le Progrès du mardi 16 mai 2017
Un accord annoncé par le gouvernement et dont les modalités n'ont pas été divulguées a été trouvé avec les soldats mutins dont le mouvement avait pris de l'ampleur lundi.
Hier soir, ces derniers se réservaient cependant le droit de mettre fin ou non à leur action, en fonction du contenu de cet accord.
"C'est évident que le gouvernement a cédé sur le paiement. Il reste à avoir quel est le dosage : c'est-à-dire combien ont-ils lâché ? Étant donné la situation sécuritaire et les promesses faites en janvier, il ne semblait pas y avoir d'autre porte de sortie", a analysé un spécialiste de l'armée ivoirienne, sous couvert de l'anonymat.
Les mutins sont des anciens rebelles qui ont soutenu M. Ouattara pendant la crise électorale de 2010-2011 et qui ont ensuite été intégrés à l'armée. La situation était aussi tendue à Korhogo où des soldats en colère avaient tiré en l'air, créant un vent de panique dans la ville, la principale du nord du pays. Les policiers, gendarmes et douaniers ont déserté les différents postes frontaliers, alors que le trafic routier avec le Mali, le Burkina et vers le Niger était paralysé.
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