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COTE D'IVOIRE - Terrorisme. Une station balnéaire attaquée par Al-Qaïda : 16 victimes dont un Français. Des corps sans vie étendus sur le sable fin souillé par le sang des victimes. Les images prises par les témoins de l'attaque terroriste en Côte d'Ivoire sont terribles et rappellent le précédent tunisien de Sousse en juin 2015.

Quatorze civils, dont au moins un Français, et deux militaires ont été tués hier dans l'attaque contre la station balnéaire de Grand-Bassam, à l'est d''Abidjan, a annoncé le président ivoirien Alassane Ouattara, ajoutant que six assaillants avaient également été tués.

Hier soir, François Hollande dénonçait "avec force le lâche attentat". Dans un communiqué, le président de la République ajoutait que "la France apportera son soutien logistique et de renseignement à la Côte d'Ivoire". La justice française a ouvert une enquête pour assassinat terroriste.

Trois hôtels visés

Un témoin a affirmé qu'un des hommes cirait "Allah Akebar" (Dieu est grand en arabe). Quelques heures après Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué cet attentat. Toutefois, Aqmi ne mentionne que trois djihadistes, alors que les autorités ivoiriennes ont parlé de six assaillants.

"Trois hôtels ont été attaqués par des hommes armés. [...] Les forces de sécurités ivoiriennes sont intervenues immédiatement", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko.

Les assaillants portaient des cagoules et ont tiré sur les occupants de complexes comme l'Etoile du sud, un grand hôtel prisé des expatriés en cette période de canicule. Abbas El-Roz, un ressortissant libanais qui y séjournait, a raconté que l'un deux portait une kalachnikov et une ceinture de grenades. L'attaque a provoqué des scènes de cohue sur le pont séparant la zone touristique visée, le Quartier France, qui marque l'entrée de la vieille ville.