le Progrès du samedi 1er avril 2017
ROYAUME-UNI - EUROPE. BREXIT : L'UE VEUT IMPOSER SON TEMPO
Le Brexit se fera aux conditions de l'Union européenne ou ne se fera pas. En présentant hier à la Valette le projet d'"orientation de négociations" du Brexit, le président du Conseil européen Donald Tusk a d'emblée fait une mise au point.
Certes, les discussions sur la "relation future" avec Londres pourront commencer avant le retrait effectif du Royaume-Uni, mais il faudra d'abord que des "progrès suffisants" aient été faits sur l'accord réglant le retrait britannique. Une fois l'accord de divorce en bonne voie, les 27 sont prêts à préparer "des dispositions transitoires" pour combler le vide entre le moment du Brexit et la conclusion d'un accord sur la relation future, que ce soit sur le plan commercial mais aussi dans d'autres domaines comme la sécurité.
Un million de Britanniques en Europe
L'UE veut clarifier le sort des plus de trois millions de ressortissants européens au Royaume-Uni et du plus d'un million de Britanniques résidant dans un autre État membre. Après le sommet européen à 27 prévu le 29 avril, le Français Michel Barnier, négociateur en chef de l'UE, devrait alors avoir son mandat en mains pour commencer les tractations avec Londres, presque un an après le référendum par lequel les Britanniques ont choisi de quitter l'UE.
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a formellement demandé hier au gouvernement britannique de pouvoir organiser un nouveau référendum d'indépendance. Ce courrier est la suite logique du vote du Parlement écossais, qui s'est prononcé mardi, par 69 voix contre 59, en faveur d'un nouveau scrutin, moins de trois ans après celui perdu en 2014 (55 % contre 45 %).
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