le Progrès du jeudi 18 août 2016
PURGE - LES PRISONS VIDÉES DES DÉTENUS DE DROIT COMMUN POUR ENFERMER LES PUTSCHISTES
Environ 38 000 prisonniers condamnés pour des frais antérieurs au coup d'État raté du 15 juillet vont bénéficier d'une mesure de libération anticipée sous contrôle judiciaire. Cette mesure, qui n'est pas une amnistie, concerne les crimes commis avant le 1er juillet 2016, à l'exclusion des actes de terrorisme, atteintes à la sécurité de l'État, violations de secrets d'État, meurtres ou trafics de drogue.
Cette mesure exclut de fait toute personne incarcérée pour son implication dans la tentative de coup d'État par une faction de l'armée. Ankara a accusé l'ex-imam Fethullah Gülen, bête noire du président Recep Tayyip Erdogan et exilé aux États-Unis, d'avoir ourdi ce coup de force.
La traque implacable de ses sympathisants depuis un mois dans les institutions et tous les secteurs de la société turque a envoyé derrière les barreaux quelque 35 000 personnes. C'est pour eux qu'autant de prisonniers de droit commun ont été libérés. Seulement un tiers des putschistes présumés a été libéré.
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