d'anarchie militaire qui va durer jusqu'aux règnes d'Aurélien et de Dioclétien.

 

 

 

► 224 Le roi parthe Artaban V est renversé par le gouverneur perse Ardachir. Artaban V (208-226) dernier roi parthe, fils de Vologèse V, il défit Macrin à Nisibin. Il dut faire face à la fois à l'avancée des Romains à l'ouest et à la révolte des Sassanides. Il fut vaincu et tué dans la plaine d'Hormizdagan en Susiane par Ardachir. Le fils d'Artaban V, Artavasdès, s'était réfugié dans les montagnes avec les débris de l'armée parthe. Il y continua la lutte de 227 à 228 avant d'être capturé et exécuté à Ctésiphon.

 

 

 Ardachir Ier, roi sassanide qui conçut le projet de rétablir l'empire perse. Il vainquit un certain Vologèse, prince du Kirmân, et installa à sa place son propre fils. Les princes de Susiane, d'Ispahan, de la Mésène, de l'Oman furent successivement battus et soumis. Il bat son suzerain Artaban V en Susiane en 224. Deux ans plus tard, Ctésiphon tombe entre ses main ; mais l'Arménie et la Géorgie lui échappent. La présence de Sévère Alexandre à la tête des légions romaines stoppe sa reconquête territoriale. En 237, il parvient à s'emparer de Nisibin et d'Harrân. Les Sassanides régnèrent sur l'Iran de 224 jusqu'à l'invasion musulmane des arabes en 651. Cette période constitue un âge d'or pour l'Iran tant sur le plan artistique que politique et religieux.

 

 

 

► 230 Ardachir entre en territoire contrôlé par les romains.

 

 

 

► 232 Campagne contre les Sassanides. Les Sassanides régnèrent sur la Perse de 224 jusqu'à l'invasion musulmane des arabes en 651. Cette période constitue un âge d'or pour l'Iran tant sur le plan artistique que religieux. Les Arabes sont, usuellement, un peuple originaire du Moyen-Orient et plus précisément du Yémen.

 

 

 

► 233 Incursions Alamanes dans l'Empire. Les Alamans ou Alémans étaient un ensemble de tribus germaniques établies d'abord sur le cours moyen et inférieur de l'Elbe puis le long du Main. Royaume alaman, Les dénominations de Royaume barbare d'Alémanie ou de royaume des Alamans ne désignent pas un territoire unifié dirigé par un seul et unique roi, mais d'une confédération de petits royaumes cohabitant dans un espace géographique dénommé Alémanie (Alamani dans sa forme latine) pour la première fois en l'an 289. La zone correspond à la province romaine de Germanie supérieure, avec des territoires situés dans les actuelles Suisse, pays de Bade, et Alsace. Si ce royaume ne se lance pas dans les Grandes invasions, il y est chronologiquement rattaché de par la période historique.

 

 

 

► 234 Début d'une nouvelle campagne en Germanie.

 

 

 

► 235 Sévère Alexandre entame des pourparlers de paix avec les Alamans.

 

 

 

► 235 - 18 mars Assassinat de Sévère Alexandre par des soldats à Mayence qui portent Maximin à la tête de l'empire.

 

 

 

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Sévère Alexandre — Wikipédia

 

 

 

► 235 MAXIMIN Ier le Thrace (235 à 238) (Caius Julius Verus Maximinus)

 

 

 

► 235 Maximin le Thrace (Caius Julius Verus Maximinus) fut empereur romain de 235 à 238. D'origine illyrienne, Maximin gravit les échelons de l'armée romaine. Préfet des recrues en 235 alors que l'empereur Sévère Alexandre vient réprimer une révolte en Germanie, lorsque qu'un complot assassine l'empereur et sa mère, le 18 mars, et porte Maximin sur le trône impérial.

