le Progrès du lundi 12 décembre 2016
ITALIE - POLITIQUE. PAOLO GENTILONI, NOUVEAU CHEF DU GOUVERNEMENT
Fin de crise politique, en Italie ? À l'issue de trois jours d'intenses consultations politiques, le ministre des Affaires étrangères Paolo Gentiloni, 62 ans, a été désigné hier par le président de la République Sergio Mattarella pour succéder à Matteo Renzi à la tête du gouvernement après le rejet se don référendum constitutionnel.
La perspective d'élection anticipées en début d'année prochaine semble désormais s'éloigner, d'autant que le nouveau gouvernement de ce proche de Matteo Renzi aura la charge de faciliter un accord sur une nouvelle loi électorale. "Nous travaillerons dans le cadre du gouvernement et de la majorité actuelle", a indiqué le fraîchement nommé président du Conseil italien.
Paolo Gentiloni
"Renzi-bis"
Homme discret et réservé, qualifié de "diplomate de caractère", Paolo Gentiloni doit encore former son équipe avant un vote de confiance qui pourrait avoir lieu dès mercredi. Candidat malheureux aux primaires pour la mairie de Rome en 2012, il va diriger un gouvernement "dans la plénitude de ses fonctions", selon le souhait exprimé samedi par le président Mattarella. Au grand dam des populistes du Mouvement Cinq Étoiles, qui réclamaient avec insistance des élections au plus vite et un gouvernement se contentant de "gérer les affaires courantes". Dénonçant un "Renzi-bis", le M5S a prévenu qu'il n'avait pas l'intention de participer au vote de confiance.
M. Gentiloni est un fidèle de M. Renzi, démissionnaire mais nullement prêt à renoncer à la politique : dans une longue lettre aux Italiens, le Premier ministre sortant a d'ores et déjà assuré qu'il continuerait le combat, pour changer l'Italie.
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