le Progrès du lundi 15 mai 2017
Une "provocation irresponsable". C'est ainsi que le nouveau président sud-coréen a qualifié hier le premier tir de missile du régime communiste nord-coréen depuis sa prestation de serment mercredi et le deuxième en 15 jours. Moon Jae-In défend pourtant un dialogue avec le Nord.
Le président américain, Donald Trump, lui, n'y est pas allé par quatre chemins comme à son habitude : "Que cette nouvelle provocation soit un appel à toutes les Nations pour mettre en oeuvre des sanctions bien plus fortes contre la Corée du Nord". Le missile, a poursuivi la Maison Blanche dans son communiqué, est tombé "si près du sol russe [...] que le président ne peut imaginer que la Russie soit contente". Le projectile n'a représenté "aucun danger pour la Fédération russe", lui a répondu le ministère russe de la défense. Washington et Tokyo ont tout de même demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, qui pourrait se tenir mardi après-midi à New York.
Situation crispée
Lancé de la base militaire nord-coréenne de Kusong, l'engin a parcouru environ 700 km avant de s'abîmer en mer du Japon à environ 500 kilomètres des frontières russes. Le commandement américain du Pacifique estime qu'il ne s'agissait vraisemblablement pas d'un missile intercontinental. La situation s'est crispée sur la péninsule en raison de l'accélération des programmes balistiques et nucléaire nord-coréens.
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