Franceinfo - le mardi 26 février 2019
Kim Jong-un est arrivé à Hanoï en vue de son sommet avec Trump
Le leader nord-coréen a été accueilli par des foules enthousiastes dans la capitale du Vietnam, où il doit rencontrer le président américain
Le leader nord-coréen Kim Jong-un arrive à Dong Dang, au Vietnam, le 26 février 2019 après un périple de 4 000 kilomètres en train. (VIETNAM NEWS AGENCY / AFP)
Un accueil enthousiaste, mais sous haute sécurité. Kim Jong-un est arrivé à Hanoï, mardi 26 février, en vue de sa deuxième rencontre avec Donald Trump prévue mercredi dans la capitale vietnamienne. Venant de Chine, le leader nord-coréen a débarqué de son train blindé vert olive en gare de Dong Dang, localité vietnamienne frontalière d'ordinaire tranquille, après une odyssée ferroviaire de 4 000 kilomètres.
Kim Jong-un a eu droit à son arrivée à un accueil particulièrement chaleureux. Des écoliers brandissant des drapeaux nord-coréens et vietnamiens ont salué le numéro un du régime, qui était accompagné d'une garde rapprochée de collaborateurs et de personnels de sécurité. Il s'agit de la première visite d'un leader nord-coréen au Vietnam depuis la venue de son grand-père, Kim il-sung, en 1964.
Donald Trump attendu mercredi soir
Vêtu de son traditionnel costume de type Mao, Kim Jong-un a salué la foule tout sourire avant de s'engouffrer dans une Mercedes Benz et de partir en convoi pour Hanoï, où des foules étaient massées sur les trottoirs et des véhicules blindés patrouillaient les rues.
Le président américain, qui emprunte une voie plus conventionnelle en se rendant à Hanoï avec son avion Air Force One, devrait de son côté atterrir dans la capitale vietnamienne dans la soirée de mardi. Très peu de détails ont filtré sur la rencontre. Les deux dirigeants dîneront ensemble mercredi soir en compagnie de certains de leurs conseillers, a indiqué à la presse depuis Air Force One Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche.
La dénucléarisation de la péninsule en question
En juin, à Singapour, Kim Jong-un s'était engagé à "travailler vers la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne". Mais, depuis, le manque d'avancées concrètes ont rendu sceptiques nombre d'observateurs. Stephen Biegun, l'émissaire des Etats-Unis pour le Nord, a récemment reconnu que Pyongyang et Washington ne s'étaient "pas mis d'accord sur la signification" de la dénucléarisation. Les Etats-Unis ont maintes fois réclamé que Pyongyang se débarrasse de son arsenal nucléaire de manière complète, vérifiable et irréversible.
Mais, pour la Corée du Nord, la dénucléarisation a un sens plus large. Elle veut la levée des sanctions internationales qui l'étranglent et la fin de ce qu'elle perçoit comme les menaces américaines, à savoir la présence militaire en Corée du Sud et dans la région en général.
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