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"Baby Sussex" : la naissance pas très protocolaire du premier enfant de Meghan et Harry
"It's a boy !" Le prince Harry et son épouse Meghan ont accueilli lundi un petit garçon, une naissance très attendue au Royaume-Uni
L'acte de naissance du fils de Meghan Markle et du prince Harry est installé dans la cour du palais de Buckingham, à Londres, le 6 mai 2019. (REUTERS)
"Baby Sussex" est enfin né. Lundi 6 mai, le prince Harry a annoncé la naissance de son premier fils, né de son union avec l'actrice américaine Meghan Markle. Premier bébé métis et bi-national du premier cercle de la famille royale britannique, le petit garçon – dont on ne connaît pas encore le prénom – figure en septième position dans l'ordre de succession.
Une place qui permet à ses parents de prendre certaines libertés avec le protocole.
Une naissance annoncée sur Instagram
Le prince Harry et son épouse Meghan ont annoncé la naissance de leur enfant sur Instagram. "C'est un garçon !", a indiqué le compte officiel du couple, recevant plus de 750 000 "likes" en moins d'une heure. Créé le mois dernier, ce compte Instagram avait battu un record en atteignant un million d'abonnés en moins de six heures. Selon la tradition toutefois, c'est la reine et le premier cercle de la famille royale qui ont été les premiers informés de la naissance.
Visiblement ravi, le papa a ensuite annoncé la nouvelle aux journalistes rassemblés devant le château de Windsor.
Pas de présentation publique
Harry et Meghan se distinguent ainsi du prince William et de son épouse Kate : leurs trois enfants avaient été présentés aux caméras du monde entier quelques heures à peine après leur naissance. Pour leur part, Meghan et Harry avaient fait savoir qu'ils profiteraient d'abord en famille des premiers instants de leur nouveau-né, refusant cette traditionnelle présentation à la foule. Il faut dire que le petit garçon, septième dans l'ordre d'accession au trône, n'a quasiment aucune chance de régner, rendant cette officialisation façon "Roi Lion" un brin inutile.
Par ailleurs, Harry se bat depuis des années pour protéger sa vie privée. Sa relation avec les médias est tendue depuis la mort de sa mère, Diana, dans un accident de voiture à Paris en août 1997, alors qu'elle était poursuivie par des paparazzis. C'est donc seul qu'il a annoncé l'heureux événement à la presse.
Le couple n'a pas non plus envoyé balader tout le protocole : l'acte de naissance du petit garçon a été présenté sur un pupitre doré installé dans la cour du palais de Buckingham, comme le veut la tradition.
Un accouchement secret
Meghan n'a pas pu réaliser son souhait d'accoucher à son domicile de Frogmore Cottage, à l'ouest de Londres. Selon certains médias britanniques, la jeune maman a donné naissance à son fils en secret, à l'hôpital.
Rien à voir avec les hordes de Royal watchers faisant le pied de grue devant l'aile privée Lindo de la maternité St Mary, dans le quartier de Paddington, où Kate a donné naissance à ses trois enfants (et où Diana a accouché de William et Harry, rompant avec une longue tradition de naissances au palais de Buckingham). Cette fois, le transport de Meghan Markle était si secret que même les principaux membres de la famille royale (les senior royals) n'ont pas été mis dans la boucle, rapporte le Mirror (en anglais).
Un(e) Américain(e) en guise de nounou ?
Traditionnellement, les Royal babies – comme George, Charlotte et Louis, les enfants de Kate et William – sont élevés par des Royal nannies : des nounous surqualifiées formées à l'école Norland, une prestigieuse académie de l'ouest de l'Angleterre. Elles y apprennent à s'occuper des petits héritiers, à les éduquer, mais aussi à cuisiner, à conduire comme un pilote pour éviter les paparazzis et à appliquer des techniques d'auto-défense.
Mais selon la presse britannique, ce modèle d'éducation n'est pas privilégié par le jeune couple, qui pourrait rompre avec la tradition en embauchant une nounou de nationalité américaine, voire un homme, ce qui constituerait pas moins de deux grandes premières dans la famille royale. Citée par le tabloïd The Mirror (lien en anglais), une source a ainsi indiqué que "Meghan et Harry ont une vision claire de l'éducation qu'ils veulent pour leur enfant. Meghan a prévenu les recruteurs qu'elle préfèrerait un Américain plutôt qu'un Britannique et elle veut que [ces employés] soient vus comme des membres de la famille plutôt que comme du personnel en uniforme."
Une jeunesse loin du Royaume-Uni ?
Même si "Baby Sussex" n'a pas encore deux jours, son avenir est déjà copieusement discuté dans la presse outre-Manche et outre-Atlantique. L'éducation de l'enfant pourrait se poursuivre dans une école américaine, pronostiquait le Sunday Times (lien en anglais) en février.
A moins que la petite famille ne parte s'installer sur le continent africain, notamment au Botswana ou en Afrique du Sud. Toujours selon le Sunday Times (lien en anglais), la famille pourrait en effet déménager pour faciliter les nouvelles tâches d'Harry en tant qu'ambassadeur de la jeunesse du Commonwealth.
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