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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du lundi 10 avril 2017

 

 
 
    DIPLOMATIE - DONALD TRUMP MENACE LA CORÉE DU NORD

 

 

 

Surréaliste ! 2 000 athlètes venus du monde entier ont couru le marathon, hier à Pyongyang, capitale d'une Corée du Nord d'ordinaire fermée aux étrangers. Dans le même temps faisaient route vers la péninsule coréenne un porte-avions américain, escorté d'un escadron aérien, deux destroyers lanceurs de missiles et un croiseur lanceur de missiles.

 

 

 

Mettre la pression sur la Chine

 

Le président américain veut étudier "toutes les options pour lever la menace" nucléaire nord-coréenne, a affirmé un proche de Donald Trump. Dans le viseur américain, la dernière provocation de Pyongyang : un missile balistique tiré vers le Japon mercredi, juste avant la rencontre en Floride du président Donald Trump avec son homologue chinois Xi Jinping.

 

 

Le dossier nord-coréen a d'ailleurs été au centre de ce sommet. "Le seul pays qui peut stopper la Corée du Nord est la Chine, et ils le savent", avait déclaré peu auparavant Nikki Haley, la nouvelle ambassadrice américaine auprès de l'Onu. "Ils doivent agir et nous allons continuer à leur mettre la pression pour qu'il agissent", avaient-elle poursuivi, sur le ton assez peu diplomatique qui la caractérise.

 

 

 

Les foucades de Kim Jong-un

 

La Chine est en effet le principal soutien du régime nord-coréen, qui survit grâce à l'aide économique de son immense voisin. Elle s'inquiète des foucades du jeune Kim Jong-un, 34 ans, à la tête du pays depuis la mort de son père Kim Jong-il en 2011. Mais elle craint également une chute de la dictature, qui signerait  une victoire de la Corée du Sud et son allié américain.

 

 

"Mettre la pression" sur la Chine et la Corée du Nord était ainsi l'un des objectifs des missiles lancés par les États-Unis contre la Syrie vendredi, en plein sommet américano-chinois. "Le message que tous les pays peuvent en tirer, a expliqué hier le secrétaire d'État américain Rex Tillerson, est que si vous violez le droit international, si vous violez les accords internationaux, si vous ne respectez pas les engagements, si vous devenez une menace pour les autres, à un moment une réponse sera probablement apportée" par les États-Unis.

 

 

Et après ? Rex Tillerson a rejeté les rumeurs sur un projet d'assassinat de Kim Jong-Un. Mais le flou demeure sur la stratégie de Donald Trump en Extrême-Orient, comme au Moyen-Orient. Jusqu'à quel point veut-il montrer ses muscles ? Et ce flou est redoublé par le caractère totalement imprévisible du leader nord-coréen. Or, cette semaine débutent des exercices militaires conjoints de la Corée du Sud et des États-Unis, non loin de la frontière du Nord... F.B.



13/04/2017
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