le Progrès du jeudi 27 avril 2017
Une chercheuse a récemment fait la découverte d'une larve capable de dévorer le polyéthylène, l'une des matière plastiques les plus résistantes, utilisées dans de nombreux emballages. Une trouvaille qui pourrait s'avérer bénéfique pour l'environnement, puisqu'elle offre la perspective de bio-dégrader rapidement ce polluant qui s'accumule notamment dans les océans.
Elle sert d'appât pour la pêche
Cette larve, élevée commercialement en grand nombre pour servir d'appât pour la pêche, est à l'état sauvage un parasite des ruches qui se niche dans la cire d'abeilles, partout en Europe. D'autres observations avec un sac de supermarché au Royaume-Uni, soumis à une centaine de ces larves, ont montré que celles-ci pouvaient endommager le plastique (de 92 milligrammes) en moins d'une heure. Les chercheurs soulignent que ce taux de dégradation est "extrêmement rapide" comparativement à d'autres découvertes récentes telle que celle d'une bactérie, l'an dernier, qui peut également dégrader certains plastiques mais au rythme de 0,13 milligramme par jour seulement.
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