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ÉTATS-UNIS - TERRORISME. À ORLANDO, LE CHOC ET LES QUESTIONS

L'Attaque terroriste et homophobe d'Orlando a causé la mort de 49 personnes. Les liens du terroriste avec Daech ne sont pas établis, mais la cible, au club gay, s'inscrit clairement dans son expansion de la terreur.

Amérique est sous le choc, la communauté homosexuelle dans le monde entier aussi. La fusillade la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis et le pire attentat sur leur sol depuis le 11 Septembre a fait au moins 49 morts et 53 blessés. La police d'Orlando a identifié les victimes et prévenu les familles. Âgées de 19 à 50 ans, portant des noms à consonance hispanique comme beaucoup de Floridiens, il s'agit pour la plupart de personnes revendiquant leur orientation gay réunies pour une fête, au Pulse, boîte gay en vogue d'Orlando.

Muni d'un fusil d'assaut et d'une arme de poing, Omar Seddique Mateen, le tireur, a tué à bout portant plusieurs occupants avant de se retrancher dans les toilettes avec des otages et d'être abattu par la police. Une sorte de Bataclan à l'Américaine, titrait la presse de Floride hier.

En lien avec un djihadiste en Syrie

Les Américains s'interrogent surtout sur la personnalité de cet agent de sécurité, que son ex-femme a décrit hier comme "violent instable". S'il n'avait pas d'antécédents judiciaires, Mateen avait été repéré pour son islamisme radical par les radars du FBI et interrogé en 2013 et 2014 pour des liens avec un djihadiste américain, Moner Mohammad Abusalha, mort en Syrie. Mateen ne s'y serait, lui, pas rendu, mais aurait voyagé en Arabie saoudite à deux reprises en 2011 et 2012 pour l'Umrah, le pèlerinage à la Mecque.