Elections présidentielles et législatives au Nigeria
Secte musulmane extrémiste muée en mouvement armé affilié à l'organisation Etat islamique, le groupe nigérian Boko Haram a jurer d'empêcher le bon déroulement de la présidentielle qui doit se tenir ce samedi 28 mars. A quelques jours des scrutins (présidentielle et législatives), l'organisation reproduit un nouveau coup d'éclat dramatique, comme il y a quasiment un an. A la mi-avril 2014, Boko Haram avait enlevé de plus de 200 adolescentes, d'un lycée de Chibok, dans l'Etat de Borno, ce qui lui avait conféré une terrible notoriété mondiale. L'organisation islamiste a ensuite pris de l'ampleur en proclamant en août dernier un "califat" dans les zones sous son contrôle.
Début février, la pression militaire de plus en plus forte de Boko Haram sur les frontières camerounaise, nigérienne et tchadienne a entraîné une réaction de l'armée du Tchad, mais aussi du Niger. Boko Haram, repoussé des zones frontalières, a perdu la plupart des localités enlevées ces derniers mois. Mais, à la veille des échéances électorales, il lui reste des armes terriblement efficaces pour terroriser les civils : les attentats-suicide et l'enlèvement massif. Afin de garantir la sécurité du scrutin, le président sortant Jonathan Goodluck a décidé hier de fermer jusqu'à samedi soir les frontières avec le Bénin, le Cameroun, le Tchad et le Niger.
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