 

 

Maximin commença par réprimer la révolte en cours en Germanie. Il doit bientôt se rendre dans les Balkan réprimer affronter les Daces et les Sarmates. Il nomma son fils Maximus césar. Cependant devant l'élévation des impôts l'Afrique proconsulaire désigna son gouverneur, Marcus Antonius Gordianus (Gordien Ier), empereur. Agé de plus de 80 ans, celui-ci s'adjoignit immédiatement son fils, Gordien II. Le Sénat de Rome les reconnus en 238. Cependant le légat de Numidie, fidèle à Maximin, vint de cette province voisine de la Proconsulaire et vainquit les Gordien. À Rome, le Sénat ne tarda pas à trouver deux nouveaux adversaires à opposer à Maximim: Maxime Pupien et Balbin. Mais ceux-ci ne tardèrent pas à se tirailler pendant que le peuple nommait le fils et petit-fils des Gordien, Gordien III. Maximin partit donc en campagne en Italie, lorsqu'au début de l'été 238, lui et son fils Maximus furent massacrés par leurs troupes.

 

 

 

► 235 Maximin continue la campagne de Germanie.

 

 

 

► 235 Victoire romaine contre les Alamans.

 

 

 

► 236 Maximin élève son fils, Maximus, au rang de César.

 

 

 

► 236 Victoire romaine contre les Daces.

 

 

 

► 238 mars Révolte en Afrique Proconsulaire.

 

 

 

► 238 mars Les Révoltés prennent Thysdrus et assassinent le procurateur du fisc. Thysdrus, El Jem, ou El Djem est une ville tunisienne de taille moyenne situé au coeur du Sahel. Fondée sur les ruines de la cité antique Thysdrus, elle est célèbre pour son amphithéâtre, le plus grand de l'empire romain (35 000 spectateurs) après le Colisée de Rome (45 000 spectateurs). La ville abrite également un musée où sont exposées les découvertes archéologiques liées à l'amphithéâtre.

 

 

 

► 238 - 22 mars Les révoltés élisent Gordien (proconsul de la province) empereur avec son fils.

 

 

 

► 238 GORDIEN Ier & GORDIEN II (238) (Marcus Antonius Gordianus Sempronianus Romanus Africanus & Marcus Antonius Gordianus)

 

 

 

► 238 Gordien Ier (Marcus Antonius Gordianus Sempronianus Romanus Africanus) (v. 157-238) fut empereur romain en 238. En 238, Marcus Antonius Gordianus, âgé de 80 ans, est proconsul de la province romaine d'Afrique proconsulaire, lorsque les propriétaires, lassés des impôts levés par Maximin le Thrace le désignent comme empereur. Immédiatement, du fait de son âge, il s'adjoint son fils Gordien II. Le Sénat romain ne tarde pas à les reconnaître. Cependant en Numidie, province voisine de la Proconsulaire, le légat resté fidèle à Maximin, lèva une légion, affronte le plus jeune des Gordien, qui périt au combat. À la nouvelle de cette mort et cette défaite, Gordien Ier se suicida.

 

 

 

► 238 avril Le Sénat ratifie l'élection des Gordien et déclare Maximin ennemi d'état.

 

 

 

► 238 12 avril Assassinat de Gordien II par Capellianus, général de Maximin lors de la bataille de Carthage.

 

 

 

► 238 Suicide de Gordien trois semaines après son avènement.

 

 

 

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► 238 - 22 avril Le Sénat nomme empereurs Balbin et Pupien.

 

 

 

► 238 BALBIN & PUPIEN (238) (Decimus Caelius Calvinus Balbinus & Marcus Clodius Pupienus Maximus)

 

 

 

► 238 Balbin (Decius Caelius Calvinus Balbinus) fut empereur romain de février-mai 238, conjointement avec Pupien.

 

 

 

► 238 Maxime Pupien (Marcus Clodius Pupienus Maximus) fut empereur romain de février à mai 238, conjointement avec Balbin. Il naquit dans le courant des années 170. Issu d'une vieille famille praticienne, il exerça la fonction de gouverneur dans diverses provinces de l'Empire, et fut plusieurs fois consul. En 234, Maxime Pupien exerce la fonction de préfet de la ville de Rome. Réputé austère et sévère, il fit preuve d'une autorité acharnée, lui attirant l'hostilité permanente du petit peuple de la ville.

 

 

Au début de l'année 238, Maximin le Thrace, empereur assez impopulaire et violent, fut sujet à une révolte en Numidie. Des grands propriétaires terriens prirent les armes contre un agent du fisc, le massacrant lui ainsi que les soldats chargés de sa protection. Ils acclamèrent Gordien, un vieux sénateur octogénaire, empereur, qui désigna une fois couronné son fils Gordien II comme co-empereur. Ils s'emparèrent miraculeusement de Carthage. Cependant Capelianus, légat de Numidie, fidèle à l'empereur Maximin, alla écraser la révolte et liquida les usurpateurs.

