Franceinfo - le mercredi 15 août 2018
Effondrement du pont de Gênes : "Les maisons sous le pont ont été évacuées et seront toutes démolies", annonce Matteo Salvini
Au total, la catastrophe a fait au moins 39 morts, 15 blessés et plusieurs disparus, selon le dernier bilan provisoire
Les sauveteurs s'activent après l'effondrement d'un viaduc à Gênes (Italie), le 14 août 2018. (MAURO UJETTO / NURPHOTO / AFP)
"Les maisons sous le pont ont été évacuées et seront toutes démolies", a déclaré Matteo Salvini le ministre italien de l'Intérieur, mercredi 15 août, au lendemain de l'effondrement d'une portion du viaduc de Gênes. "L'engagement est de donner une nouvelle maison dans l'année à tous les Génois déplacés [634 citoyens]", a-t-il précisé sur Twitter.
"Etat d'urgence" pour douze mois. Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, a annoncé devant la presse l'instauration d'un "état d'urgence pour 12 mois" à Gênes.
Quatre Français tués, 39 morts au total. Le ministère des Affaires étrangères a annoncé que quatre des victimes avaient été identifiées comme des ressortissants français, confirmant une information de plusieurs médias italiens. Le quai d'Orsay n'a pas donné davantage de détails sur leur identité. Au total, la catastrophe a fait u moins 39 morts et 15 blessés, dont une douzaine dans un état grave, selon un nouveau bilan de la protection civile. Il y a aussi encore quelques disparus.
Un bilan lourd et encore provisoire. Mercredi, le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, a annoncé un nouveau bilan d'au moins 39 morts et plusieurs disparus. Il y a également "beaucoup de blessés graves" : 16 dont 12 graves, selon des sources au ministère de l'Intérieur, mardi soir, citées par les médias italiens comme le Corriere della Sera.
Le gouvernement accuse la société d'autoroute. Mercredi, le ministre des Transports a annoncé avoir lancé une procédure de retrait de la concession autoroutière accordée à la société Autostrade per l'Italia, responsable de la gestion du pont, et a réclamé la démission de ses dirigeants. L'État demandera aussi des sanctions financières qui pourraient atteindre 150 millions d'euros, a-t-il promis. Le président du Conseil, Giuseppe Conte, a annoncé "un plan extraordinaire" pour évaluer "l'état des infrastructures" dans toute l'Italie.
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