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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du lundi 11 avril 2016

 

 

CRISE MIGRATOIRE - EMBRASEMENT À LA FRONTIÈRE GRECQUE

 

La tension est montée d'un cran hier autour du camps grec d'Idomeni. Les policiers macédoniens ont fait usage de gaz lacrymogènes, de balles en plastique et de grenades assourdissantes pour empêcher l'intrusion des migrants sur leur territoire.

 

 

Un cap a été franchi hier à la frontière entre Grèce et Macédoine, autour du camp d'Idomeni où des milliers de migrants attendent l'ouverture de la frontière dans des conditions sordides. Certaines des 500 personnes rassemblées tout au long de la barrière frontalière ont tenté de forcer le grillage et ont jeté des pierres contre les policiers macédoniens. Ces derniers ont répondu en tirant des gaz lacrymogènes, des balles en plastique et des grenades assourdissantes.

 

 

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La santé des migrants très menacée

 

Plus de 11 000 migrants et réfugiés campent depuis un mois et demi à Idomeri dans des conditions misérables et manifestent quasi quotidiennement pour l'ouverture de la frontière, fermée depuis début mars à la suite du verrouillage de la "route des Balkans" empruntée auparavant par les réfugiés à destination des pays du nord de l'Europe.

 

 

Les tentatives quotidiennes du gouvernement grec pour convaincre les migrants d'Idomeni et du port du Pirée de quitter les lieux et d'être transférés dans des centres d'accueil n'ont pas obtenu les résultats attendus, les migrants craignant d'être enfermés ou expulsés.

 

 

Une autre menace les guette dans les camps tels que celui d'Idomeni : des microbes prolifèrent et pourraient permettre à des infections de se déclarer à grande échelle : gale, rougeole, choléra, tuberculose ou fièvre typhoïde. En Europe, la plupart de ces maladies avaient été reléguées aux oubliettes. Plusieurs d'entre elles sont réapparues, provoquant des dégâts considérables dans les camps, d'où elles pourraient s'étendre au sein des populations d'accueil.

 

 

Des infections se sont déjà déclarées dans de camps de réfugiés : la rougeole en France et en Turquie, la gale aux Pays-Bas, la salmonelle en Allemagne et le SAMR, une infection de la peau résistante aux antibiotiques, en Suisse. Les causes en sont diverses : les réfugiés vivent dans des conditions peu hygiéniques, dans des camps bondés, dans lesquels il y a parfois un problème d'accumulation d'ordures.

 



11/04/2016
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