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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du mercredi 22 juin 2016

 

 

ENVIRONNEMENT - SANTÉ. LA POLLUTION TUE AUTANT QUE L'ALCOOL

 

 

Les particules fines provoquent des maladies respiratoires et cardiovasculaires, un phénomène qui ne se limite pas aux villes.

 

 

 

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ortelle pollution de l'air : chaque année, les particules fines sont responsables d'environ 48000 morts prématurées en France, soit 9 % des décès enregistrés. La mauvaise qualité de l'air est la troisième cause de décès prématurés derrière le tabac (78 000 morts) et l'alcool (49 000 morts), selon une étude de Santé publique (la nouvelle agence regroupant l'ex INVS, Inpes et Eprus).

 

 

L'exposition à la pollution de l'air, notamment aux particules les plus fines (PM 2,5), contribue au développement de maladies cardiovasculaires (infarctus...), respiratoires ou encore neurologiques; et de cancers.

 

 

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À la campagne aussi

 

Grandes villes et communes rurales sont toutes touchées : dans les zones urbaines de plus de 100 000 habitants, les particules fines entraînent une baisse de l'espérance de vie à 30 ans de 15 mois, en moyenne. Dans les villes de 2 000 à 100 000 habitants, la diminution d'espérance de vie est de 10 mois en moyenne. Dans les zones rurales, elle est de 9 mois. La campagne n'est pas une protection absolue.

 

 

Pourtant, la grande majorité de décès serait évitable, si de véritables mesures de lutte contre la pollution étaient prises. "Si l'ensemble des communes réussissait à atteindre les niveaux de PM 2,5 observés dans 5 % des communes les moins polluées de la même classe d'urbanisation, 34000 décès (prématurés) pourraient être évités chaque année", note l'étude.

 

 

Les pics de pollution concentrent l'attention et servent de signal d'alerte. Mais c'est l'exposition chronique à la pollution quotidienne et dans la durée, qui a l'impact le plus important sur la santé, les pics de pollution ayant un effet marginal. Cet impact sanitaire a aussi un coût pour les finances publics. Un rapport sénatorial l'estimait l'an dernier entre 68 et 97 milliards d'euros par an.

 

 

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24/06/2016
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