Franceinfo - le jeudi 12 décembre 2019
Législatives britanniques : le Brexit sera réalisé "à temps" le 31 janvier, promet Johnson après sa victoire
Les électeurs britanniques ont choisi entre le Brexit du Premier ministre, Boris Johnson, et un nouveau référendum sur la sortie de l'UE, promis par le travailliste Jeremy Corbyn
Le Premier ministre Boris Johnson, le 13 décembre 2019 à Londres (Royaume-Uni). (OLI SCARFF / AFP)
Ce qu'il faut savoir
C'était un scrutin décisif, dans le brouillard du Brexit. Les Britanniques ont voté pour les élections législatives, jeudi 12 décembre, et ils ont choisi le Premier ministre sortant Boris Johnson. Ce dernier a obtenu une majorité absolue, selon des résultats officiels vendredi 13 décembre. Après trois ans de désaccords sur le Brexit, "je vais mettre fin à ces absurdités et nous allons le réaliser à temps d'ici au 31 janvier", a déclaré le dirigeant conservateur devant ses partisans. Suivez les résultats et les réactions avec franceinfo dans ce direct.
Une majorité absolue. Après dépouillement des résultats dans 600 circonscriptions, les Tories disposent de 328 députés, selon les décomptes de la BBC, de Sky News et de l'agence Press Association, qui confirment la large majorité conservatrice obtenue, ouvrant la voie à une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne le 31 janvier.
Les nationalistes écossais en forte progression. A gauche, les nationalistes écossais du SNP ont nettement progressé de 20 à au moins 46 sièges, selon les résultats partiels. Ils comptent s'appuyer sur ce résultat pour demander un second référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, majoritairement hostile au Brexit, bien que Boris Johnson soit fermement opposé à une telle consultation.
Le Brexit, sujet central. Le pays est embourbé dans le processus du Brexit depuis le référendum de 2016, remporté à 52% par le "leave", qui a profondément divisé le Royaume-Uni. C'est pour sortir de l'impasse que le Premier ministre conservateur a voulu ces législatives, les troisièmes en quatre ans. Il espérait ainsi obtenir la majorité absolue qui lui a fait défaut pour faire adopter par le Parlement l'accord de divorce qu'il a négocié avec Bruxelles.
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