le Progrès du mardi 16 mai 2017
En 2013, le président chinois Xi Jinping avait pris l'initiative des "Nouvelles routes de la soie", un ensemble de projets d'infrastructures afin d'arrimer l'Asie à l'Europe et à l'Afrique, à l'instar des caravanes qui traversaient l'Asie centrale dans l'Antiquité.
Un sommet réunit actuellement les pays intéressés par l'initiative, dont la Chine veut faire un rempart contre le protectionnisme. "La mondialisation fait face à des vents contraires", a résumé hier Xi Jinping, l'homme fort du régime communiste. Dans un communiqué hier soir, il est affirmé que les pays signataires "rejettent toutes les formes de protectionnisme". Parmi les présents, les présidents russe Vladimir Poutine et turc Recep Tayyip Erdogan.
Une enveloppe de 113 milliards d'euros
En revanche, hormis l'Italien Paolo Gentiloni, aucun dirigeant du G7 n'a participé au somment, donnant l'impression que les Occidentaux craignent que la Chine ne cherche avant tout à tirer à elle la couverture du commerce international.
Dimanche, à l'ouverture du sommet, Xi Jinping avait annoncé une nouvelle enveloppe de 113 milliards d'euros pour les différents projets des Nouvelles routes de la soie réunissant une soixantaine de pays : voies ferrées, ports, parcs industriels, etc.
La Banque de développement de Chine a déjà prévu, à elle seule, de débloquer plus de 800 milliards d'euros d'investissements sur 900 projets. Pékin assure que son initiative est ouverte à tous, y compris aux pays d'Amérique du Sud, conviés au sommet.
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