Encore triste constat - Violences aux abords des collèges
Dans nos rues et nos quartiers, une ombre sombre plane, celle de la violence qui s'abat sur nos enfants. Entre l'indifférence étatique qui préfère ne pas agiter les eaux, le flou des limites parentales, et une société qui semble parfois plus encline à protéger les agresseurs qu'à défendre les victimes, nos enfants sont livrés à eux-mêmes face à une cruauté inacceptable.
À la sortie des lycées et des collèges, là où l'on devrait sentir la sécurité et l'apprentissage, certains jeunes sont confrontés à un tout autre scénario : des bandes, des brutes, des agresseurs sans scrupules, prêts à tabasser impunément, à terroriser les plus vulnérables. Des scènes de violence où l'on compte parfois jusqu'à dix individus s'acharnant sur un seul adolescent, comme s'ils n'avaient aucun respect ni aucune empathie pour la vie humaine.
Cette réalité est néfaste, inacceptable et révoltante. Elle témoigne d'un profond échec de notre société à protéger ses plus jeunes membres, à leur offrir un environnement sûr et bienveillant où ils peuvent grandir et s'épanouir. Elle révèle également un manque criant d'autorité, de responsabilité et de solidarité collective pour mettre fin à cette spirale de violence qui empoisonne nos rues et menace l'avenir de nos enfants.
Il est temps de dire haut et fort que cette violence est inacceptable, qu'elle ne doit plus être tolérée, ni ignorée. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour protéger nos enfants, pour leur offrir un avenir où ils peuvent grandir en toute sécurité, entourés d'amour et de respect. Car aucun enfant ne mérite de vivre dans la peur, aucun enfant ne mérite d'être la cible de la lâcheté et de la violence des autres. Il est de notre devoir de leur offrir un monde meilleur, où la paix et la bienveillance règnent en maître.
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