Franceinfo - mars 2020
Coronavirus : un deuxième avion affrété par l'armée pour évacuer des malades de Mulhouse à Bordeaux
L'avion doit décoller à 10 heures d'Istres (Bouches-du-Rhône). Il atterrira à Mulhouse (Haut-Rhin), où il prendra en charge des patients afin de les emmener ensuite à Bordeaux (Gironde)
Un avion de l'armée de l'air sur le tarmac de l'aéroport de Bâle-Mulhouse (Haut-Rhin), le 18 mars 2020. (FRENCH ARMY / AFP)
CE QU'IL FAUT SAVOIR
Les militaires sont une nouvelle fois sollicités pour venir en aide aux malades du coronavirus et aux services hospitaliers alsaciens saturés. L'armée de l'air doit effectuer, samedi 21 mars, une deuxième opération d'évacuation, a appris franceinfo auprès des Armées. L'avion doit décoller d'Istres (Bouches-du-Rhône) dans la matinée pour atterrir à Mulhouse (Haut-Rhin), où il prendra en charge des patients afin de les emmener ensuite à Bordeaux (Gironde). Suivez la situation dans notre direct.
Un avion de l'armée de l'air mobilisé. Le 18 mars, un premier avion a évacué six patients atteints du Covid-19 de l'aéroport de Bâle-Mulhouse vers Toulon. Trois jours plus tard, un autre avion militaire est sollicité. Il est spécialement équipé du kit Morphée (acronyme de "Module de réanimation pour patient à haute élongation d'évacuation"). Il s'agit d'un dispositif habituellement déployé en zones de conflit et qui "permet d'évacuer des blessés lourds sur de longues distances en avion de transport", selon l'armée de l'air.
Avertissement du ministre de l'Intérieur. Les restrictions décrétées pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus seront appliquées "de façon plus stricte encore", a prévenu le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, vendredi. Des amendes forfaitaires de 135 euros seront dressées en cas de "violation des interdictions de se déplacer hors de son domicile".
Des médecins réclament un confinement "beaucoup plus radical". Chez les médecins, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour exiger une mise sous cloche "totale" de la population. "C'est un confinement total et absolu de l'ensemble de la population dont nous avons besoin, à l'instar des mesures déployées en Chine", a estimé dans un communiqué le principal syndicat des internes de médecine (Isni), jugeant insuffisantes les mesures prises jusqu'à maintenant en France.
Couvre-feu à Nice. "Malgré le confinement, nous voyons bien que nous continuons à assister à des comportements qui sont totalement irresponsables", a expliqué Christian Estrosi, le maire de Nice, vendredi, en direct sur France 2. "J’ai pris trois arrêtés. Un qui consiste à fermer la Promenade des Anglais 24h/24. Le deuxième est d’interdire les regroupements sur certains axes qui étaient les plus fréquentés et qui constituaient une véritable menace, là ou chacun se côtoyait. Et le troisième qui est un arrêté de couvre-feu de 23 heures à 5 heures du matin", a-t-il précisé.
Secteurs fermés à Paris. La préfecture de police, en accord avec la mairie de Paris, a interdit l'accès à trois lieux de la capitale : les voies sur berges (rives gauches et droites), les pelouses des Invalides et le Champ-de-Mars jusqu'à dimanche soir. La préfecture déplore "trop de comportements insouciants voire irresponsables" et une "fréquentation [qui] demeure ainsi beaucoup trop importante".
L'épidémie continue de se répandre en Europe. Plus de 4 000 morts ont été comptabilisés en Italie, 1 000 en Espagne et 450 en France. Le pic "est attendu entre cinq et huit jours", a déclaré, vendredi, Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé.
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