 

 

Cependant le sénat et le peuple romain, enthousiasmés de pouvoir déchoir l'empereur Maximin, s'étaient ralliés à la cause de Gordien. A la nouvelle de l'échec de la révolte, une peur panique s'empara de l'ensemble de la population, craignant une répression sanglante très certaine de l'empereur usurpé. C'est dans ce climat qui furent nommés empereurs Maxime Pupien, à la tête des armées, et Balbin, chargé du maintient de l'ordre à Rome.

 

 

L'impopularité de Maxime Pupien, et les protestations du peuple, imposèrent au sénat d'élever le neveux de Gordien II, le futur Gordien III, au rang de César, et héritier des deux empereurs. Maximin apprit calmement tous ces évènements alors qu'il était sur les rives du Danube. Il décida, bien que ne prenant pas pour sérieuse la menace, de marcher sur Rome avec ses troupes. Il franchit les Alpes sans encombre, pénétra en Italie, et parvint aux remparts de la ville d'Aquilée, que Maxime Pupien avait transformé en véritable forteresse, largement pourvue en hommes et en vivres.

 

 

A mesure que le siège durait, le moral des troupes de Maximin baissait, voyant les assiégés festoyer sous leur nez alors qu'eux n'avaient que la faim pour repas. La grogne se faisant plus vive, Maximin entreprit de punir ses généraux, les accusant de saboter le moral de troupe, et en fit exécuter quelques-uns pour l'exemple. Cette brutalité injustifiée provoqua la perte de Maximin, une conspiration de ses soldats eu raison de lui et son fils, ces derniers envoyant leurs tête au Sénat en signe de soumission aux nouveaux empereurs. Maxime Pupien et Balbin ne s'entendaient guère, mais c'est la garde prétorienne, mise à l'écart depuis le début des évènements, qui se décida à agir. Alors qu'était fêtée la victoire sur Maximin, les Prétoriens passèrent brusquement à l'action, se saisissant des deux empereurs, les torturèrent de façon acharnée, puis les traînant dans toute la ville jusqu'à leur caserne, où ils les achevèrent. Gordien III, acclamé par tout le monde, leur succéda.

 

 

 

► 238 avril Maximin et ses armées quittent le Rhin pour Rome.

 

 

 

► 238 Gordien III est nommé César sous la pression du peuple romain.

 

 

 

► 238 - 24 juin Assassinat de Maximin et de son fils par les prétoriens qui font allégeance à Balbin et Pupien.

 

 

 

► 238 juillet Assassinat de Balbin et Pupien par les Cohortes Prétoriennes.

 

 

 

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                  Maxime Pupien — Wikipédia

 

 

 

 

► 238 GORDIEN III (238 à 244) (Marcus Antonius Gordianus)

 

 

 

► 238 Gordien III (Marcus Antonius Gordianus Pius) (v. 224-244) fut empereur romain de 238 à 244. Il est le fils de Gordien II et petit-fils de Gordien Ier, tous deux empereur en 238. Maxime Pupien et Balbin succédèrent à ces dernier mais le peuple demanda à ce que Gordien III leur fut adjoint. Aussi lorsque dans l'été 238, les prétoriens éliminèrent Pupien et Balbin il firent reconnaître Gordien comme empereur. Dans un premier temps il régna sous la direction de sa parenté et de sénateurs proche. Puis en 241, il tomba sous la coupe de Timésithée dont il épousa la fille. De rang équestre et ancien gouverneur, Timésithée devint préfet du prétoire.

 

 

En Orient, le souverain sassanide Sapor Ier avait conquit la Mésopotamie et s'attaquait à la Syrie. Gordien III mena l'expédition pour le contrer. En passant près du Danube l'expédition rétabli l'ordre sur la frontière. Il est mort au retour d'une expédition menée sur le territoire de l'empire perse, au bord de l'Euphrate. On a longtemps cru qu'il avait été assassiné par son préfet du prétoire Philippe l'Arabe, qui lui succéda. On estime aujourd'hui qu'il avait été blessé au combat ou atteint par une maladie, et que Philippe, au contraire, prouva l'attachement qu'il lui vouait en édifiant pour lui un vaste mausolée.

 



04/05/2020
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